Le Koh-i-Noor. L'histoire funeste du diamant le plus célèbre du monde

Par : William Dalrymple, Anita Anand
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  • FormatePub
  • ISBN978-2-88250-503-3
  • EAN9782882505033
  • Date de parution01/03/2018
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille7 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurNoir sur Blanc
  • TraducteurMarie-Odile Probst

Résumé

Le 29 mars 1849, un garçon de dix ans est introduit dans la salle des miroirs du fort de Lahore. Malgré ses craintes, il s'avance avec dignité : il est le maharajah du Pendjab. Au cours d'une cérémonie aussi fastueuse qu'humiliante, l'enfant va devoir reconnaître sa soumission à la Couronne britannique et céder à la reine Victoria non seulement l'un des territoires les plus riches de l'Inde, mais aussi l'objet le plus précieux du sous-continent, le célèbre diamant Koh-i-Noor, la Montagne de Lumière.
Soucieux de lui établir un pedigree, les Anglais passent aussitôt commande d'une « biographie » de la pierre précieuse. Pour s'acquitter de sa tâche, le jeune fonctionnaire désigné par la Compagnie des Indes orientales a visiblement couru les bazars de Delhi, réunissant toutes les légendes et sornettes que colportait la tradition. L'histoire du Koh-i-Noor de William Dalrymple et Anita Anand dissipe les brumes de la mythologie, mais ce qu'elle révèle au lecteur d'aujourd'hui n'en est pas moins romanesque, avec son lot de meurtres et de trahisons : une archéologie de la cupidité, où se rejoignent les passions privées des maharajahs et la folie collective de l'impérialisme occidental.
Craché par un volcan primaire, charrié par le fleuve Krishna jusqu'à Golconde, le Koh-i-Noor ira jusqu'en Afghanistan, avant de venir se loger dans la couronne de la reine Victoria. Historien et journaliste écossais, William Dalrymple parcourt l'Orient depuis une vingtaine d'années. Spécialisé dans la littérature de voyage, il est l'auteur de six livres parmi lesquels Le Moghol Blanc (2005) qui a remporté, entre autres, le prestigieux Wolfson Prize for History, La Cité des Djinns (2006) qui a reçu le Thomas Cook Travel Book Award, mais aussi Dans l'ombre de Byzance (2002), L'Âge de Kali (2004), Le dernier Moghol (2008), Neuf vies (2010) et Le Retour d'un Roi (2014), récompensé par le Kapuscinski Award for Literary Reportage, tous parus en français chez Noir sur Blanc.
Il vit à Delhi avec son épouse et leurs trois enfants.
Le 29 mars 1849, un garçon de dix ans est introduit dans la salle des miroirs du fort de Lahore. Malgré ses craintes, il s'avance avec dignité : il est le maharajah du Pendjab. Au cours d'une cérémonie aussi fastueuse qu'humiliante, l'enfant va devoir reconnaître sa soumission à la Couronne britannique et céder à la reine Victoria non seulement l'un des territoires les plus riches de l'Inde, mais aussi l'objet le plus précieux du sous-continent, le célèbre diamant Koh-i-Noor, la Montagne de Lumière.
Soucieux de lui établir un pedigree, les Anglais passent aussitôt commande d'une « biographie » de la pierre précieuse. Pour s'acquitter de sa tâche, le jeune fonctionnaire désigné par la Compagnie des Indes orientales a visiblement couru les bazars de Delhi, réunissant toutes les légendes et sornettes que colportait la tradition. L'histoire du Koh-i-Noor de William Dalrymple et Anita Anand dissipe les brumes de la mythologie, mais ce qu'elle révèle au lecteur d'aujourd'hui n'en est pas moins romanesque, avec son lot de meurtres et de trahisons : une archéologie de la cupidité, où se rejoignent les passions privées des maharajahs et la folie collective de l'impérialisme occidental.
Craché par un volcan primaire, charrié par le fleuve Krishna jusqu'à Golconde, le Koh-i-Noor ira jusqu'en Afghanistan, avant de venir se loger dans la couronne de la reine Victoria. Historien et journaliste écossais, William Dalrymple parcourt l'Orient depuis une vingtaine d'années. Spécialisé dans la littérature de voyage, il est l'auteur de six livres parmi lesquels Le Moghol Blanc (2005) qui a remporté, entre autres, le prestigieux Wolfson Prize for History, La Cité des Djinns (2006) qui a reçu le Thomas Cook Travel Book Award, mais aussi Dans l'ombre de Byzance (2002), L'Âge de Kali (2004), Le dernier Moghol (2008), Neuf vies (2010) et Le Retour d'un Roi (2014), récompensé par le Kapuscinski Award for Literary Reportage, tous parus en français chez Noir sur Blanc.
Il vit à Delhi avec son épouse et leurs trois enfants.

