Meilleure vente
Prix des Lectrices Elle - Roman
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub protégé est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
  • Non compatible avec un achat hors France métropolitaine
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages160
  • FormatePub
  • ISBN978-2-234-08801-6
  • EAN9782234088016
  • Date de parution20/01/2021
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurStock

Résumé

Comme un écrivain qui pense que « toute audace véritable vient de l'intérieur », Leïla Slimani n'aime pas sortir de chez elle, et préfère la solitude à la distraction. Pourquoi alors accepter cette proposition d'une nuit blanche à la pointe de la Douane, à Venise, dans les collections d'art de la Fondation Pinault, qui ne lui parlent guère ?Autour de cette « impossibilité » d'un livre, avec un art subtil de digresser dans la nuit vénitienne, Leila Slimani nous parle d'elle, de l'enfermement, du mouvement, du voyage, de l'intimité, de l'identité, de l'entre-deux, entre Orient et Occident, où elle navigue et chaloupe, comme Venise à la pointe de la Douane, comme la cité sur pilotis vouée à la destruction et à la beauté, s'enrichissant et empruntant, silencieuse et raconteuse à la fois.
C'est une confession discrète, où l'auteure parle de son père jadis emprisonné, mais c'est une confession pudique, qui n'appuie jamais, légère, grave, toujours à sa juste place : « Écrire, c'est jouer avec le silence, c'est dire, de manière détournée, des secrets indicibles dans la vie réelle ».    C'est aussi un livre, intense, éclairé de l'intérieur, sur la disparition du beau, et donc sur l'urgence d'en jouir, la splendeur de l'éphémère.
Leila Slimani cite Duras : « Écrire, c'est ça aussi, sans doute, c'est effacer. Remplacer. » Au petit matin, l'auteure, réveillée et consciente, sort de l'édifice comme d'un rêve, et il ne reste plus rien de cette nuit que le parfum des fleurs. Et un livre.
Comme un écrivain qui pense que « toute audace véritable vient de l'intérieur », Leïla Slimani n'aime pas sortir de chez elle, et préfère la solitude à la distraction. Pourquoi alors accepter cette proposition d'une nuit blanche à la pointe de la Douane, à Venise, dans les collections d'art de la Fondation Pinault, qui ne lui parlent guère ?Autour de cette « impossibilité » d'un livre, avec un art subtil de digresser dans la nuit vénitienne, Leila Slimani nous parle d'elle, de l'enfermement, du mouvement, du voyage, de l'intimité, de l'identité, de l'entre-deux, entre Orient et Occident, où elle navigue et chaloupe, comme Venise à la pointe de la Douane, comme la cité sur pilotis vouée à la destruction et à la beauté, s'enrichissant et empruntant, silencieuse et raconteuse à la fois.
C'est une confession discrète, où l'auteure parle de son père jadis emprisonné, mais c'est une confession pudique, qui n'appuie jamais, légère, grave, toujours à sa juste place : « Écrire, c'est jouer avec le silence, c'est dire, de manière détournée, des secrets indicibles dans la vie réelle ».    C'est aussi un livre, intense, éclairé de l'intérieur, sur la disparition du beau, et donc sur l'urgence d'en jouir, la splendeur de l'éphémère.
Leila Slimani cite Duras : « Écrire, c'est ça aussi, sans doute, c'est effacer. Remplacer. » Au petit matin, l'auteure, réveillée et consciente, sort de l'édifice comme d'un rêve, et il ne reste plus rien de cette nuit que le parfum des fleurs. Et un livre.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Caroline BbDecitre Crêches-sur-Saône
5/5
Nuit sous les toiles
Leïla Slimani goûte le silence, la solitude. Elle nous emmène dans ses bagages lors de la nuit qu'on lui propose de passer à la pointe de la Douane, où elle se retrouve avec les œuvres et son tumulte interne, qu'elle nous livre au fil des pages, avec pudeur et délicatesse. Elle réussit le tout de force de raconter les pièces d'art qui lui tienne compagnie durant la nuit avec une émotion curieuse, marquante. Intime et universel, le texte de Leïla Slimani remue et enchante, envire, comme le parfum des fleurs qui ne s'ouvrent que le soleil couché.
