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Stepan vit avec sa chienne quelque part en Israël dans une maison isolée près des bois. Il écrit chaque jour à son fils Yankel, forcé de se cacher à l'autre bout du monde. Il raconte ainsi sa vie de solitude et dit son espoir, un jour, de le retrouver. En faisant face à son chagrin, il se souvient de l'époque où il contrôlait les Palestiniens aux postes-frontières, éprouvait de la haine, de la honte ou de la compassion.
Depuis quelque temps, un adolescent mystérieux lui rend visite et s'attache peu à peu à la chienne. Livre de la paternité et de la transmission, il aborde la question de la séparation, celle d'un père et d'un fils mais aussi celle des peuples qui vivent avec les fautes commises par leurs aînés. Et dit, à hauteur d'homme, la vie quotidienne éprouvée par le conflit israélo-palestinien.
Route de Beit Zera
En Israël, au Sud du Lac Tibériade, Stepan vit seul dans sa maison près de la forêt avec sa vieille chienne. Son fils Yankel a dû fuir en Nouvelle-Zélande. Tous les jours, Stepan rêve de ce pays. En espérant un jour pouvoir rejoindre et revoir son fils, il fabrique des boites en carton, un travail répétitif et éprouvant pour ses yeux. Les jours se suivent inlassablement pendant plusieurs années. Mais la solitude et la monotonie quotidiennes se retrouvent quelques peu chamboulées par les visites d’un jeune garçon venant de Beit Zera.
D’une écriture épurée, Hubert Mingarelli nous livre une histoire toute en finesse et en sensibilité. La Route de Beit Zera fait partie des romans qu’il faut absolument lire mais qu’il est bon de relire tant les thématiques abordées poussent à la réflexion : les liens père-fils, la communication mais surtout l’impuissance de l’homme face au temps qui passe.