La traversée de l'été

Par : Truman Capote

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  • Nombre de pages220
  • FormatePub
  • ISBN2-246-85977-8
  • EAN9782246859772
  • Date de parution13/09/2006
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille588 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurGrasset

Résumé

Une histoire d'amour, le temps d'un été, entre Grady, une jeune fille de la haute société qui décide de ne pas accompagner ses riches parents en Europe et Clyde, un jeune juif mécanicien, sur fond d'Upper east side et de canicule. Une fois les parents partis, les deux jeunes gens passent des semaines d'amour dans l'appartement, avec vue sur Central Park. Lors d'une visite dans la famille de Clyde, Grady apprend que sa soeur récemment décédée n'avait jamais été à l'école car elle avait le coeur fragile et préférait fréquenter les garages du quartier et exercer ses surprenants talents de mécanicienne.
Là le roman bascule. Grady prise dans le vertige de l'amour, au mépris des conséquences, se rebelle comme une petite fille gâtée et épouse Clyde. Confrontée à sa famille... L'auteur précipite nos protagonistes d'un coup d'accélérateur impatient du haut du pont de Queensborough à bord d'une décapotable... « C'est une histoire naturaliste, comme, au fond, tous les bons romans. Comme ceux de Fitzgerald.
Je me demande si, dans cette jeune fille de la bonne société new-yorkaise se mariant par provocation avec un gardien de parking, ce n'est pas le motif fitzgeraldien, le sentiment découlant du social, qui l'a fait rejeter par Capote. Jusque là, chez lui, et encore dans La Harpe d'herbe, le social n'a aucune importance relativement au sentiment, folle du logis sudiste qui radote avec un génie plus comparable à celui de Tennessee Williams.
Et puis, chez Fitzgerald, les femmes sont intelligentes, ou méchantes, ou destructrices, mais décidées, tandis que les hommes sont timides, ou tricheurs, en tout cas fêlés ; le contraire de Capote. » Charles Dantzig
Une histoire d'amour, le temps d'un été, entre Grady, une jeune fille de la haute société qui décide de ne pas accompagner ses riches parents en Europe et Clyde, un jeune juif mécanicien, sur fond d'Upper east side et de canicule. Une fois les parents partis, les deux jeunes gens passent des semaines d'amour dans l'appartement, avec vue sur Central Park. Lors d'une visite dans la famille de Clyde, Grady apprend que sa soeur récemment décédée n'avait jamais été à l'école car elle avait le coeur fragile et préférait fréquenter les garages du quartier et exercer ses surprenants talents de mécanicienne.
Là le roman bascule. Grady prise dans le vertige de l'amour, au mépris des conséquences, se rebelle comme une petite fille gâtée et épouse Clyde. Confrontée à sa famille... L'auteur précipite nos protagonistes d'un coup d'accélérateur impatient du haut du pont de Queensborough à bord d'une décapotable... « C'est une histoire naturaliste, comme, au fond, tous les bons romans. Comme ceux de Fitzgerald.
Je me demande si, dans cette jeune fille de la bonne société new-yorkaise se mariant par provocation avec un gardien de parking, ce n'est pas le motif fitzgeraldien, le sentiment découlant du social, qui l'a fait rejeter par Capote. Jusque là, chez lui, et encore dans La Harpe d'herbe, le social n'a aucune importance relativement au sentiment, folle du logis sudiste qui radote avec un génie plus comparable à celui de Tennessee Williams.
Et puis, chez Fitzgerald, les femmes sont intelligentes, ou méchantes, ou destructrices, mais décidées, tandis que les hommes sont timides, ou tricheurs, en tout cas fêlés ; le contraire de Capote. » Charles Dantzig

