Le bien des pauvres. La consommation populaire en Avignon (1600-1800)
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- Nombre de pages287
- FormatPDF
- ISBN979-10-267-0485-0
- EAN9791026704850
- Date de parution06/11/2016
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille7 Mo
- Infos supplémentairespdf
- ÉditeurEditions Champ Vallon
Résumé
Le bien des pauvres, ce sont leurs vêtements, leurs bijoux, leurs ustensiles de cuisine, leur vaisselle de table ou encore leur literie. Bref, tout ce monde banal qui composait le cadre de la vie quotidienne sous l'Ancien Régime. Si nous connaissons assez bien le patrimoine des riches, celui des pauvres dans sa globalité reste largement inconnu. Ce livre vise à réparer cette distorsion de l'historiographie.
Il explore un fond massif, les archives du mont-de-piété d'Avignon, institution unique dans la France des temps modernes : de 1600 à 1800, on conserve la trace du passage de plus de 600 000 Avignonnais et du dépôt de près d'un million d'objets. Jeanne Carême est la première femme de cette longue cohorte. Son portrait introduit au portrait de groupe, celui des gens de peu : portefaix du Rhône, jardiniers de l'intra-muros, artisans de la soie, courtières et fripiers juifs.
Tous participent à une économie souterraine où le mont tient une place centrale, à la fois institution d'assistance transformée en établissement de crédit et centre d'échanges de fripe et de brocante. Derrière les objets il y a surtout les femmes qui jouent un grand rôle dans la naissance de la consommation populaire. Il y a encore des gestes, des manières de vivre et de sentir, de cuisiner, de dormir, de s'éclairer.
Il y a enfin des manières de s'habiller et de paraître. Ce livre montre comment le jeu des apparences se met en place, subtilement à travers des petits riens, des retouches dans les formes, des jeux d'accessoires. Les tissus changent et se renouvellent ainsi que les formes et les coupes. Avec les indiennes et le piqué s'esquisse ce qui deviendra le costume provençal. Et la mode ne touche pas seulement le domaine vestimentaire : c'est toute la culture matérielle d'autrefois qui, sur deux siècles, évolue tantôt rapidement tantôt subrepticement.
Avec l'émergence d'une consommation populaire, il convient de s'interroger à la veille de la Révolution, le luxe et le superflu ne seraient-ils donc plus réservés aux riches ?Madeleine Ferrières est professeur d'histoire moderne et chercheur rattaché à la Maison des Sciences de l'Homme d'Aix-en-Provence. Spécialiste d'histoire culturelle, elle a publié Une histoire des peurs alimentaires, du Moyen Âge à l'époque moderne (Le Seuil, 2002).
Il explore un fond massif, les archives du mont-de-piété d'Avignon, institution unique dans la France des temps modernes : de 1600 à 1800, on conserve la trace du passage de plus de 600 000 Avignonnais et du dépôt de près d'un million d'objets. Jeanne Carême est la première femme de cette longue cohorte. Son portrait introduit au portrait de groupe, celui des gens de peu : portefaix du Rhône, jardiniers de l'intra-muros, artisans de la soie, courtières et fripiers juifs.
Tous participent à une économie souterraine où le mont tient une place centrale, à la fois institution d'assistance transformée en établissement de crédit et centre d'échanges de fripe et de brocante. Derrière les objets il y a surtout les femmes qui jouent un grand rôle dans la naissance de la consommation populaire. Il y a encore des gestes, des manières de vivre et de sentir, de cuisiner, de dormir, de s'éclairer.
Il y a enfin des manières de s'habiller et de paraître. Ce livre montre comment le jeu des apparences se met en place, subtilement à travers des petits riens, des retouches dans les formes, des jeux d'accessoires. Les tissus changent et se renouvellent ainsi que les formes et les coupes. Avec les indiennes et le piqué s'esquisse ce qui deviendra le costume provençal. Et la mode ne touche pas seulement le domaine vestimentaire : c'est toute la culture matérielle d'autrefois qui, sur deux siècles, évolue tantôt rapidement tantôt subrepticement.
Avec l'émergence d'une consommation populaire, il convient de s'interroger à la veille de la Révolution, le luxe et le superflu ne seraient-ils donc plus réservés aux riches ?Madeleine Ferrières est professeur d'histoire moderne et chercheur rattaché à la Maison des Sciences de l'Homme d'Aix-en-Provence. Spécialiste d'histoire culturelle, elle a publié Une histoire des peurs alimentaires, du Moyen Âge à l'époque moderne (Le Seuil, 2002).
