La politique sauvée par les livres

Par : Guillaume Bachelay
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  • Nombre de pages256
  • FormatePub
  • ISBN978-2-234-08228-1
  • EAN9782234082281
  • Date de parution09/11/2016
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille1 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurStock

Résumé

Notre époque fabrique du bruit et ne produit plus de sens. Alors que nous vivons un changement de monde, avec des défis historiques et des périls inédits, la politique semble figée dans le « comment » quand les citoyens attendent d'elle qu'elle explique d'abord « pourquoi ». Pour tenter de retrouver la largeur des choses et l'épaisseur du temps, cet essai suggère de changer d'angle de vue : c'est en se plongeant dans la littérature que la politique, la République et la gauche trouveront un regard neuf et l'énergie des solutions.
Contre l'obscurantisme et le fanatisme, les livres, l'imagination, le lien à l'Autre. Face à l'économisme, les lettres et pas seulement les chiffres. Face au bloc réactionnaire, la force retrouvée du progrès dans les bibliothèques. Face aux discours de la peur et de la division, la littérature offre l'espoir d'un espace commun. Pour comprendre la fin de la fin de l'Histoire, prenons Hugo et Camus pour guides.
Pour civiliser la mondialisation, lisons Balzac, Sagan, Yourcenar, Bernanos. Pour recommencer l'Europe, cheminons avec Romain Gary, Tahar Ben Jelloun, Vassilis Alexakis. Pour bâtir une société de qualité, débattons et proposons après avoir aimé les romans de Georges Perec, Michel Houellebecq, Éric Reinhardt, Virginie Despentes.
Notre époque fabrique du bruit et ne produit plus de sens. Alors que nous vivons un changement de monde, avec des défis historiques et des périls inédits, la politique semble figée dans le « comment » quand les citoyens attendent d'elle qu'elle explique d'abord « pourquoi ». Pour tenter de retrouver la largeur des choses et l'épaisseur du temps, cet essai suggère de changer d'angle de vue : c'est en se plongeant dans la littérature que la politique, la République et la gauche trouveront un regard neuf et l'énergie des solutions.
Contre l'obscurantisme et le fanatisme, les livres, l'imagination, le lien à l'Autre. Face à l'économisme, les lettres et pas seulement les chiffres. Face au bloc réactionnaire, la force retrouvée du progrès dans les bibliothèques. Face aux discours de la peur et de la division, la littérature offre l'espoir d'un espace commun. Pour comprendre la fin de la fin de l'Histoire, prenons Hugo et Camus pour guides.
Pour civiliser la mondialisation, lisons Balzac, Sagan, Yourcenar, Bernanos. Pour recommencer l'Europe, cheminons avec Romain Gary, Tahar Ben Jelloun, Vassilis Alexakis. Pour bâtir une société de qualité, débattons et proposons après avoir aimé les romans de Georges Perec, Michel Houellebecq, Éric Reinhardt, Virginie Despentes.