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 5 notes dont 2 avis lecteurs
Un premier roman étonnant de maturité et de finesse psychologique
A l’été de ses dix-sept ans, Grady McNeil refuse d’accompagner ses parents en voyage en Europe, préférant rester seule à New York. Enfin, pas tout à fait seule, puisque la riche jeune fille fréquente en secret le modeste gardien d’un parking de Broadway. Entre la passionnée Grady et le nonchalant Clyde, l’idylle n’est pas sans nuages, et, l’été passant, le jeune couple s’achemine peu à peu vers le drame. Premier roman écrit par Truman Capote à l’âge de dix-neuf ans, La traversée de l’été impressionne par la maturité et la finesse psychologique qu’il dénote. L’on est aussi frappé de voir germer dans cette première œuvre bien des ingrédients du futur Petit déjeuner chez Tiffany, l’auteur semblant fasciné par les parcours désespérés de personnages libres et épris d’absolu, blessés dans la poursuite de passions qui les marginalisent définitivement. Grady et Tiffany sont toutes deux de très jeunes et fragiles filles de la bourgeoisie américaine, pleines d’aspirations anticonformistes qui les prédestinent au mal de vivre, voire au drame ultime lorsque les contraintes de la réalité et de leur milieu menacent de leur couper les ailes. Ainsi, si Tiffany réussit à traîner son spleen au fil d’une existence fantasque de papillon de nuit, Grady a tout de la fureur de vivre destructrice de James Dean. Ce livre posthume, rédigé en 1943 et retrouvé par miracle quelque soixante ans plus tard, n’avait pas été jugé digne d’être publié par son auteur. Pourtant, aussi concis et efficace que subtil et nuancé, il dévoile déjà le talent du grand écrivain que fut Truman Capote.
A l’été de ses dix-sept ans, Grady McNeil refuse d’accompagner ses parents en voyage en Europe, préférant rester seule à New York. Enfin, pas tout à fait seule, puisque la riche jeune fille fréquente en secret le modeste gardien d’un parking de Broadway. Entre la passionnée Grady et le nonchalant Clyde, l’idylle n’est pas sans nuages, et, l’été passant, le jeune couple s’achemine peu à peu vers le drame. Premier roman écrit par Truman Capote à l’âge de dix-neuf ans, La traversée de l’été impressionne par la maturité et la finesse psychologique qu’il dénote. L’on est aussi frappé de voir germer dans cette première œuvre bien des ingrédients du futur Petit déjeuner chez Tiffany, l’auteur semblant fasciné par les parcours désespérés de personnages libres et épris d’absolu, blessés dans la poursuite de passions qui les marginalisent définitivement. Grady et Tiffany sont toutes deux de très jeunes et fragiles filles de la bourgeoisie américaine, pleines d’aspirations anticonformistes qui les prédestinent au mal de vivre, voire au drame ultime lorsque les contraintes de la réalité et de leur milieu menacent de leur couper les ailes. Ainsi, si Tiffany réussit à traîner son spleen au fil d’une existence fantasque de papillon de nuit, Grady a tout de la fureur de vivre destructrice de James Dean. Ce livre posthume, rédigé en 1943 et retrouvé par miracle quelque soixante ans plus tard, n’avait pas été jugé digne d’être publié par son auteur. Pourtant, aussi concis et efficace que subtil et nuancé, il dévoile déjà le talent du grand écrivain que fut Truman Capote.
3/5
La traversée de l'été
Porté par une écriture fluide et passionnée La traversée de l'été reflète une époque, une jeunesse. Le soleil chaud que contient l'écriture de Capote, à la fois tendre et révoltée, parvient sans surprise à nous transporter vers des années de tendre d'insouciance et de désirs voilés. Un peu à la manière de Françoise Sagan, l'auteur nous transporte dans les flous espoirs de ses personnages, nous laissant à penser que leur vie s'achève un été, que leurs désirs et leurs attentes se concentrent sur une période donnée... celle de la fin de l'adolescence et de ses espoirs, jusqu'aux réalités du monde adulte. Une traversée de l'été, devenue traversée de l'adolescence, portée par une finesse psychologique propre à ce grand écrivain qu'était Truman Capote. Un récit tendre et tourmenté, à découvrir ! http://art-enciel.over-blog.com/article-la-traversee-de-l-ete-de-truman-capote-111536072.html
Porté par une écriture fluide et passionnée La traversée de l'été reflète une époque, une jeunesse. Le soleil chaud que contient l'écriture de Capote, à la fois tendre et révoltée, parvient sans surprise à nous transporter vers des années de tendre d'insouciance et de désirs voilés. Un peu à la manière de Françoise Sagan, l'auteur nous transporte dans les flous espoirs de ses personnages, nous laissant à penser que leur vie s'achève un été, que leurs désirs et leurs attentes se concentrent sur une période donnée... celle de la fin de l'adolescence et de ses espoirs, jusqu'aux réalités du monde adulte. Une traversée de l'été, devenue traversée de l'adolescence, portée par une finesse psychologique propre à ce grand écrivain qu'était Truman Capote. Un récit tendre et tourmenté, à découvrir ! http://art-enciel.over-blog.com/article-la-traversee-de-l-ete-de-truman-capote-111536072.html
  • Enivrant
Truman Capote
Truman Capote est né à la Nouvelle-Orléans, aux Etats-Unis, en 1924. Il a quatre ans lorsque ses parents divorcent et il est envoyé chez trois vieilles tantes en Alabama. Il voit rarement sa mère et pratiquement jamais son père. Enfant solitaire, il se met à écrire très tôt, dès huit ans. Il lit énormément, Poe, Dickens, Twain, Wilde, Maupassant, Hawthorne, Flaubert, Proust, Tchékov, Tourguéniev... Ayant quitté l'école à dix-sept ans, il trouve un petit emploi au journal New Yorker. A dix-neuf ans, il remporte le prix O'Henry pour sa nouvelle Miriam. Son premier succès date de 1948, avec la publication de son premier roman, "Les Domaines hantés. L'Arbre de nuit", un recueil de nouvelles, paraît l'année suivante, suivi de "Local Colour" (1950), "La Harpe d'herbes" (1951), "Les Muses parlent" (1956) et le célèbre "Petit déjeuner chez Tiffany" (1958). "De sang-froid" (1965), inspiré d'un fait divers, connaît un succès mondial. Truman Capote est mort en 1984.
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