La soeur que j'ai toujours voulue

Par : Andrea Abreu
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub protégé est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
  • Non compatible avec un achat hors France métropolitaine
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages160
  • FormatePub
  • ISBN979-10-329-1812-8
  • EAN9791032918128
  • Date de parution05/01/2022
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille819 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurÉditions de l'Observatoire
  • TraducteurMargot Nguyen Béraud

Résumé

Dans un hameau perdu des îles Canaries, vivent deux jeunes filles : la narratrice, gamine livrée à elle-même alors que ses parents travaillent jour et nuit au service des touristes, et sa meilleure amie, Isora. Entre les héroïnes, perdure depuis l'enfance une amitié fusionnelle et dévorante. Alors qu'arrive le temps des premiers émois, le duo entre en adolescence comme on entre en rébellion. Ce sera elles deux contre le reste du monde.
C'est ainsi, elles partagent tout, pour le meilleur et pour le pire. mais le pire n'est jamais loin pour cette jeunesse démunie et oisive. L'île, terre riche de contrastes, devient le théâtre d'une tragédie cruelle, alors que les plages ensoleillées déversent toujours plus de touristes et que le poids des nuages sur les versants volcaniques menace les petits villages décatis abritant la population - le luxe le plus indécent côtoie la misère nue ; la terre de légendes hantée par les sorcières rencontre la décadence de la modernité.
Andrea Abreu brosse le portrait impitoyable d'une génération et d'un pays privés d'horizon, portée par une plume âpre, cruelle, virtuose.
Dans un hameau perdu des îles Canaries, vivent deux jeunes filles : la narratrice, gamine livrée à elle-même alors que ses parents travaillent jour et nuit au service des touristes, et sa meilleure amie, Isora. Entre les héroïnes, perdure depuis l'enfance une amitié fusionnelle et dévorante. Alors qu'arrive le temps des premiers émois, le duo entre en adolescence comme on entre en rébellion. Ce sera elles deux contre le reste du monde.
C'est ainsi, elles partagent tout, pour le meilleur et pour le pire. mais le pire n'est jamais loin pour cette jeunesse démunie et oisive. L'île, terre riche de contrastes, devient le théâtre d'une tragédie cruelle, alors que les plages ensoleillées déversent toujours plus de touristes et que le poids des nuages sur les versants volcaniques menace les petits villages décatis abritant la population - le luxe le plus indécent côtoie la misère nue ; la terre de légendes hantée par les sorcières rencontre la décadence de la modernité.
Andrea Abreu brosse le portrait impitoyable d'une génération et d'un pays privés d'horizon, portée par une plume âpre, cruelle, virtuose.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
fabien b. - 1Decitre Grenoble
4/5
La soeur que j'ai toujours voulue
Parce qu'il y a un volcan prêt à exploser mais qui n'explose jamais parce qu'on s'emmerde sur ce bout de village en plein milieu d'une île paumée parce que c'est triste d'être une grosse sans horizon parce qu'en fait l'été dans ce bled c'est pas l'été des touristes parce qu'il y a des nuages plein le ciel parce qu'on peut faire quoi d'autre que de traîner avec sa meilleure amie quand t'as dix ans et que pourquoi pas se frotter contre le tronc d'un arbre parce qu'on attend la fête du village. Parce que la misère qu'on chevauche comme un cheval, à cru. Un roman initiatique entre deux jeunes ados, aussi intime que toxique. l'écriture est au venin, tantôt choc tantôt douceâtre. Qui montre une page de l'existence frêle, sans fard, un peu trash un peu émotionnel, mais sans jamais sombrer dans le misérabilisme ou dans la gangrène de la violence.
Parce qu'il y a un volcan prêt à exploser mais qui n'explose jamais parce qu'on s'emmerde sur ce bout de village en plein milieu d'une île paumée parce que c'est triste d'être une grosse sans horizon parce qu'en fait l'été dans ce bled c'est pas l'été des touristes parce qu'il y a des nuages plein le ciel parce qu'on peut faire quoi d'autre que de traîner avec sa meilleure amie quand t'as dix ans et que pourquoi pas se frotter contre le tronc d'un arbre parce qu'on attend la fête du village. Parce que la misère qu'on chevauche comme un cheval, à cru. Un roman initiatique entre deux jeunes ados, aussi intime que toxique. l'écriture est au venin, tantôt choc tantôt douceâtre. Qui montre une page de l'existence frêle, sans fard, un peu trash un peu émotionnel, mais sans jamais sombrer dans le misérabilisme ou dans la gangrène de la violence.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