Le bien des pauvres, ce sont leurs vêtements, leurs bijoux, leurs ustensiles de cuisine, leur vaisselle de table ou encore leur literie. Bref, tout ce monde banal qui composait le cadre de la vie quotidienne sous l'Ancien Régime. Si nous connaissons assez bien le patrimoine des riches, celui des pauvres dans sa globalité reste largement inconnu. Ce livre vise à réparer cette distorsion de l'historiographie.
Il explore un fond massif, les archives du mont-de-piété d'Avignon, institution unique dans la France des temps modernes : de 1600 à 1800, on conserve la trace du passage de plus de 600 000 Avignonnais et du dépôt de près d'un million d'objets. Jeanne Carême est la première femme de cette longue cohorte. Son portrait introduit au portrait de groupe, celui des gens de peu : portefaix du Rhône, jardiniers de l'intra-muros, artisans de la soie, courtières et fripiers juifs.
Tous participent à une économie souterraine où le mont tient une place centrale, à la fois institution d'assistance transformée en établissement de crédit et centre d'échanges de fripe et de brocante. Derrière les objets il y a surtout les femmes qui jouent un grand rôle dans la naissance de la consommation populaire. Il y a encore des gestes, des manières de vivre et de sentir, de cuisiner, de dormir, de s'éclairer.
Il y a enfin des manières de s'habiller et de paraître. Ce livre montre comment le jeu des apparences se met en place, subtilement à travers des petits riens, des retouches dans les formes, des jeux d'accessoires. Les tissus changent et se renouvellent ainsi que les formes et les coupes. Avec les indiennes et le piqué s'esquisse ce qui deviendra le costume provençal. Et la mode ne touche pas seulement le domaine vestimentaire : c'est toute la culture matérielle d'autrefois qui, sur deux siècles, évolue tantôt rapidement tantôt subrepticement.
Avec l'émergence d'une consommation populaire, il convient de s'interroger à la veille de la Révolution, le luxe et le superflu ne seraient-ils donc plus réservés aux riches ?Madeleine Ferrières est professeur d'histoire moderne et chercheur rattaché à la Maison des Sciences de l'Homme d'Aix-en-Provence. Spécialiste d'histoire culturelle, elle a publié Une histoire des peurs alimentaires, du Moyen Âge à l'époque moderne (Le Seuil, 2002).
Il explore un fond massif, les archives du mont-de-piété d'Avignon, institution unique dans la France des temps modernes : de 1600 à 1800, on conserve la trace du passage de plus de 600 000 Avignonnais et du dépôt de près d'un million d'objets. Jeanne Carême est la première femme de cette longue cohorte. Son portrait introduit au portrait de groupe, celui des gens de peu : portefaix du Rhône, jardiniers de l'intra-muros, artisans de la soie, courtières et fripiers juifs.
Tous participent à une économie souterraine où le mont tient une place centrale, à la fois institution d'assistance transformée en établissement de crédit et centre d'échanges de fripe et de brocante. Derrière les objets il y a surtout les femmes qui jouent un grand rôle dans la naissance de la consommation populaire. Il y a encore des gestes, des manières de vivre et de sentir, de cuisiner, de dormir, de s'éclairer.
Il y a enfin des manières de s'habiller et de paraître. Ce livre montre comment le jeu des apparences se met en place, subtilement à travers des petits riens, des retouches dans les formes, des jeux d'accessoires. Les tissus changent et se renouvellent ainsi que les formes et les coupes. Avec les indiennes et le piqué s'esquisse ce qui deviendra le costume provençal. Et la mode ne touche pas seulement le domaine vestimentaire : c'est toute la culture matérielle d'autrefois qui, sur deux siècles, évolue tantôt rapidement tantôt subrepticement.
Avec l'émergence d'une consommation populaire, il convient de s'interroger à la veille de la Révolution, le luxe et le superflu ne seraient-ils donc plus réservés aux riches ?Madeleine Ferrières est professeur d'histoire moderne et chercheur rattaché à la Maison des Sciences de l'Homme d'Aix-en-Provence. Spécialiste d'histoire culturelle, elle a publié Une histoire des peurs alimentaires, du Moyen Âge à l'époque moderne (Le Seuil, 2002).