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RECOMMANDÉ PAR CULTURE-CHRONIQUE
“La connaissance du passé nous rappelle au devoir de tolérance, la fausse philosophie de l’Histoire répand le fanatisme.” Cette citation de Raymond Aron reprise dans l’ouvrage de Guillaume Bachelay dit assez bien le projet de cet homme politique épris de lettres. Un des derniers du genre en vérité car n’oublions pas qu’il y eut, autrefois, des hommes politiques cultivés et profondément pétris de littérature. Aujourd’hui, le personnel politique surfe comme tout le monde sur la toile et reste à la surface des choses. Il suffit de regarder les séances de l’Assemblée Nationale sur la chaîne parlementaire pour saisir l’ère du temps. Disparus Clémenceau, Jaurès, De Gaulle et Mitterrand mais aussi tous ceux qui plus discrets, moins charismatiques, entretenaient des liens profonds avec la littérature, la philosophie et l’histoire. Guillaume Bachelay est un homme pragmatique. Il sait que la politique, pour conserver sa puissance et sa noblesse, a besoin de se nourrir aux meilleures sources et particulièrement celles de l’humanisme et de la littérature, le meilleur antidote contre le fanatisme, la réaction et le nationalisme. “C’est dans les lettres plus que dans les chiffres que la République, la politique et la gauche, ma famille trouveront l’inspiration et l’ardeur à l’heure où elles doivent affronter tous les périls et toutes les mutations la fois – terrorisme, climat, régulation financières, relance européenne, transitions écologiques et numériques, industrie nouvelle, emploi, démocratie. (…) Pour penser l’avenir et le dessiner, la littérature est un point d’appui. Et d’abord le roman, capable de restituer la totalité d’une époque, depuis Hugo qui fait surgir la modernité sur la scène qu’occupait le Moyen Âge dans “Notre-Dame de Paris”, classique parmi les classiques, jusqu’aux “Heures souterraines” où Delphine de Vigan évoque le harcèlement moral au travail qui détruit Mathilde à petit feu. Indispensable littérature, irremplaçables lectures quand les progressistes doivent, sur le continent et dans notre pays, affronter le bloc réactionnaire, cet espace idéologique et électoral où l’extrême droite et la part extrémisée de la droite font jonction.” Bachelay n’a pas vraiment besoin de dramatiser la situation. Nous assistons effectivement au long glissement des démocraties européennes vers le populisme sans qu’aucune alternative ne semble réellement émerger. L’époque que nous vivons a été définie par les Lumières mais désormais le socle sur lequel nous devons construire se dérobe sous nos pieds. Bachelay, et sans doute là sa force, nous propose une vigoureuse cure de littérature avec des inspirateurs tels que Balzac, Hugo, Bernanos, Sagan, Pérec, Houellebecq. La proposition est surprenante mais après tout proposer la littérature comme recours redonne du sens à notre réflexion et plus largement à l’action politique. Merci Monsieur Bachelay ! Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
“La connaissance du passé nous rappelle au devoir de tolérance, la fausse philosophie de l’Histoire répand le fanatisme.” Cette citation de Raymond Aron reprise dans l’ouvrage de Guillaume Bachelay dit assez bien le projet de cet homme politique épris de lettres. Un des derniers du genre en vérité car n’oublions pas qu’il y eut, autrefois, des hommes politiques cultivés et profondément pétris de littérature. Aujourd’hui, le personnel politique surfe comme tout le monde sur la toile et reste à la surface des choses. Il suffit de regarder les séances de l’Assemblée Nationale sur la chaîne parlementaire pour saisir l’ère du temps. Disparus Clémenceau, Jaurès, De Gaulle et Mitterrand mais aussi tous ceux qui plus discrets, moins charismatiques, entretenaient des liens profonds avec la littérature, la philosophie et l’histoire. Guillaume Bachelay est un homme pragmatique. Il sait que la politique, pour conserver sa puissance et sa noblesse, a besoin de se nourrir aux meilleures sources et particulièrement celles de l’humanisme et de la littérature, le meilleur antidote contre le fanatisme, la réaction et le nationalisme. “C’est dans les lettres plus que dans les chiffres que la République, la politique et la gauche, ma famille trouveront l’inspiration et l’ardeur à l’heure où elles doivent affronter tous les périls et toutes les mutations la fois – terrorisme, climat, régulation financières, relance européenne, transitions écologiques et numériques, industrie nouvelle, emploi, démocratie. (…) Pour penser l’avenir et le dessiner, la littérature est un point d’appui. Et d’abord le roman, capable de restituer la totalité d’une époque, depuis Hugo qui fait surgir la modernité sur la scène qu’occupait le Moyen Âge dans “Notre-Dame de Paris”, classique parmi les classiques, jusqu’aux “Heures souterraines” où Delphine de Vigan évoque le harcèlement moral au travail qui détruit Mathilde à petit feu. Indispensable littérature, irremplaçables lectures quand les progressistes doivent, sur le continent et dans notre pays, affronter le bloc réactionnaire, cet espace idéologique et électoral où l’extrême droite et la part extrémisée de la droite font jonction.” Bachelay n’a pas vraiment besoin de dramatiser la situation. Nous assistons effectivement au long glissement des démocraties européennes vers le populisme sans qu’aucune alternative ne semble réellement émerger. L’époque que nous vivons a été définie par les Lumières mais désormais le socle sur lequel nous devons construire se dérobe sous nos pieds. Bachelay, et sans doute là sa force, nous propose une vigoureuse cure de littérature avec des inspirateurs tels que Balzac, Hugo, Bernanos, Sagan, Pérec, Houellebecq. La proposition est surprenante mais après tout proposer la littérature comme recours redonne du sens à notre réflexion et plus largement à l’action politique. Merci Monsieur Bachelay ! Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)