2/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Une lecture particulière
La narratrice et son acolyte Isora habitent un petit village des Canaries. On pourrait imaginer un cadre de vie idyllique, il n’en n’est rien. Il y a les paysages de carte postale placardés dans la vitrine de l’agence de voyages et puis il y a l’envers du décor. Isora croupit dans l’épicerie de sa grand-mère. La narratrice, elle, est bien souvent réquisitionnée pour aider ses parents à faire le ménage dans les hôtels et villas pour vacanciers fortunés. Quand les deux amies se retrouvent, désoeuvrées, elles déambulent et traînent leurs guêtres telles deux âmes en peine dans le village qui semble être resté coincé dans les années 1950. Sur le fond, l’auteur livre de manière autobiographique une enfance rude au sein d’un environnement où tout n’est que pauvreté et isolement. La relation des deux personnages est fusionnelle mais toxique. L’une est encore une enfant, l’autre est déjà cette adolescente qui aura basculé trop tôt dans le monde des adultes. Sur la forme, c’est une fillette qui écrit comme elle parle. Elle raconte ce morceau de vie, usant et abusant d’un style cru et vulgaire qui dérange et laisse circonspect quant au dégoût qu’il suscite. A coups de « shit » (surnom de la narratrice brillamment trouvé par son amie), de « bitch » et autres termes fleuris, ce qui peut au début faire sourire devient une logorrhée insupportable et incompréhensible qui rend ce récit dégoulinant. Ce n’est pas sans un certain soulagement que j’ai tourné la dernière page de ce roman et c’est vraiment dommage. Comme une délivrance. Tombée dessus un peu par hasard, je me suis lancée. L’atterrissage a été violent.
La narratrice et son acolyte Isora habitent un petit village des Canaries. On pourrait imaginer un cadre de vie idyllique, il n’en n’est rien. Il y a les paysages de carte postale placardés dans la vitrine de l’agence de voyages et puis il y a l’envers du décor. Isora croupit dans l’épicerie de sa grand-mère. La narratrice, elle, est bien souvent réquisitionnée pour aider ses parents à faire le ménage dans les hôtels et villas pour vacanciers fortunés. Quand les deux amies se retrouvent, désoeuvrées, elles déambulent et traînent leurs guêtres telles deux âmes en peine dans le village qui semble être resté coincé dans les années 1950. Sur le fond, l’auteur livre de manière autobiographique une enfance rude au sein d’un environnement où tout n’est que pauvreté et isolement. La relation des deux personnages est fusionnelle mais toxique. L’une est encore une enfant, l’autre est déjà cette adolescente qui aura basculé trop tôt dans le monde des adultes. Sur la forme, c’est une fillette qui écrit comme elle parle. Elle raconte ce morceau de vie, usant et abusant d’un style cru et vulgaire qui dérange et laisse circonspect quant au dégoût qu’il suscite. A coups de « shit » (surnom de la narratrice brillamment trouvé par son amie), de « bitch » et autres termes fleuris, ce qui peut au début faire sourire devient une logorrhée insupportable et incompréhensible qui rend ce récit dégoulinant. Ce n’est pas sans un certain soulagement que j’ai tourné la dernière page de ce roman et c’est vraiment dommage. Comme une délivrance. Tombée dessus un peu par hasard, je me suis lancée. L’atterrissage a été violent.
Panza de burro
Andrea Abreu
Grand Format
22,00 €