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  • Nombre de pages344
  • FormatePub
  • ISBN978-2-330-03384-2
  • EAN9782330033842
  • Date de parution12/03/2014
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille1 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurActes Sud
  • TraducteurLiselotte Bodo
  • TraducteurJacqueline-Thérèse Chambon

Résumé

A la suite d'une catastrophe planétaire, une femme fait l'apprentissage de la solitude et de la peur.
A la suite d'une catastrophe planétaire, une femme fait l'apprentissage de la solitude et de la peur.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
DilamarDecitre Bellecour
5/5
La femme – et l'avenir de l'homme
Dans une solitude presque absolue quelque part dans les montagnes, une femme essaie de refaire sa vie aux côtés de quelques animaux : un chien, une vache, une chatte. Qu'est-ce que l'humain ? En quoi est-il différent d'un animal ? Quelle est la réalité qui compte ? Autant de questions dont les réponses ne sont pas évidentes. Un récit glaçant, d'une beauté et d'une mélancolie inouïes, qui nous entraîne dans les temps sombres d'après les dégâts derniers de la civilisation industrielle. À lire ou à relire sans plus attendre !
Dans une solitude presque absolue quelque part dans les montagnes, une femme essaie de refaire sa vie aux côtés de quelques animaux : un chien, une vache, une chatte. Qu'est-ce que l'humain ? En quoi est-il différent d'un animal ? Quelle est la réalité qui compte ? Autant de questions dont les réponses ne sont pas évidentes. Un récit glaçant, d'une beauté et d'une mélancolie inouïes, qui nous entraîne dans les temps sombres d'après les dégâts derniers de la civilisation industrielle. À lire ou à relire sans plus attendre !
RemigioDecitre Part-Dieu
5/5
Robinson Crusoé dans les Alpes autrichiennes
Alors qu’elle passe ses vacances dans un chalet, une femme se réveille un matin pour constater qu’un mur invisible, derrière lequel tout semble mort, est apparu durant la nuit. Seule humaine encore en vie, elle nous conte comment elle apprend à vivre face à la faim et aux intempéries à la force de ses bras et grâce aux quelques animaux qui lui tiennent compagnie. Plus qu’un Robinson modernisé, ce magnifique roman nous interroge sur nos responsabilités, le temps qui passe et notre but dans la vie, ce pourquoi qui nous pousse à tout faire pour survivre.
Alors qu’elle passe ses vacances dans un chalet, une femme se réveille un matin pour constater qu’un mur invisible, derrière lequel tout semble mort, est apparu durant la nuit. Seule humaine encore en vie, elle nous conte comment elle apprend à vivre face à la faim et aux intempéries à la force de ses bras et grâce aux quelques animaux qui lui tiennent compagnie. Plus qu’un Robinson modernisé, ce magnifique roman nous interroge sur nos responsabilités, le temps qui passe et notre but dans la vie, ce pourquoi qui nous pousse à tout faire pour survivre.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.5/5
sur 4 notes dont 3 avis lecteurs
Une apocalypse prétexte à une réflexion sur la condition humaine
Alors qu’elle séjourne dans un chalet isolé en forêt alpine, la narratrice se retrouve coupée du monde par la brusque apparition d’un mur de verre, au-delà duquel toute vie semble avoir disparu. Tout en explorant la vaste zone giboyeuse de son côté du mur, elle tâche d’organiser sa survie, avec pour seule compagnie quelques animaux domestiques. Le récit n’apportera jamais d’explication sur ce mur et cette apocalypse soudaine : ils ne sont que les prétextes quasi symboliques d’une robinsonnade et d’une réflexion sur la condition humaine. Brutalement ramenée à ses besoins les plus fondamentaux, contrainte à un rude investissement physique pour assurer une survie assujettie à la nature, au rythme des saisons et à l’exploitation durable et raisonnée de ses ressources environnementales, cette femme va vite découvrir un nouvel ordre du monde, à des lieux de ses anciennes préoccupations désormais bien dérisoires, et où elle va expérimenter une forme de bonheur et d’harmonie inédits pour elle. S’insurgeant contre l’orgueil de l’homme si sûr de sa prééminence sur terre et de son importance individuelle, Marlen Haushofer évoque notre vulnérabilité et notre finitude, questionnant nos choix et le véritable sens de la vie. Loin des artifices et de la fuite en avant de la société actuelle, débarrassée des perpétuelles insatisfactions égoïstes de ses semblables, notre survivante apprend à vivre pleinement le moment présent, à trouver la paix de l’esprit dans l’amour des créatures qui l’entourent et dans l’humble conscience de faire partie d’un tout. Intriguée par le début étrange de cette histoire, parfois étreinte d’un sentiment de longueur mais portée par l’écriture fluide et agréable, je referme ce livre troublée par cette désillusion si désespérée qu’elle aboutit à la préférence de la solitude et de l’amour des bêtes, au pénible commerce des hommes. Tout l’esprit du livre me semble contenu dans cette citation : "Les choses arrivent tout simplement et, comme des millions d’hommes avant moi, je cherche à leur trouver un sens parce que mon orgueil ne veut pas admettre que le sens d’un événement est tout entier dans cet événement. Aucun coléoptère que j’écrase sans y prendre garde ne verra dans cet événement fâcheux pour lui une secrète relation de portée universelle. Il était simplement sous mon pied au moment où je l’ai écrasé : un bien-être dans la lumière, une courte douleur aiguë et puis plus rien. Les humains sont les seuls à être condamnés à courir après un sens qui ne peut exister. Je ne sais pas si j’arriverai un jour à prendre mon parti de cette révélation. Il est difficile de se défaire de cette folie des grandeurs ancrée en nous depuis si longtemps. Je plains les animaux et les hommes parce qu’ils sont jetés dans la vie sans l’avoir voulu. Mais ce sont les hommes qui sont sans doute le plus à plaindre, parce qu’ils possèdent juste assez de raison pour lutter contre le cours naturel des choses. Cela les a rendus méchants, désespérés et bien peu dignes d’être aimés. Et pourtant il leur aurait été possible de vivre autrement. Il n’existe pas de sentiment plus raisonnable que l’amour, qui rend la vie plus supportable à celui qui aime et à celui qui est aimé. Mais il aurait fallu reconnaître que c’était notre seule possibilité, l’unique espoir d’une vie meilleure. Pour l’immense foule des morts, la seule possibilité de l’homme est perdue à jamais. Ma pensée revient sans cesse là-dessus. Je ne peux pas comprendre pourquoi nous avons fait fausse route. Je sais seulement qu’il est trop tard."
