A travers ce livre, Michel Wieviorka (Directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales) retrace l’histoire du Front National. Il démontre ainsi l’évolution du parti afin de mieux l’appréhender et d’apporter les connaissances qui permettront de s’opposer plus efficacement à celui-ci.
On observe alors l’évolution idéologique du Front National, de ses débuts en 1972, à ce que l’auteur nomme le « Premier Front National » qui débute en 1983, puis du « Deuxième Front National » avec l’arrivée de Marine Le Pen à la tête du parti. Même si les deux thèmes principaux de l’argumentaire du Front National restent toujours présents (immigration et sécurité), de nouvelles thématiques sont mises en avant tandis que d’autres sont écartées. Ces changements répondent à une évolution de l’électorat du Front National mais également à une tentative de « dédiabolisation ».
Cependant, comme l’explique Michel Wieviorka, le Front National, s’il a modifié son discours, n’a pour autant toujours pas abandonné sa théorique « de la haine et du ressentiment ». Aussi, la « rupture complète de la tension fondatrice du FN » et son souhait d’apparaître plus respectable n’a pas eu lieu. La tension entre ses deux composantes est toujours existante. C'est cette rupture qui décidera de l'évolution idéologique du Front National.
Une analyse très intéressante et une lecture que je recommande.
A travers ce livre, Michel Wieviorka (Directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales) retrace l’histoire du Front National. Il démontre ainsi l’évolution du parti afin de mieux l’appréhender et d’apporter les connaissances qui permettront de s’opposer plus efficacement à celui-ci.
On observe alors l’évolution idéologique du Front National, de ses débuts en 1972, à ce que l’auteur nomme le « Premier Front National » qui débute en 1983, puis du « Deuxième Front National » avec l’arrivée de Marine Le Pen à la tête du parti. Même si les deux thèmes principaux de l’argumentaire du Front National restent toujours présents (immigration et sécurité), de nouvelles thématiques sont mises en avant tandis que d’autres sont écartées. Ces changements répondent à une évolution de l’électorat du Front National mais également à une tentative de « dédiabolisation ».
Cependant, comme l’explique Michel Wieviorka, le Front National, s’il a modifié son discours, n’a pour autant toujours pas abandonné sa théorique « de la haine et du ressentiment ». Aussi, la « rupture complète de la tension fondatrice du FN » et son souhait d’apparaître plus respectable n’a pas eu lieu. La tension entre ses deux composantes est toujours existante. C'est cette rupture qui décidera de l'évolution idéologique du Front National.
Une analyse très intéressante et une lecture que je recommande.