Leïla Slimani goûte le silence, la solitude. Elle nous emmène dans ses bagages lors de la nuit qu'on lui propose de passer à la pointe de la Douane, où elle se retrouve avec les œuvres et son tumulte interne, qu'elle nous livre au fil des pages, avec pudeur et délicatesse. Elle réussit le tout de force de raconter les pièces d'art qui lui tienne compagnie durant la nuit avec une émotion curieuse, marquante. Intime et universel, le texte de Leïla Slimani remue et enchante, envire, comme le parfum des fleurs qui ne s'ouvrent que le soleil couché.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.7/5
sur 3 notes dont 3 avis lecteurs
Très émouvant… Coup de cœur !
Je ne connais pas l'âge de Leïla Slimani, mais à la lecture de ce “petit roman” on pourrait croire qu'il a été écrit par une personne beaucoup plus âgée, ou alors, Leïla a déjà vécu de nombreuses vies… “Petit” par son nombre de pages, “Le parfum des fleurs la nuit” est un très grand livre, érudit, poétique, beau et mélancolique. Dès le début de ma lecture, c'est comme si le temps s'était arrêté ! En quelques pages Leïla a abordé tellement de sujets différents et intelligents qu'il a fallu que je m'attarde sur certains passages. Non pas parce que je ne les avais pas compris, mais ils étaient tellement fondé, et tellement juste que j'ai vraiment pris du plaisir à ces relectures. Après avoir lu il y a quelques mois “Chanson douce”, je savais que j'allais très vite lire d'autres romans de cette auteure. Elle confirme ici mon premier Ressenti. Cette lecture m'a donné l'impression d'avoir pris une très grande inspiration. Et… J'ai voyagé, de Rabat à Paris, puis de Paris à Venise où se roule le récit, mais c'est surtout dans l'esprit de Leïla que j'ai voyagé. Leïla se dévoile, se raconte, les doutes sur son métier, son pays, sa langue maternelle, toutes les difficultés à définir son identité, son père, sa mère, sa religion aussi. C'est très émouvant, tout sonne tellement juste, tellement vrai. Je pense que ce n'est pas pour rien qu'à 30 ans à peine, elle ait déjà reçue le Prix Goncourt. Je vais continuer à la lire, j'aimerais beaucoup la rencontrer, pouvoir discuter avec elle voir si le temps s'arrête de nouveau… “Le parfum des fleurs la nuit”, c'est la réminiscence de tout les souvenirs enfouis, c'est la mémoire olfactive du passé qui se réveille. Le sien, mais aussi le nôtre… Merci Leïla, pour ta plume élégante et magnifique qui telle une douce symphonie m'a accompagnée pendant quelques heures, bien trop courtes à mon goût. Coup de cœur pour Leïla, que je recommande vivement !
Je ne connais pas l'âge de Leïla Slimani, mais à la lecture de ce “petit roman” on pourrait croire qu'il a été écrit par une personne beaucoup plus âgée, ou alors, Leïla a déjà vécu de nombreuses vies… “Petit” par son nombre de pages, “Le parfum des fleurs la nuit” est un très grand livre, érudit, poétique, beau et mélancolique. Dès le début de ma lecture, c'est comme si le temps s'était arrêté ! En quelques pages Leïla a abordé tellement de sujets différents et intelligents qu'il a fallu que je m'attarde sur certains passages. Non pas parce que je ne les avais pas compris, mais ils étaient tellement fondé, et tellement juste que j'ai vraiment pris du plaisir à ces relectures. Après avoir lu il y a quelques mois “Chanson douce”, je savais que j'allais très vite lire d'autres romans de cette auteure. Elle confirme ici mon premier Ressenti. Cette lecture m'a donné l'impression d'avoir pris une très grande inspiration. Et… J'ai voyagé, de Rabat à Paris, puis de Paris à Venise où se roule le récit, mais c'est surtout dans l'esprit de Leïla que j'ai voyagé. Leïla se dévoile, se raconte, les doutes sur son métier, son pays, sa langue maternelle, toutes les difficultés à définir son identité, son père, sa mère, sa religion aussi. C'est très émouvant, tout sonne tellement juste, tellement vrai. Je pense que ce n'est pas pour rien qu'à 30 ans à peine, elle ait déjà reçue le Prix Goncourt. Je vais continuer à la lire, j'aimerais beaucoup la rencontrer, pouvoir discuter avec elle voir si le temps s'arrête de nouveau… “Le parfum des fleurs la nuit”, c'est la réminiscence de tout les souvenirs enfouis, c'est la mémoire olfactive du passé qui se réveille. Le sien, mais aussi le nôtre… Merci Leïla, pour ta plume élégante et magnifique qui telle une douce symphonie m'a accompagnée pendant quelques heures, bien trop courtes à mon goût. Coup de cœur pour Leïla, que je recommande vivement !
