Le modèle social français
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- FormatePub
- ISBN978-2-415-01287-8
- EAN9782415012878
- Date de parution15/10/2025
- Protection num.Digital Watermarking
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurOdile Jacob
Résumé
«?Le secret de famille de la société française n'est pas la dette. Tout le monde en connaît l'existence. Mais c'est qu'elle est sociale. Deux tiers de la dette publique française financent des prestations sociales. Il s'agit d'un crédit à la consommation, et non d'un investissement dans le futur de la France ou dans sa défense contre des ennemis. Elle paie les factures mensuelles de millions de nos concitoyens.
Pour les jeunes, cette réalité n'existe pas. Pour les retraités, elle est incompréhensible. Ils ont tant travaillé, comment est-il possible que l'État soit obligé de s'endetter pour payer une partie de leurs pensions et de leurs soins ? Où sont passées les cotisations ? Pour les actifs, dont les salaires sont toujours trop faibles et qui ont l'impression d'avoir des existences de labeur intense, cette réalité est décourageante.
Ils pensent qu'ils n'auront rien. À partir de 50 ans, on épargne, toujours plus. Il est temps de regarder les choses en face et de stopper la croissance de la dette. Sa montée est un moteur puissant de contagion de la peur du lendemain que la République sociale de 1945 voulait au contraire supprimer. Or notre société vieillissante ne peut relever ses défis que si elle surmonte ses peurs. Nous fêtons en 2025 les 80 ans de la Sécurité sociale.
Ses fondateurs n'auraient jamais imaginé qu'elle engendre un tel problème pour le pays. Pour raconter comment on en est arrivé là, j'ai recueilli les témoignages de 50 politiques, fonctionnaires, syndicalistes, philosophes, économistes, qui ont essayé sans relâche d'étendre le champ des protections de leurs concitoyens, sans empêcher le surendettement. » N. D. Nicolas Dufourcq est directeur général de la Banque publique d'investissement (BPI) depuis sa création 2013.
Pour les jeunes, cette réalité n'existe pas. Pour les retraités, elle est incompréhensible. Ils ont tant travaillé, comment est-il possible que l'État soit obligé de s'endetter pour payer une partie de leurs pensions et de leurs soins ? Où sont passées les cotisations ? Pour les actifs, dont les salaires sont toujours trop faibles et qui ont l'impression d'avoir des existences de labeur intense, cette réalité est décourageante.
Ils pensent qu'ils n'auront rien. À partir de 50 ans, on épargne, toujours plus. Il est temps de regarder les choses en face et de stopper la croissance de la dette. Sa montée est un moteur puissant de contagion de la peur du lendemain que la République sociale de 1945 voulait au contraire supprimer. Or notre société vieillissante ne peut relever ses défis que si elle surmonte ses peurs. Nous fêtons en 2025 les 80 ans de la Sécurité sociale.
Ses fondateurs n'auraient jamais imaginé qu'elle engendre un tel problème pour le pays. Pour raconter comment on en est arrivé là, j'ai recueilli les témoignages de 50 politiques, fonctionnaires, syndicalistes, philosophes, économistes, qui ont essayé sans relâche d'étendre le champ des protections de leurs concitoyens, sans empêcher le surendettement. » N. D. Nicolas Dufourcq est directeur général de la Banque publique d'investissement (BPI) depuis sa création 2013.
«?Le secret de famille de la société française n'est pas la dette. Tout le monde en connaît l'existence. Mais c'est qu'elle est sociale. Deux tiers de la dette publique française financent des prestations sociales. Il s'agit d'un crédit à la consommation, et non d'un investissement dans le futur de la France ou dans sa défense contre des ennemis. Elle paie les factures mensuelles de millions de nos concitoyens.
Pour les jeunes, cette réalité n'existe pas. Pour les retraités, elle est incompréhensible. Ils ont tant travaillé, comment est-il possible que l'État soit obligé de s'endetter pour payer une partie de leurs pensions et de leurs soins ? Où sont passées les cotisations ? Pour les actifs, dont les salaires sont toujours trop faibles et qui ont l'impression d'avoir des existences de labeur intense, cette réalité est décourageante.
Ils pensent qu'ils n'auront rien. À partir de 50 ans, on épargne, toujours plus. Il est temps de regarder les choses en face et de stopper la croissance de la dette. Sa montée est un moteur puissant de contagion de la peur du lendemain que la République sociale de 1945 voulait au contraire supprimer. Or notre société vieillissante ne peut relever ses défis que si elle surmonte ses peurs. Nous fêtons en 2025 les 80 ans de la Sécurité sociale.
Ses fondateurs n'auraient jamais imaginé qu'elle engendre un tel problème pour le pays. Pour raconter comment on en est arrivé là, j'ai recueilli les témoignages de 50 politiques, fonctionnaires, syndicalistes, philosophes, économistes, qui ont essayé sans relâche d'étendre le champ des protections de leurs concitoyens, sans empêcher le surendettement. » N. D. Nicolas Dufourcq est directeur général de la Banque publique d'investissement (BPI) depuis sa création 2013.
Pour les jeunes, cette réalité n'existe pas. Pour les retraités, elle est incompréhensible. Ils ont tant travaillé, comment est-il possible que l'État soit obligé de s'endetter pour payer une partie de leurs pensions et de leurs soins ? Où sont passées les cotisations ? Pour les actifs, dont les salaires sont toujours trop faibles et qui ont l'impression d'avoir des existences de labeur intense, cette réalité est décourageante.
Ils pensent qu'ils n'auront rien. À partir de 50 ans, on épargne, toujours plus. Il est temps de regarder les choses en face et de stopper la croissance de la dette. Sa montée est un moteur puissant de contagion de la peur du lendemain que la République sociale de 1945 voulait au contraire supprimer. Or notre société vieillissante ne peut relever ses défis que si elle surmonte ses peurs. Nous fêtons en 2025 les 80 ans de la Sécurité sociale.
Ses fondateurs n'auraient jamais imaginé qu'elle engendre un tel problème pour le pays. Pour raconter comment on en est arrivé là, j'ai recueilli les témoignages de 50 politiques, fonctionnaires, syndicalistes, philosophes, économistes, qui ont essayé sans relâche d'étendre le champ des protections de leurs concitoyens, sans empêcher le surendettement. » N. D. Nicolas Dufourcq est directeur général de la Banque publique d'investissement (BPI) depuis sa création 2013.