Larves de vie

Par : Christine Gosselin
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages152
  • FormatePub
  • ISBN978-2-925087-35-9
  • EAN9782925087359
  • Date de parution06/04/2021
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille6 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurHamac

Résumé

Personne ne reste indifférent aux insectes. On veut les chasser, les capturer, les libérer ou même les tuer. Que faire lorsqu'ils ont pris possession de notre âme? « Mon corps ne m'appartient plus. Je suis une terre colonisée, envahie par les insectes. Je suis enterrée, mais toujours vivante. J'ai beau les maudire, je leur ressemble : nous sommes otages, ensemble. L'anxiété ronge mon esprit au rythme de mes fourmis.
Je me gave, je me laisse mourir de faim mais ne tue pas les vers dans mon estomac. Mes cicatrices sont les sentiers des punaises, qui mènent à mon absence d'amour-propre. J'implore l'amour même si la mante religieuse me confesse que je ne pourrai jamais créer la vie. Je n'en parle à personne et tente de me convaincre que l'on vit tous avec nos créatures, hantés par nos démons qui s'incrustent partout.
Je pousse croche, mais m'épanouis sauvage et audacieuse. Aimante et aimée. »
Personne ne reste indifférent aux insectes. On veut les chasser, les capturer, les libérer ou même les tuer. Que faire lorsqu'ils ont pris possession de notre âme? « Mon corps ne m'appartient plus. Je suis une terre colonisée, envahie par les insectes. Je suis enterrée, mais toujours vivante. J'ai beau les maudire, je leur ressemble : nous sommes otages, ensemble. L'anxiété ronge mon esprit au rythme de mes fourmis.
Je me gave, je me laisse mourir de faim mais ne tue pas les vers dans mon estomac. Mes cicatrices sont les sentiers des punaises, qui mènent à mon absence d'amour-propre. J'implore l'amour même si la mante religieuse me confesse que je ne pourrai jamais créer la vie. Je n'en parle à personne et tente de me convaincre que l'on vit tous avec nos créatures, hantés par nos démons qui s'incrustent partout.
Je pousse croche, mais m'épanouis sauvage et audacieuse. Aimante et aimée. »