La Vie précieuse

Par : Yrsa Daley-Ward

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  • Nombre de pages256
  • FormatePub
  • ISBN978-2-413-06080-2
  • EAN9782413060802
  • Date de parution07/02/2024
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurLa Croisée

Résumé

Années 80 dans le nord de l'Angleterre. Yrsa grandit avec son frère Roo et sa mère infirmière, dans un quotidien que leurs rêveries d'enfants illuminent. Démunie, leur mère les confie à leurs grands-parents, membres de l'Église Adventiste du 7eme jour. Au fil des ans, tiraillée entre une éducation rigoriste et ses désirs naissants, Yrsa subit, de façon insidieuse puis frontale et traumatique, l'emprise des hommes sur son corps transformé.  Le récit d'Yrsa est le contrepied poétique et touchant au male gaze, par la voix mutante (traduite par Julia Kerninon) d'une enfant, d'une soeur, d'une ado, d'une escort, d'une poétesse dans l'âme, d'une femme en plein empowerment.  Véritable expérience de lecture, jouant avec les formes, la page, la typographie, La Vie précieuse est un ultra-moderne récit de formation, qui rappelle les effets de composition cinglants de la réalisatrice Michaela Coel (série I May Destroy You) et les envolées pleines de vie et de rage de Kae Tempest.
Libre, déterminée, militante féministe et intersectionnelle, Yrsa Daley-Ward a imposé sa voix dans le monde entier, saluée par le Pen Prize du meilleur roman autobiographique.
Années 80 dans le nord de l'Angleterre. Yrsa grandit avec son frère Roo et sa mère infirmière, dans un quotidien que leurs rêveries d'enfants illuminent. Démunie, leur mère les confie à leurs grands-parents, membres de l'Église Adventiste du 7eme jour. Au fil des ans, tiraillée entre une éducation rigoriste et ses désirs naissants, Yrsa subit, de façon insidieuse puis frontale et traumatique, l'emprise des hommes sur son corps transformé.  Le récit d'Yrsa est le contrepied poétique et touchant au male gaze, par la voix mutante (traduite par Julia Kerninon) d'une enfant, d'une soeur, d'une ado, d'une escort, d'une poétesse dans l'âme, d'une femme en plein empowerment.  Véritable expérience de lecture, jouant avec les formes, la page, la typographie, La Vie précieuse est un ultra-moderne récit de formation, qui rappelle les effets de composition cinglants de la réalisatrice Michaela Coel (série I May Destroy You) et les envolées pleines de vie et de rage de Kae Tempest.
Libre, déterminée, militante féministe et intersectionnelle, Yrsa Daley-Ward a imposé sa voix dans le monde entier, saluée par le Pen Prize du meilleur roman autobiographique.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Coup de poing
Un livre, un récit coup de poing. ce récit nous livre le rapport à ses relations, à sa mère, à son frère, à son beau père, mais aussi d'autres passent dans le récit par l'expérience, de la drogue, de l'alcool, de la prostitution, d'une sexualité sans âme. La vie précieuse comme pour éviter de tomber dans un trou noir. Une vie compliquée par son apparence des son adolescence, un rapport au corps sexualisé, une fracture aux autres, avec soi, avec son appartenance, ses relations sociales. Un livre coup de poing qui livre un destin qu'elle subit. La vie précieuse est un récit et également de la poésie, comme une possibilité créatrice de vie. Une trajectoire de vie sans finalité claire, sans but autre que continuer à vivre – une vie que l’on veut continuer sans savoir comment ni en vue de quoi. Une belle découverte, un livre marquant. La vie précieuse (The Terrible)
Un livre, un récit coup de poing. ce récit nous livre le rapport à ses relations, à sa mère, à son frère, à son beau père, mais aussi d'autres passent dans le récit par l'expérience, de la drogue, de l'alcool, de la prostitution, d'une sexualité sans âme. La vie précieuse comme pour éviter de tomber dans un trou noir. Une vie compliquée par son apparence des son adolescence, un rapport au corps sexualisé, une fracture aux autres, avec soi, avec son appartenance, ses relations sociales. Un livre coup de poing qui livre un destin qu'elle subit. La vie précieuse est un récit et également de la poésie, comme une possibilité créatrice de vie. Une trajectoire de vie sans finalité claire, sans but autre que continuer à vivre – une vie que l’on veut continuer sans savoir comment ni en vue de quoi. Une belle découverte, un livre marquant. La vie précieuse (The Terrible)
Un livre étonnant et marquant, qui se dévore d’une traite. Coup de coeur.