  • Autobiographie
  • nuit
  • souvenirs
  • introspection
Une réflexion intime et brillante sur la création littéraire
Invitée à contribuer à la collection Une nuit au musée, Leïla Slimani a accepté de se laisser enfermer, un soir venu, à la Punta della Dogana, musée d’art contemporain situé dans les anciennes douanes de Venise. De ce tête-à tête nocturne avec les œuvres exposées dans ce lieu chargé d’histoire, est sorti ce texte très personnel sur la création littéraire. S’avouant assez peu réceptive à l’art moderne, l’écrivain nous livre néanmoins quelques réflexions subtiles et poétiques sur son ressenti face aux œuvres de ce musée, dont l’une a d’ailleurs joliment inspiré le titre de ce livre. Sa sensibilité artistique trouve chaque fois un prolongement littéraire, chacune de ses sensations et de ses idées la ramenant à ce qui aimante sa vie : l’écriture. Sacerdoce éminemment solitaire mais aussi incommensurable espace de liberté, l’écriture relève chez Leïla Slimani du viscéral. C’est avec une lucidité parfois douloureuse qu’elle explore, au tréfonds de son être, ce qui l’attache tant à l’expression écrite. Elle est ainsi amenée à évoquer par exemple l’expérience d’emprisonnement de son père, ou encore l’absence d’ancrage résultant de sa double appartenance culturelle. Ecrire devient pour Leïla Slimani une quête quasi ascétique, une lente décantation du bouillonnement de la vie et du monde dans l’espoir d’en saisir l’impalpable essence. Ses références littéraires illustrent son propos avec le plus grand naturel. Et c’est avec simplicité qu’elle nous livre un texte impressionnant de sensibilité et de profondeur. Pause d’une nuit dans un espace artistique, cet intermède entre deux romans est l’occasion d’une réflexion intime sur la création littéraire qui confirme, une fois de plus, le talent et la brillante personnalité de Leïla Slimani.
Invitée à contribuer à la collection Une nuit au musée, Leïla Slimani a accepté de se laisser enfermer, un soir venu, à la Punta della Dogana, musée d’art contemporain situé dans les anciennes douanes de Venise. De ce tête-à tête nocturne avec les œuvres exposées dans ce lieu chargé d’histoire, est sorti ce texte très personnel sur la création littéraire. S’avouant assez peu réceptive à l’art moderne, l’écrivain nous livre néanmoins quelques réflexions subtiles et poétiques sur son ressenti face aux œuvres de ce musée, dont l’une a d’ailleurs joliment inspiré le titre de ce livre. Sa sensibilité artistique trouve chaque fois un prolongement littéraire, chacune de ses sensations et de ses idées la ramenant à ce qui aimante sa vie : l’écriture. Sacerdoce éminemment solitaire mais aussi incommensurable espace de liberté, l’écriture relève chez Leïla Slimani du viscéral. C’est avec une lucidité parfois douloureuse qu’elle explore, au tréfonds de son être, ce qui l’attache tant à l’expression écrite. Elle est ainsi amenée à évoquer par exemple l’expérience d’emprisonnement de son père, ou encore l’absence d’ancrage résultant de sa double appartenance culturelle. Ecrire devient pour Leïla Slimani une quête quasi ascétique, une lente décantation du bouillonnement de la vie et du monde dans l’espoir d’en saisir l’impalpable essence. Ses références littéraires illustrent son propos avec le plus grand naturel. Et c’est avec simplicité qu’elle nous livre un texte impressionnant de sensibilité et de profondeur. Pause d’une nuit dans un espace artistique, cet intermède entre deux romans est l’occasion d’une réflexion intime sur la création littéraire qui confirme, une fois de plus, le talent et la brillante personnalité de Leïla Slimani.
