Prix Nobel de Littérature
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- Nombre de pages720
- FormatePub
- ISBN978-2-213-65385-3
- EAN9782213653853
- Date de parution09/09/2009
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille2 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFayard
Résumé
Après la révolution de février-mars, le calme est partiellement revenu en Russie. Le pays a un gouvernement qui, pour la poursuite de la guerre et la fidélité envers les Alliés, s'inscrit dans la continuité de l'ancien régime. Voici venu le mois d'avril, qu'aucun bouleversement majeur ne paraît devoir troubler. Peut-on, en effet, accorder quelque importance au retour d'émigration fût-ce avec la complicité de l'ennemi allemand d'un obscur Lénine ? Il conviendrait pourtant de prendre la chose au sérieux, car l'homme est un concentré d'énergie et de volonté.
Le Gouvernement Provisoire ne tardera pas à l'apprendre à ses dépens. En quelques jours, la tonalité change dans les rues de la capitale. Le rouge, dominante du mois de mars, vire imperceptiblement au sombre : ténébreux sont les cortèges d'ouvriers partisans de Lénine, qui, fusil à la bretelle, sèment la violence et l'effroi. Manifestations pacifiques de soutien au gouvernement, activisme du Soviet des Députés ouvriers et soldats qui s'érige en second pouvoir, fusillades à Pétrograd, décomposition du front, soif paysanne d'un partage immédiat de la terre, démagogie bolchévique : une mécanique s'enclenche, repoussant dans l'ombre les histoires individuelles, incapables de résister à la roue de l'Histoire.
Bientôt, elle y rejettera aussi les grandes figures ministres, chefs militaires. qui occupent encore le devant de la scène. Organisé en deux volumes (le premier s'étend du 25 avril au 5 mai, le second suit le fil des événements jusqu'au 20 mai), Avril dix-sept est le dernier« noud » de cette Roue rouge dans laquelle Alexandre Soljénitsyne prend à bras-le-corps la révolution russe. Tel n'était pas le projet initial de l'auteur, qui comptait poursuivre son récit bien après la révolution.
Mais la patiente mise en place, des années durant, des fragments de l'histoire russe à l'aube du xxe siècle a fait surgir cette évidence : dès le mois d'avril les jeux étaient faits et le pays allait tout droit vers le coup d'Etat d'Octobre. L'écrivain interrompt donc là son récit, mais le deuxième volume d'Avril, à paraître, sera complété par un résumé des « nouds » non écrits.
Le Gouvernement Provisoire ne tardera pas à l'apprendre à ses dépens. En quelques jours, la tonalité change dans les rues de la capitale. Le rouge, dominante du mois de mars, vire imperceptiblement au sombre : ténébreux sont les cortèges d'ouvriers partisans de Lénine, qui, fusil à la bretelle, sèment la violence et l'effroi. Manifestations pacifiques de soutien au gouvernement, activisme du Soviet des Députés ouvriers et soldats qui s'érige en second pouvoir, fusillades à Pétrograd, décomposition du front, soif paysanne d'un partage immédiat de la terre, démagogie bolchévique : une mécanique s'enclenche, repoussant dans l'ombre les histoires individuelles, incapables de résister à la roue de l'Histoire.
Bientôt, elle y rejettera aussi les grandes figures ministres, chefs militaires. qui occupent encore le devant de la scène. Organisé en deux volumes (le premier s'étend du 25 avril au 5 mai, le second suit le fil des événements jusqu'au 20 mai), Avril dix-sept est le dernier« noud » de cette Roue rouge dans laquelle Alexandre Soljénitsyne prend à bras-le-corps la révolution russe. Tel n'était pas le projet initial de l'auteur, qui comptait poursuivre son récit bien après la révolution.
Mais la patiente mise en place, des années durant, des fragments de l'histoire russe à l'aube du xxe siècle a fait surgir cette évidence : dès le mois d'avril les jeux étaient faits et le pays allait tout droit vers le coup d'Etat d'Octobre. L'écrivain interrompt donc là son récit, mais le deuxième volume d'Avril, à paraître, sera complété par un résumé des « nouds » non écrits.
