La question de la mort
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- Nombre de pages240
- FormatPDF
- ISBN2-296-38651-2
- EAN9782296386518
- Date de parution01/05/1999
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Pour la connaissance, la mort constitue l'abîme le plus redoutable qui soit. Le poète, en la personne de Yeats, le sait fort bien qui écrit : " l'homme a créé la mort ". Que dira-t-on de plus ? Précisément que parler de la mort, c'est une certaine manière pour l'homme de parler de lui-même. Il s'agira de reconnaître dans la mort cette question inouïe et affectante qui se soulève en l'homme encore vivant parmi les vivants et les morts.
A première vue, elle doit commencer par se poser pour le moi. L'histoire de la philosophie elle-même atteste une tendance à privilégier le point de vue de l'ipséité sous les espèces du sujet philosophique. Mais pour parvenir au faîte et au fondement d'elle-même, la question de la mort se pose inévitablement pour autrui. L'expérience éthique doit pouvoir trouver ici sa place, sans prétendre néanmoins s'approprier toute la question elle-même.
Dans ses plus hautes expressions, la mort finit par se savoir " à fond " (comme le dit à nouveau le poète), en découvrant qu'elle est l'affection d'une pesanteur, d'une finitude ontologique soufferte d'abord pour autrui dans un irréductible mouvement de " transascendance "...
A première vue, elle doit commencer par se poser pour le moi. L'histoire de la philosophie elle-même atteste une tendance à privilégier le point de vue de l'ipséité sous les espèces du sujet philosophique. Mais pour parvenir au faîte et au fondement d'elle-même, la question de la mort se pose inévitablement pour autrui. L'expérience éthique doit pouvoir trouver ici sa place, sans prétendre néanmoins s'approprier toute la question elle-même.
Dans ses plus hautes expressions, la mort finit par se savoir " à fond " (comme le dit à nouveau le poète), en découvrant qu'elle est l'affection d'une pesanteur, d'une finitude ontologique soufferte d'abord pour autrui dans un irréductible mouvement de " transascendance "...
Pour la connaissance, la mort constitue l'abîme le plus redoutable qui soit. Le poète, en la personne de Yeats, le sait fort bien qui écrit : " l'homme a créé la mort ". Que dira-t-on de plus ? Précisément que parler de la mort, c'est une certaine manière pour l'homme de parler de lui-même. Il s'agira de reconnaître dans la mort cette question inouïe et affectante qui se soulève en l'homme encore vivant parmi les vivants et les morts.
A première vue, elle doit commencer par se poser pour le moi. L'histoire de la philosophie elle-même atteste une tendance à privilégier le point de vue de l'ipséité sous les espèces du sujet philosophique. Mais pour parvenir au faîte et au fondement d'elle-même, la question de la mort se pose inévitablement pour autrui. L'expérience éthique doit pouvoir trouver ici sa place, sans prétendre néanmoins s'approprier toute la question elle-même.
Dans ses plus hautes expressions, la mort finit par se savoir " à fond " (comme le dit à nouveau le poète), en découvrant qu'elle est l'affection d'une pesanteur, d'une finitude ontologique soufferte d'abord pour autrui dans un irréductible mouvement de " transascendance "...
A première vue, elle doit commencer par se poser pour le moi. L'histoire de la philosophie elle-même atteste une tendance à privilégier le point de vue de l'ipséité sous les espèces du sujet philosophique. Mais pour parvenir au faîte et au fondement d'elle-même, la question de la mort se pose inévitablement pour autrui. L'expérience éthique doit pouvoir trouver ici sa place, sans prétendre néanmoins s'approprier toute la question elle-même.
Dans ses plus hautes expressions, la mort finit par se savoir " à fond " (comme le dit à nouveau le poète), en découvrant qu'elle est l'affection d'une pesanteur, d'une finitude ontologique soufferte d'abord pour autrui dans un irréductible mouvement de " transascendance "...