J’ai lu bien des romans de Carole Trébor dont j’apprécie le travail. Cette série est magnifiquement pensée sur la condition des femmes dans les années 1920 et leurs combats pour la liberté d’avoir le choix de leur vie.
Mars 1924.
Jeanne Loiseau, 13 ans rêve de devenir médecin et sait qu’elle va devoir se battre pour y arriver, pour prouver qu’elle a autant sa place que les garçons dans ce métier. Le jeudi, Jeanne va chez sa tante et son oncle qui tiennent une pharmacie. De mystérieux vols sans effractions poussent Jeanne à mener l’enquête. Une course contre la montre
qui la conduit du quartier des artistes aux catacombes de Paris et à une bande de gamins des rues.
Jeanne arrivera-t-elle à sauver Antoine, son ami avant qu’il ne soit trop tard ?
Aidé de son père docteur, Jeanne lutte contre les injustices et les préjugés de son époque, une époque en pleine évolution. Les filles ont enfin le droit de faire des études supérieures mais doivent se battre pour faire évoluer les mentalités des anciennes générations et celles des hommes pour qui la place d’une femme est au foyer ou qui aide leur mari dans leur commerce sans recevoir de salaire. Sous la tutelle paternelle, elle se résignent ou se révoltent. A Paris, c’est aussi les quartiers populaire où la misère pousse les gens à tout pour s’en sortir, il n’y a plus de morale quand personne ne vous écoutent ou cherchent à vous comprendre.
A travers Jeanne, se joue le combat pour le droit d’exister dans un monde où règnent les hommes !
L’enquête des voleurs est secondaire par rapport au féminisme qui est le point central de ce premier tome. Carole Trébor décrit de manière très précise la vie des femme et ce peu importe leur rang social dans l’entre-deux-guerres. On sent que les choses bougent, que cette époque où les femmes sont soumises est sur le point de basculer.
Très documenté, ce premier tome aborde différents sujets tels la liberté des femmes, leur place dans la société, l’éducation, l’accès aux soins, les maladies, les différentes classes sociales, la vie dans les quartiers populaires… Agrémentés de notes explicatives en bas de page.
Une série soignée jusque dans les moindres détails avec cet aspect élégant, raffiné et luxueux, ses rabats dévoilant le plan de Paris des années 1920 et la photo sépia de la famille Loiseau. Les illustrations sont fines, précises et magnifiques. La partie « Pour en savoir plus » comprenant la fiche d’identité de « Kiki de Montparnasse » permet d’en apprendre plus sur cette femme avide de liberté et féministe.
Un roman féministe qui montre aux enfants d’aujourd’hui le statut des femmes et leur combat pour s’affranchir de l’autorité patriarcale mais aussi les rares personnes soutenant cette lutte à l’égalité des droits et à l’indépendance des individus.
Un très beau roman jeunesse qui révèlent les rêves d’une génération en quête de liberté !
J’ai lu bien des romans de Carole Trébor dont j’apprécie le travail. Cette série est magnifiquement pensée sur la condition des femmes dans les années 1920 et leurs combats pour la liberté d’avoir le choix de leur vie.
Mars 1924.
Jeanne Loiseau, 13 ans rêve de devenir médecin et sait qu’elle va devoir se battre pour y arriver, pour prouver qu’elle a autant sa place que les garçons dans ce métier. Le jeudi, Jeanne va chez sa tante et son oncle qui tiennent une pharmacie. De mystérieux vols sans effractions poussent Jeanne à mener l’enquête. Une course contre la montre qui la conduit du quartier des artistes aux catacombes de Paris et à une bande de gamins des rues.
Jeanne arrivera-t-elle à sauver Antoine, son ami avant qu’il ne soit trop tard ?
Aidé de son père docteur, Jeanne lutte contre les injustices et les préjugés de son époque, une époque en pleine évolution. Les filles ont enfin le droit de faire des études supérieures mais doivent se battre pour faire évoluer les mentalités des anciennes générations et celles des hommes pour qui la place d’une femme est au foyer ou qui aide leur mari dans leur commerce sans recevoir de salaire. Sous la tutelle paternelle, elle se résignent ou se révoltent. A Paris, c’est aussi les quartiers populaire où la misère pousse les gens à tout pour s’en sortir, il n’y a plus de morale quand personne ne vous écoutent ou cherchent à vous comprendre.
A travers Jeanne, se joue le combat pour le droit d’exister dans un monde où règnent les hommes !
L’enquête des voleurs est secondaire par rapport au féminisme qui est le point central de ce premier tome. Carole Trébor décrit de manière très précise la vie des femme et ce peu importe leur rang social dans l’entre-deux-guerres. On sent que les choses bougent, que cette époque où les femmes sont soumises est sur le point de basculer.
Très documenté, ce premier tome aborde différents sujets tels la liberté des femmes, leur place dans la société, l’éducation, l’accès aux soins, les maladies, les différentes classes sociales, la vie dans les quartiers populaires… Agrémentés de notes explicatives en bas de page.
Une série soignée jusque dans les moindres détails avec cet aspect élégant, raffiné et luxueux, ses rabats dévoilant le plan de Paris des années 1920 et la photo sépia de la famille Loiseau. Les illustrations sont fines, précises et magnifiques. La partie « Pour en savoir plus » comprenant la fiche d’identité de « Kiki de Montparnasse » permet d’en apprendre plus sur cette femme avide de liberté et féministe.
Un roman féministe qui montre aux enfants d’aujourd’hui le statut des femmes et leur combat pour s’affranchir de l’autorité patriarcale mais aussi les rares personnes soutenant cette lutte à l’égalité des droits et à l’indépendance des individus.