Ce qui fait de ce livre grave et pudique un roman solaire, c'est d'abord le lieu : l'île aux citrons dans la mer intérieure du Japon, qu'il faut gagner en bateau ; et encore, l'image magnifique de l'union de la mer, du ciel et de la lumière : la mer scintillante, illuminée par un incroyable sourire, surplombée par la Maison du Lion, ce lieu de paix où Shizuko a choisi de venir pour vivre pleinement ses derniers jours en attendant la mort.
Avec elle, nous ferons la connaissance des pensionnaires – ses camarades, ses alliés et pour tout dire, sa nouvelle famille – ainsi que de la chienne Rokka qui s'attache à elle pour son plus grand bonheur. En leur compagnie, il y aura aussi les goûters du dimanche où grandit peu à peu son amour de la vie quand on la savoure en même temps qu'un dessert d'enfance, une vie qui aurait le goût de la fleur de tofu, d'une tarte aux pommes ou des mochis-pivoines.
Avec la délicatesse d'écriture que nous lui connaissons dans ses précédents romans, Ogawa Ito entraîne peu à peu Shizuko sur un chemin de poésie dont la mélodie possède la voix grave et conciliante d'un violoncelle ; un chemin apaisé comme pour dire la gratitude d'exister.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

4 Coups de cœur

de nos libraires

LAURA B— Decitre Chambéry

5/5

“ Rapports humains ”

Shizuku 33 ans est en phase terminale d'un cancer. Elle décide de terminer ses jours au sein de "La maison du Lion" un établissement de soins palliatifs. Dit comme ça ce n'est guère gai sauf que Ogawa Ito avec poésie et beauté nous parle des rapports humains, de l'amour et de l'acceptation. A lire

Sandrine Liaume— Decitre Confluence

5/5

“ Se régaler de vivre, tout simplement ”

Quand Shizuku cesse de lutter avec la vie et décide d'aller à sa rencontre selon ses besoins à elle, non ceux des autres ou de la société, chaque instant devient une occasion de célébrer le simple fait de respirer, manger, dormir, embrasser, caresser un chien, boire un café. Vivre ! Le bonheur, au Goûter du Lion, c'est un cœur qui bat dans l'odeur du vent parfumé aux citrons face au bleu tranquille de la mer intérieure. Encore meilleur que "La Papeterie Tsubaki", selon moi.

Sindy K.— Decitre Chambéry

5/5

“ Le Goûter du Lion ”

Ogawa a un don pour traiter les sujets tristes d’une façon infiniment optimiste et lumineuse. A seulement 33 ans, Shizuku se sait condamnée par un cancer en phase terminale. Elle décide alors de finir ses jours à la Maison du Lion, une paisible « maison de fin de vie » située sur la magnifique île aux citrons, dans la mer intérieure du Japon. Ogawa nous livre ici un texte empreint de délicatesse, de gourmandise et de poésie. Comme souvent dans ses romans, la nourriture occupe une place importante : elle est ici prétexte à la nostalgie et au souvenir. Un roman plein de douceur, qui aide à accepter la mort comme faisant partie de la vie.