Le Clerc Seculier Au Moyen Age. 22eme Congres De La Societe Des Historiens Medievistes De L'Ensignement Superieur Public, 1991

Par : Michel Balard, Collectif

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  • Nombre de pages284
  • FormatMulti-format
  • ISBN979-10-351-0237-1
  • EAN9791035102371
  • Date de parution21/06/2019
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurEditions de la Sorbonne

Résumé

Qu'on n'attende pas ici une étude exhaustive d'un groupe social émietté et diversifié, tant par ses origines, sa formation intellectuelle que par les fonctions exercées par ses membres. Le rapport introductif en souligne les clivages, tout en notant quelques traits communs : la jouissance d'un statut apportant immunité judiciaire et fiscale, mais qui suscite plus de critiques que de considération, en raison de l'écart entre l'idéal évangélique, souvent recherché, et la conduite des clercs, trop souvent relâchée.
Du royaume de France à la Scandinavie, de la péninsule ibérique à Constantinople. surgissent les images contrastées des clergeons de cathédrales, des prêtres-filleuls formant une véritable plèbe ecclésiastique, des curés ruraux mal instruits, des dignitaires de chapitres et des évêques qui s'efforcent, tant bien que mal, de veiller au bon fonctionnement des institutions, de contrôler les mours du clergé et de lui assurer une médiocre formation continue, afin qu'il puisse mieux répondre à l'idéal sacerdotal.
Les diverses communications qui suivent cherchent donc à préciser l'image du clerc dans la société médiévale, le recrutement, la formation, le ministère pastoral, à comprendre aussi comment, par delà la diversité des fonctions et les distances sociales, les clercs séculiers forment un corps, le cotus clericorum, qui se regroupe dans des confréries ou dans des quartiers urbains spécifiques, étudiés par notre regretté collègue, Jean-Charles Picard, dont ce fut l'une des dernières interventions parmi nous.
Si un ouvrage d'ensemble sur le clergé séculier au Moyen Âge est encore prématuré, il faut souhaiter que les contributions ici réunies permettent au lecteur de mieux comprendre la vie foisonnante d'un groupe essentiel de la société médiévale, dans ses idéaux comme dans ses contradictions.
Qu'on n'attende pas ici une étude exhaustive d'un groupe social émietté et diversifié, tant par ses origines, sa formation intellectuelle que par les fonctions exercées par ses membres. Le rapport introductif en souligne les clivages, tout en notant quelques traits communs : la jouissance d'un statut apportant immunité judiciaire et fiscale, mais qui suscite plus de critiques que de considération, en raison de l'écart entre l'idéal évangélique, souvent recherché, et la conduite des clercs, trop souvent relâchée.
Du royaume de France à la Scandinavie, de la péninsule ibérique à Constantinople. surgissent les images contrastées des clergeons de cathédrales, des prêtres-filleuls formant une véritable plèbe ecclésiastique, des curés ruraux mal instruits, des dignitaires de chapitres et des évêques qui s'efforcent, tant bien que mal, de veiller au bon fonctionnement des institutions, de contrôler les mours du clergé et de lui assurer une médiocre formation continue, afin qu'il puisse mieux répondre à l'idéal sacerdotal.
Les diverses communications qui suivent cherchent donc à préciser l'image du clerc dans la société médiévale, le recrutement, la formation, le ministère pastoral, à comprendre aussi comment, par delà la diversité des fonctions et les distances sociales, les clercs séculiers forment un corps, le cotus clericorum, qui se regroupe dans des confréries ou dans des quartiers urbains spécifiques, étudiés par notre regretté collègue, Jean-Charles Picard, dont ce fut l'une des dernières interventions parmi nous.
Si un ouvrage d'ensemble sur le clergé séculier au Moyen Âge est encore prématuré, il faut souhaiter que les contributions ici réunies permettent au lecteur de mieux comprendre la vie foisonnante d'un groupe essentiel de la société médiévale, dans ses idéaux comme dans ses contradictions.