La vie et la philosophie de Schopenhauer. Le bonheur dans le pessimisme

Par : Adolphe Bossert, Jean Bourdeau, Edouard Rod
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  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-38626-328-6
  • EAN9782386263286
  • Date de parution13/11/2024
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurEditions Le Mono

Résumé

La pensée du grand philosophe allemand Schopenhauer a eu une influence importante sur de nombreux écrivains, artistes et philosophes. Le premier problème que soulève l'étude de Schopenhauer, c'est celui du rapport entre sa philosophie et sa vie. Même si sa philosophie est jugée pessimiste, sa vie n'eut rien de particulièrement malheureux : elle fut, jusqu'à un âge avancé, celle d'un homme un peu excentrique si l'on veut, mais en somme pareil à la plupart des autres.
Il avait un goût prononcé pour l'étude : après avoir été contrarié pendant un temps assez court, il put le satisfaire, d'autant plus que son père l'avait laissé dans une honnête aisance. Cette aisance, il l'appréciait vivement, n'étant point de ceux qui croient la pauvreté nécessaire à l'homme de pensée, comprenant très bien, au contraire, que s'il avait eu à pourvoir aux nécessités matérielles de son existence, il n'aurait point pu travailler librement comme il le fit.
Quoiqu'il conclût, théoriquement, à la nécessité de l'ascétisme, il ne se condamna pas à le pratiquer : il évita, c'est vrai, de se marier, et par principe ; mais il ne résista pas aux ruses du génie de l'espèce, et il eut un fils naturel. Cet accident le mettait en contradiction flagrante avec lui-même. Il ne s'en affligea pas outre mesure, et si sa jeunesse et sa maturité ne furent pas d'un Don Juan, du moins ne furent-elles pas sevrées de plaisirs.
Le succès lui semblait aussi vain que les autres vanités humaines; pourtant, il voulut tirer parti de son talent...
La pensée du grand philosophe allemand Schopenhauer a eu une influence importante sur de nombreux écrivains, artistes et philosophes. Le premier problème que soulève l'étude de Schopenhauer, c'est celui du rapport entre sa philosophie et sa vie. Même si sa philosophie est jugée pessimiste, sa vie n'eut rien de particulièrement malheureux : elle fut, jusqu'à un âge avancé, celle d'un homme un peu excentrique si l'on veut, mais en somme pareil à la plupart des autres.
Il avait un goût prononcé pour l'étude : après avoir été contrarié pendant un temps assez court, il put le satisfaire, d'autant plus que son père l'avait laissé dans une honnête aisance. Cette aisance, il l'appréciait vivement, n'étant point de ceux qui croient la pauvreté nécessaire à l'homme de pensée, comprenant très bien, au contraire, que s'il avait eu à pourvoir aux nécessités matérielles de son existence, il n'aurait point pu travailler librement comme il le fit.
Quoiqu'il conclût, théoriquement, à la nécessité de l'ascétisme, il ne se condamna pas à le pratiquer : il évita, c'est vrai, de se marier, et par principe ; mais il ne résista pas aux ruses du génie de l'espèce, et il eut un fils naturel. Cet accident le mettait en contradiction flagrante avec lui-même. Il ne s'en affligea pas outre mesure, et si sa jeunesse et sa maturité ne furent pas d'un Don Juan, du moins ne furent-elles pas sevrées de plaisirs.
Le succès lui semblait aussi vain que les autres vanités humaines; pourtant, il voulut tirer parti de son talent...