Après des débuts difficiles comme actrice et mannequin, la Britannique Yrsa Daley-Ward s’est fait connaître avec Bone, un recueil de poésie en spoken word, cette technique qui joue sur les sonorités et le rythme pour oraliser et musicaliser un texte. Cinq ans plus tard, en 2019, son autobiographie The Terrible, elle aussi très originalement stylisée, remportait le PEN/Ackerley Prize. Ce livre est aujourd’hui traduit en français sous le titre La vie précieuse. Née d’une mère jamaïcaine et d’un père nigérian qui l’a abandonnée à la naissance, Yrsa grandit sur fond de discrimination raciale dans l’Angleterre des années 1990. Sa mère infirmière de nuit menant une vie instable et difficile, ce sont ses grands-parents, membres intégristes de l’Église adventiste du septième jour, qui, de ses sept à onze ans, l’élèvent avec son frère Little Roo dans l’outrance rigoriste de leur cadre moral et religieux. Le contraste est absolu avec la vie bohème et l’indépendance totale que les deux enfants retrouvent à leur retour chez leur mère. Leur parcours d’adolescents s’avère alors chaotique, entre drogue mais aussi prostitution pour Yrsa, alors que la précarité et son tempérament – « le terrible » dont elle raconte les frasques et les éclats comme s’il était une créature autonome en elle – la jettent dans une errance de tous les excès. Heureusement, du pire finit quand même par jaillir la lumière, lorsque la poésie devient son exutoire et sa bouée de sauvetage. L’écriture d’Yrsa a la fluorescence d’un diamant noir. Elle irradie du fond de l’obscurité, accroche la lumière aux arêtes vives d’une voix qui a trouvé dans la stylisation poétique un mode d’expression aussi viscéral qu’élégant, frontal mais jamais cru, mêlant le silex de sa lucidité d’adulte à la tendreté de son ressenti d’enfant, pour un récit sombre où triomphent malgré tout espoir et résilience. Entre prose et vers libres, l’oralité poétique du texte sait si bien jouer du rythme des mots et de la mise en page, de ruptures en ellipses et accélérations, de passages développés en fragments lapidaires, variant autant les effets sonores que visuels au gré d’une composition de pages variée et inventive, que d’emblée captivé par la sincérité, la force et l’originalité du récit, l’on y plonge dès son exergue déjà singulier pour ne plus en émerger avant son point final, surpris, impressionné, conquis. En trouvant dans l’écriture le palissage qui manquait à son existence de plante poussée sauvagement dans une marge sociale et familiale, Yrsa Daley-Ward est aussi devenue une alchimiste des sentiments et des sensations, transmutés ici en une oeuvre poétique et littéraire réellement belle et singulière, puissante et profonde. Un livre étonnant et marquant, qui se dévore d’une traite. Coup de coeur.
Après des débuts difficiles comme actrice et mannequin, la Britannique Yrsa Daley-Ward s’est fait connaître avec Bone, un recueil de poésie en spoken word, cette technique qui joue sur les sonorités et le rythme pour oraliser et musicaliser un texte. Cinq ans plus tard, en 2019, son autobiographie The Terrible, elle aussi très originalement stylisée, remportait le PEN/Ackerley Prize. Ce livre est aujourd’hui traduit en français sous le titre La vie précieuse. Née d’une mère jamaïcaine et d’un père nigérian qui l’a abandonnée à la naissance, Yrsa grandit sur fond de discrimination raciale dans l’Angleterre des années 1990. Sa mère infirmière de nuit menant une vie instable et difficile, ce sont ses grands-parents, membres intégristes de l’Église adventiste du septième jour, qui, de ses sept à onze ans, l’élèvent avec son frère Little Roo dans l’outrance rigoriste de leur cadre moral et religieux. Le contraste est absolu avec la vie bohème et l’indépendance totale que les deux enfants retrouvent à leur retour chez leur mère. Leur parcours d’adolescents s’avère alors chaotique, entre drogue mais aussi prostitution pour Yrsa, alors que la précarité et son tempérament – « le terrible » dont elle raconte les frasques et les éclats comme s’il était une créature autonome en elle – la jettent dans une errance de tous les excès. Heureusement, du pire finit quand même par jaillir la lumière, lorsque la poésie devient son exutoire et sa bouée de sauvetage. L’écriture d’Yrsa a la fluorescence d’un diamant noir. Elle irradie du fond de l’obscurité, accroche la lumière aux arêtes vives d’une voix qui a trouvé dans la stylisation poétique un mode d’expression aussi viscéral qu’élégant, frontal mais jamais cru, mêlant le silex de sa lucidité d’adulte à la tendreté de son ressenti d’enfant, pour un récit sombre où triomphent malgré tout espoir et résilience. Entre prose et vers libres, l’oralité poétique du texte sait si bien jouer du rythme des mots et de la mise en page, de ruptures en ellipses et accélérations, de passages développés en fragments lapidaires, variant autant les effets sonores que visuels au gré d’une composition de pages variée et inventive, que d’emblée captivé par la sincérité, la force et l’originalité du récit, l’on y plonge dès son exergue déjà singulier pour ne plus en émerger avant son point final, surpris, impressionné, conquis. En trouvant dans l’écriture le palissage qui manquait à son existence de plante poussée sauvagement dans une marge sociale et familiale, Yrsa Daley-Ward est aussi devenue une alchimiste des sentiments et des sensations, transmutés ici en une oeuvre poétique et littéraire réellement belle et singulière, puissante et profonde. Un livre étonnant et marquant, qui se dévore d’une traite. Coup de coeur.