La sociologie face à son objet : une science en formation

Par : Liess Boukra

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  • Nombre de pages326
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-33701-5
  • EAN9782296337015
  • Date de parution01/11/2003
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille9 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Le présent ouvrage fait suite à De la crise de la sociologie au problème de son objet, du même auteur (même édition). La sociologie académique ne parvient à penser les faits sociaux (les faits de société) comme appartenant à l'espace homogène de leur positivité, que sous la condition d'une réduction substantialiste qui fonde, dans la sphère de la conscience, tous les faits dont l'unité constitue son champ d'investigation.
Le donné de la sociologie académique (les faits sociaux) n'est pas un donné, puisque son identification passe par cette opération mentale de réduction substantialiste. Ce sont les idées, les représentations et la conscience qui sont le véritable point de départ de la sociologie académique. Ainsi le véritable objet de la sociologie académique n'est ni la société, ni les faits sociaux, ni les institutions, ni le rapport social, etc., mais la conscience sociale.
Dès lors, l'objet de la sociologie est déterminé dans le mouvement même de son engagement pratique. La sociologie vise ainsi à la réalisation de la cohésion qui crée la solidarité sociale. La cohésion est exigence morale, donc exigence de règles et de normes, et la sociologie académique est amenée à voir le fondement de l'unité sociale (de la société) dans une conscience collective. En résumé, ce refoulement théorique a pour visée de dissimuler l'idéalisme du terrain sur lequel la sociologie académique, du fait de son enracinement dans un projet politique, se situe d'emblée.
Le présent ouvrage fait suite à De la crise de la sociologie au problème de son objet, du même auteur (même édition). La sociologie académique ne parvient à penser les faits sociaux (les faits de société) comme appartenant à l'espace homogène de leur positivité, que sous la condition d'une réduction substantialiste qui fonde, dans la sphère de la conscience, tous les faits dont l'unité constitue son champ d'investigation.
Le donné de la sociologie académique (les faits sociaux) n'est pas un donné, puisque son identification passe par cette opération mentale de réduction substantialiste. Ce sont les idées, les représentations et la conscience qui sont le véritable point de départ de la sociologie académique. Ainsi le véritable objet de la sociologie académique n'est ni la société, ni les faits sociaux, ni les institutions, ni le rapport social, etc., mais la conscience sociale.
Dès lors, l'objet de la sociologie est déterminé dans le mouvement même de son engagement pratique. La sociologie vise ainsi à la réalisation de la cohésion qui crée la solidarité sociale. La cohésion est exigence morale, donc exigence de règles et de normes, et la sociologie académique est amenée à voir le fondement de l'unité sociale (de la société) dans une conscience collective. En résumé, ce refoulement théorique a pour visée de dissimuler l'idéalisme du terrain sur lequel la sociologie académique, du fait de son enracinement dans un projet politique, se situe d'emblée.