Leïla Slimani - Le parfum des fleurs la nuit
Quand l‘écrivaine Leïla Slimani est offerte une nuit blanche au sein de la Punta della Dogana (Pointe de la Douane), musée au cœur de Venise, elle accepte comme son roman actuel ne veut pas avancer. Mais, non seulement la possibilité de se trouver seul avec des chef-d’œuvre d‘art la séduit, mais l‘idée d‘être enfermée. Pour elle, c‘est dans les petites pièces renfermées que l‘inspiration vienne. Loin du monde avec soi-même, les personnages lui parlent et l‘histoire naît. Les heures avec des sculptures et des tableaux lui entraînent avant tout à une réflexion de son travail comme écrivaine, de l‘art en général et de sa propre histoire entre deux cultures. « Les musées continuent de m‘apparaître comme des lieux écrasants, des forteresses dédiées à l‘art, à la beauté, au génie et où je me sens toute petite. » Le roman de Leïla Slimani est avant tout la documentation de son flux de conscience pendant cette nuit qui coule d‘un sujet à l‘autre. D‘abord, elle se trouve face à des œuvres d‘art extraordinaires, mais elle se sent inférieure comme elle n‘a jamais développé une attitude détendue envers eux. Elle avait toujours l‘idée qu‘il fallait sentir quelque chose de singulier et de voir le génie du créateur immédiatement. « Je suis sans doute bête. Ou bien c‘est l‘escalope milanaise qui me pèse sur l‘estomac et m‘empêche de faire le moindre effort de réflexion. » Mais, la peinture comme la littérature est plutôt une interaction entre l‘œuvre et la personne qui le regarde ou lit et qui s‘ouvre pour avoir un échange. Ainsi, tout interprétation est correcte. La littérature comme une partie intégrale de sa vie mène nécessairement à son enfance, ses parents et son enfance entre le Maroc et la France. « Mes parents voulaient que nous soyons des femmes libres, indépendantes, capables d‘exprimer des choix et des opinions. » Le livre n‘est ni roman ni essai mais une réflexion continue, Slimani nous laisse participer à sa nuit au musée et ainsi partage aussi son processus créatif. J’ai bien aimé suivre ses pensées très personnelles qui montrent aussi un côté vulnérable de l’écrivaine.
Quand l‘écrivaine Leïla Slimani est offerte une nuit blanche au sein de la Punta della Dogana (Pointe de la Douane), musée au cœur de Venise, elle accepte comme son roman actuel ne veut pas avancer. Mais, non seulement la possibilité de se trouver seul avec des chef-d’œuvre d‘art la séduit, mais l‘idée d‘être enfermée. Pour elle, c‘est dans les petites pièces renfermées que l‘inspiration vienne. Loin du monde avec soi-même, les personnages lui parlent et l‘histoire naît. Les heures avec des sculptures et des tableaux lui entraînent avant tout à une réflexion de son travail comme écrivaine, de l‘art en général et de sa propre histoire entre deux cultures. « Les musées continuent de m‘apparaître comme des lieux écrasants, des forteresses dédiées à l‘art, à la beauté, au génie et où je me sens toute petite. » Le roman de Leïla Slimani est avant tout la documentation de son flux de conscience pendant cette nuit qui coule d‘un sujet à l‘autre. D‘abord, elle se trouve face à des œuvres d‘art extraordinaires, mais elle se sent inférieure comme elle n‘a jamais développé une attitude détendue envers eux. Elle avait toujours l‘idée qu‘il fallait sentir quelque chose de singulier et de voir le génie du créateur immédiatement. « Je suis sans doute bête. Ou bien c‘est l‘escalope milanaise qui me pèse sur l‘estomac et m‘empêche de faire le moindre effort de réflexion. » Mais, la peinture comme la littérature est plutôt une interaction entre l‘œuvre et la personne qui le regarde ou lit et qui s‘ouvre pour avoir un échange. Ainsi, tout interprétation est correcte. La littérature comme une partie intégrale de sa vie mène nécessairement à son enfance, ses parents et son enfance entre le Maroc et la France. « Mes parents voulaient que nous soyons des femmes libres, indépendantes, capables d‘exprimer des choix et des opinions. » Le livre n‘est ni roman ni essai mais une réflexion continue, Slimani nous laisse participer à sa nuit au musée et ainsi partage aussi son processus créatif. J’ai bien aimé suivre ses pensées très personnelles qui montrent aussi un côté vulnérable de l’écrivaine.