Alors qu’elle séjourne dans un chalet isolé en forêt alpine, la narratrice se retrouve coupée du monde par la brusque apparition d’un mur de verre, au-delà duquel toute vie semble avoir disparu. Tout en explorant la vaste zone giboyeuse de son côté du mur, elle tâche d’organiser sa survie, avec pour seule compagnie quelques animaux domestiques. Le récit n’apportera jamais d’explication sur ce mur et cette apocalypse soudaine : ils ne sont que les prétextes quasi symboliques d’une robinsonnade et d’une réflexion sur la condition humaine. Brutalement ramenée à ses besoins les plus fondamentaux, contrainte à un rude investissement physique pour assurer une survie assujettie à la nature, au rythme des saisons et à l’exploitation durable et raisonnée de ses ressources environnementales, cette femme va vite découvrir un nouvel ordre du monde, à des lieux de ses anciennes préoccupations désormais bien dérisoires, et où elle va expérimenter une forme de bonheur et d’harmonie inédits pour elle. S’insurgeant contre l’orgueil de l’homme si sûr de sa prééminence sur terre et de son importance individuelle, Marlen Haushofer évoque notre vulnérabilité et notre finitude, questionnant nos choix et le véritable sens de la vie. Loin des artifices et de la fuite en avant de la société actuelle, débarrassée des perpétuelles insatisfactions égoïstes de ses semblables, notre survivante apprend à vivre pleinement le moment présent, à trouver la paix de l’esprit dans l’amour des créatures qui l’entourent et dans l’humble conscience de faire partie d’un tout. Intriguée par le début étrange de cette histoire, parfois étreinte d’un sentiment de longueur mais portée par l’écriture fluide et agréable, je referme ce livre troublée par cette désillusion si désespérée qu’elle aboutit à la préférence de la solitude et de l’amour des bêtes, au pénible commerce des hommes. Tout l’esprit du livre me semble contenu dans cette citation : "Les choses arrivent tout simplement et, comme des millions d’hommes avant moi, je cherche à leur trouver un sens parce que mon orgueil ne veut pas admettre que le sens d’un événement est tout entier dans cet événement. Aucun coléoptère que j’écrase sans y prendre garde ne verra dans cet événement fâcheux pour lui une secrète relation de portée universelle. Il était simplement sous mon pied au moment où je l’ai écrasé : un bien-être dans la lumière, une courte douleur aiguë et puis plus rien. Les humains sont les seuls à être condamnés à courir après un sens qui ne peut exister. Je ne sais pas si j’arriverai un jour à prendre mon parti de cette révélation. Il est difficile de se défaire de cette folie des grandeurs ancrée en nous depuis si longtemps. Je plains les animaux et les hommes parce qu’ils sont jetés dans la vie sans l’avoir voulu. Mais ce sont les hommes qui sont sans doute le plus à plaindre, parce qu’ils possèdent juste assez de raison pour lutter contre le cours naturel des choses. Cela les a rendus méchants, désespérés et bien peu dignes d’être aimés. Et pourtant il leur aurait été possible de vivre autrement. Il n’existe pas de sentiment plus raisonnable que l’amour, qui rend la vie plus supportable à celui qui aime et à celui qui est aimé. Mais il aurait fallu reconnaître que c’était notre seule possibilité, l’unique espoir d’une vie meilleure. Pour l’immense foule des morts, la seule possibilité de l’homme est perdue à jamais. Ma pensée revient sans cesse là-dessus. Je ne peux pas comprendre pourquoi nous avons fait fausse route. Je sais seulement qu’il est trop tard."
surprenant
Le "pitch" est en soi un résumé du livre. En lisant les premières pages, je me suis demandée si ça pourrait durer comme ça jusqu'à la fin du roman... Et bien oui, ça tient, et ça m'a tenue, oppressée un peu aussi, étonnée parfois de voir à quel point les réactions peuvent être surprenantes... Ce livre a laissé sa marque.
Le "pitch" est en soi un résumé du livre. En lisant les premières pages, je me suis demandée si ça pourrait durer comme ça jusqu'à la fin du roman... Et bien oui, ça tient, et ça m'a tenue, oppressée un peu aussi, étonnée parfois de voir à quel point les réactions peuvent être surprenantes... Ce livre a laissé sa marque.
  • Inattendu
  • Intriguant
5/5
Waouh, j'ai adoré
On a surement tous un roman dans lequel on se reconnait tout à fait ou que l'on affectionne tout particulièrement, moi c'est celui là. Tout y est, l'isolement, la survie, les questionnements, la recherche intérieure. Parfait !
On a surement tous un roman dans lequel on se reconnait tout à fait ou que l'on affectionne tout particulièrement, moi c'est celui là. Tout y est, l'isolement, la survie, les questionnements, la recherche intérieure. Parfait !
  • Vibrant
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