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sur 1 note dont 1 avis lecteur
Une pierre témoin de l'Histoire des hommes
Avant de rejoindre les joyaux de la Couronne britannique, le Koh-i-Noor – « montagne de lumière » en persan – a connu une histoire si sanglante que ce diamant d’une dimension et d’une pureté exceptionnelles en a conservé une aura de crainte. Sa réputation doit beaucoup aux diverses mythologies construites au cours des siècles. Mais qu’en est-il vraiment de l’histoire de cette pierre ? William Dalrymple, historien et journaliste d'origine écossaise vivant à Delhi et spécialiste de l'Inde, et Anita Anand, journaliste londonienne d'origine pendjabi, ont entrepris un minutieux travail historique qui, paru il y a quelques années, vient d’être réédité en français. Selon les travaux de Dalrymple, c’est au début du XVIe siècle que l’on trouve les premières traces avérées du fameux diamant. Il orne alors le légendaire trône du Paon de Babur, fondateur de l’empire Moghol et maître de l’Inde du Nord. Il reste la pièce maîtresse du trésor des Moghols durant trois siècles, jusqu’à ce que Nadir Shah, terrible conquérant venu de Perse, ravage l’Inde et, entre autres fabuleux butins, emporte le Koh-i-Noor pour en faire un symbole de la force impériale persane. Mais, le sang appelant le sang, de guerres en rivalités familiales et assassinats, la dynastie perse des Afcharides voit quatre souverains se succéder en treize ans. L’on retrouve la trace du diamant à Lahore, au Pakistan, dans les mains de Ranjit Singh, fondateur de l’empire sikh qui s’étendit sur le Pendjab pendant la première moitié du XIXe siècle. La succession est là aussi difficile. Les assassinats laissent le pouvoir à un enfant de cinq ans, Dhulîp Singh, bientôt forcé à accepter la main mise de la Compagnie anglaise des Indes orientales et à céder le Koh-i-Noor à la Couronne britannique. Le dernier râja sikh connaîtra un sort funeste à la cour de la reine Victoria, pendant que le diamant entamera à Londres une nouvelle vie de controverses, racontée cette fois par Anita Anand. Objet de convoitise, emblème de pouvoir, puis aujourd’hui symbole du pillage colonial pour l’Inde qui, après l’Iran, le Pakistan et même les talibans afghans, réclame régulièrement le diamant aux Britanniques, le Koh-i-Noor reflète dans ses facettes de grands pans d’Histoire assez peu racontés, où le faste et la puissance s’affichent dans l’éclat de gemmes par myriades, le tout acquis dans un tel bain de sang à répétition, entre trahisons, tortures et assassinats, que le joyau en est lui-même devenu le réceptacle de persistantes superstitions. Au point que, depuis la mère d’Elizabeth II, personne n’a plus osé porter la couronne où il fut serti en 1936. Pour s’en tenir aux faits connus et non contestables, cet ouvrage historique minutieusement documenté n’en relate pas moins une histoire tellement tumultueuse et colorée qu’elle semble tout droit sortie d’une épopée des plus romanesques. En tous les cas, la morale n’en ressort pas sauve, démontrant que la plus grande malédiction reste de tout temps l’intarissable cupidité et l’inextinguible soif de pouvoir des humains.
Avant de rejoindre les joyaux de la Couronne britannique, le Koh-i-Noor – « montagne de lumière » en persan – a connu une histoire si sanglante que ce diamant d’une dimension et d’une pureté exceptionnelles en a conservé une aura de crainte. Sa réputation doit beaucoup aux diverses mythologies construites au cours des siècles. Mais qu’en est-il vraiment de l’histoire de cette pierre ? William Dalrymple, historien et journaliste d'origine écossaise vivant à Delhi et spécialiste de l'Inde, et Anita Anand, journaliste londonienne d'origine pendjabi, ont entrepris un minutieux travail historique qui, paru il y a quelques années, vient d’être réédité en français. Selon les travaux de Dalrymple, c’est au début du XVIe siècle que l’on trouve les premières traces avérées du fameux diamant. Il orne alors le légendaire trône du Paon de Babur, fondateur de l’empire Moghol et maître de l’Inde du Nord. Il reste la pièce maîtresse du trésor des Moghols durant trois siècles, jusqu’à ce que Nadir Shah, terrible conquérant venu de Perse, ravage l’Inde et, entre autres fabuleux butins, emporte le Koh-i-Noor pour en faire un symbole de la force impériale persane. Mais, le sang appelant le sang, de guerres en rivalités familiales et assassinats, la dynastie perse des Afcharides voit quatre souverains se succéder en treize ans. L’on retrouve la trace du diamant à Lahore, au Pakistan, dans les mains de Ranjit Singh, fondateur de l’empire sikh qui s’étendit sur le Pendjab pendant la première moitié du XIXe siècle. La succession est là aussi difficile. Les assassinats laissent le pouvoir à un enfant de cinq ans, Dhulîp Singh, bientôt forcé à accepter la main mise de la Compagnie anglaise des Indes orientales et à céder le Koh-i-Noor à la Couronne britannique. Le dernier râja sikh connaîtra un sort funeste à la cour de la reine Victoria, pendant que le diamant entamera à Londres une nouvelle vie de controverses, racontée cette fois par Anita Anand. Objet de convoitise, emblème de pouvoir, puis aujourd’hui symbole du pillage colonial pour l’Inde qui, après l’Iran, le Pakistan et même les talibans afghans, réclame régulièrement le diamant aux Britanniques, le Koh-i-Noor reflète dans ses facettes de grands pans d’Histoire assez peu racontés, où le faste et la puissance s’affichent dans l’éclat de gemmes par myriades, le tout acquis dans un tel bain de sang à répétition, entre trahisons, tortures et assassinats, que le joyau en est lui-même devenu le réceptacle de persistantes superstitions. Au point que, depuis la mère d’Elizabeth II, personne n’a plus osé porter la couronne où il fut serti en 1936. Pour s’en tenir aux faits connus et non contestables, cet ouvrage historique minutieusement documenté n’en relate pas moins une histoire tellement tumultueuse et colorée qu’elle semble tout droit sortie d’une épopée des plus romanesques. En tous les cas, la morale n’en ressort pas sauve, démontrant que la plus grande malédiction reste de tout temps l’intarissable cupidité et l’inextinguible soif de pouvoir des humains.
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