Après la révolution de février-mars, le calme est partiellement revenu en Russie. Le pays a un gouvernement qui, pour la poursuite de la guerre et la fidélité envers les Alliés, s'inscrit dans la continuité de l'ancien régime. Voici venu le mois d'avril, qu'aucun bouleversement majeur ne paraît devoir troubler. Peut-on, en effet, accorder quelque importance au retour d'émigration fût-ce avec la complicité de l'ennemi allemand d'un obscur Lénine ? Il conviendrait pourtant de prendre la chose au sérieux, car l'homme est un concentré d'énergie et de volonté.
Le Gouvernement Provisoire ne tardera pas à l'apprendre à ses dépens. En quelques jours, la tonalité change dans les rues de la capitale. Le rouge, dominante du mois de mars, vire imperceptiblement au sombre : ténébreux sont les cortèges d'ouvriers partisans de Lénine, qui, fusil à la bretelle, sèment la violence et l'effroi. Manifestations pacifiques de soutien au gouvernement, activisme du Soviet des Députés ouvriers et soldats qui s'érige en second pouvoir, fusillades à Pétrograd, décomposition du front, soif paysanne d'un partage immédiat de la terre, démagogie bolchévique : une mécanique s'enclenche, repoussant dans l'ombre les histoires individuelles, incapables de résister à la roue de l'Histoire.
Bientôt, elle y rejettera aussi les grandes figures ministres, chefs militaires. qui occupent encore le devant de la scène. Organisé en deux volumes (le premier s'étend du 25 avril au 5 mai, le second suit le fil des événements jusqu'au 20 mai), Avril dix-sept est le dernier« noud » de cette Roue rouge dans laquelle Alexandre Soljénitsyne prend à bras-le-corps la révolution russe. Tel n'était pas le projet initial de l'auteur, qui comptait poursuivre son récit bien après la révolution.
Mais la patiente mise en place, des années durant, des fragments de l'histoire russe à l'aube du xxe siècle a fait surgir cette évidence : dès le mois d'avril les jeux étaient faits et le pays allait tout droit vers le coup d'Etat d'Octobre. L'écrivain interrompt donc là son récit, mais le deuxième volume d'Avril, à paraître, sera complété par un résumé des « nouds » non écrits.
Le Gouvernement Provisoire ne tardera pas à l'apprendre à ses dépens. En quelques jours, la tonalité change dans les rues de la capitale. Le rouge, dominante du mois de mars, vire imperceptiblement au sombre : ténébreux sont les cortèges d'ouvriers partisans de Lénine, qui, fusil à la bretelle, sèment la violence et l'effroi. Manifestations pacifiques de soutien au gouvernement, activisme du Soviet des Députés ouvriers et soldats qui s'érige en second pouvoir, fusillades à Pétrograd, décomposition du front, soif paysanne d'un partage immédiat de la terre, démagogie bolchévique : une mécanique s'enclenche, repoussant dans l'ombre les histoires individuelles, incapables de résister à la roue de l'Histoire.
Bientôt, elle y rejettera aussi les grandes figures ministres, chefs militaires. qui occupent encore le devant de la scène. Organisé en deux volumes (le premier s'étend du 25 avril au 5 mai, le second suit le fil des événements jusqu'au 20 mai), Avril dix-sept est le dernier« noud » de cette Roue rouge dans laquelle Alexandre Soljénitsyne prend à bras-le-corps la révolution russe. Tel n'était pas le projet initial de l'auteur, qui comptait poursuivre son récit bien après la révolution.
Mais la patiente mise en place, des années durant, des fragments de l'histoire russe à l'aube du xxe siècle a fait surgir cette évidence : dès le mois d'avril les jeux étaient faits et le pays allait tout droit vers le coup d'Etat d'Octobre. L'écrivain interrompt donc là son récit, mais le deuxième volume d'Avril, à paraître, sera complété par un résumé des « nouds » non écrits.