Le jardin du mendiant est un recueil de 9 nouvelles portant sur les habitants de Vancouver, et plus particulièrement de Downtown Eastside, un de ses quartiers les plus vieux et aussi les plus pauvres. Elles m’ont plus ou moins touchée, même si dans l’ensemble elles restent impressionnantes de réalisme et du coup pleine d’émotion. On croise toxicomanes, sans-abri, fou, voleur, handicapé et beaucoup beaucoup de solitude.
On y trouve des personnages colorés qui manquent de chance, de soutien, d’aide, d’amour, de considération, mais qui ne s’apitoient pas. On passe par une femme trompée qui choisit de se tourner vers le bénévolat, un simple d’esprit qui connait une amitié passagère, une femme seule persuadée d’avoir rencontré l’amour et qui met tout en œuvre pour le revoir (y compris le malaise cardiaque), un accroc au crack en pleine conversation avec Julius Robert Oppenheimer (mort il y a plus de 50 ans), un grand père qui retrouve son petit-fils dans une situation totalement saugrenue après 15 ans d’absence, ou encore un homme sans attache familiale qui choisit la présence d’un chien...
L’écriture est directe, faite de descriptions évocatrices. On est transporté dans chaque récit avec facilité. Michael Christie capte avec minutie et sobriété la misère sociale, fil conducteur de son recueil.
Le jardin du mendiant est un recueil de 9 nouvelles portant sur les habitants de Vancouver, et plus particulièrement de Downtown Eastside, un de ses quartiers les plus vieux et aussi les plus pauvres. Elles m’ont plus ou moins touchée, même si dans l’ensemble elles restent impressionnantes de réalisme et du coup pleine d’émotion. On croise toxicomanes, sans-abri, fou, voleur, handicapé et beaucoup beaucoup de solitude.
On y trouve des personnages colorés qui manquent de chance, de soutien, d’aide, d’amour, de considération, mais qui ne s’apitoient pas. On passe par une femme trompée qui choisit de se tourner vers le bénévolat, un simple d’esprit qui connait une amitié passagère, une femme seule persuadée d’avoir rencontré l’amour et qui met tout en œuvre pour le revoir (y compris le malaise cardiaque), un accroc au crack en pleine conversation avec Julius Robert Oppenheimer (mort il y a plus de 50 ans), un grand père qui retrouve son petit-fils dans une situation totalement saugrenue après 15 ans d’absence, ou encore un homme sans attache familiale qui choisit la présence d’un chien...
L’écriture est directe, faite de descriptions évocatrices. On est transporté dans chaque récit avec facilité. Michael Christie capte avec minutie et sobriété la misère sociale, fil conducteur de son recueil.