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  • Nombre de pages116
  • FormatePub
  • ISBN978-2-37880-325-4
  • EAN9782378803254
  • Date de parution18/08/2022
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille3 Mo
  • ÉditeurIconoclaste

Résumé

" Je veux être défendue par une femme ", a dit Lisa en se présentant à Alice Keridreux. Un face-à-face commence. Ni l'une, ni l'autre ne savent jusqu'où il va les mener. Lisa a quinze ans. C'est une adolescente en vrac, à la spontanéité déroutante. Elle a eu des seins avant les autres filles. Des seins qui excitent les garçons. Mais Lisa change et devient sombre. Elle est souvent au bord des larmes.
Ses professeurs s'en inquiètent. Acculée, elle finit par avouer : un homme a abusé d'elle, plusieurs fois. Les soupçons se portent sur Marco, un ouvrier venu faire des travaux chez ses parents. Marco n'a jamais été longtemps avec une femme, il a essayé les hommes, il boit trop. Il écrit des lettres rageuses pour sa défense, pleines de points d'exclamation. En première instance, sans hésitation, il est condamné à dix ans de prison.
Alice est avocate. Après avoir furtivement assisté au procès de Marco, où Lise était défendue par un ténor parisien choisi par les parents de Lisa, Alice est surprise de recevoir la visite de la jeune femme. Alice est une avocate de province discrète, mère de deux grands enfants qu'elle a élevée seule. Mais désormais majeure, Lisa l'a choisie pour le procès en appel, parce qu'elle " préfère être défendue par une femme ".
Alice reprend le dossier de manière méthodique et découvre la vérité. Alors commence pour l'avocate le procès le plus périlleux de sa carrière : défendre une victime qui a menti. Une construction en miroir. Ce roman est une mécanique de précision, où l'histoire est déroulée à l'endroit, puis revisitée à l'envers avant d'être éclairée par de nouveaux éléments à l'audience. La vérité n'est jamais celle que l'on imagine et il faut toujours se méfier de notre intime conviction. A l'ère de " Me too ", Pacale Robert-Diard raconte l'histoire une femme qui ment.
Quand toutes les institutions sont décriées pour leur indifférence, elle montre des adultes remplis de bonnes intentions. Et alors que la littérature abonde en pénalistes retors ou flamboyants, " Les bonnes intentions " raconte la manière dont une avocate de province exerce avec finesse un métier vertigineux. Le style Robert-Diard C'est une des grandes plumes du " Monde ", sensible, vibrante, avec le sens du détail juste.
Comme Colette, Pascale Robert-Diard écrit comme personne avec les mots de tout le monde. Depuis vingt ans, cette grande journaliste tient la chronique judiciaire et a couvert des centaines de procès. Après un premier récit remarqué, " La déposition ", inspiré d'une affaire vraie, elle signe là une pure fiction, nourrie des interrogations qui l'habitent. Son livre rejoint la lignée prestigieuse des romans judiciaires, dans le sillage de " Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur " de Harper Lee, " Crime(s) " de Ferdinand von Schirach ou " Cour d'assises " de Georges Simenon.
" Je veux être défendue par une femme ", a dit Lisa en se présentant à Alice Keridreux. Un face-à-face commence. Ni l'une, ni l'autre ne savent jusqu'où il va les mener. Lisa a quinze ans. C'est une adolescente en vrac, à la spontanéité déroutante. Elle a eu des seins avant les autres filles. Des seins qui excitent les garçons. Mais Lisa change et devient sombre. Elle est souvent au bord des larmes.
Ses professeurs s'en inquiètent. Acculée, elle finit par avouer : un homme a abusé d'elle, plusieurs fois. Les soupçons se portent sur Marco, un ouvrier venu faire des travaux chez ses parents. Marco n'a jamais été longtemps avec une femme, il a essayé les hommes, il boit trop. Il écrit des lettres rageuses pour sa défense, pleines de points d'exclamation. En première instance, sans hésitation, il est condamné à dix ans de prison.
Alice est avocate. Après avoir furtivement assisté au procès de Marco, où Lise était défendue par un ténor parisien choisi par les parents de Lisa, Alice est surprise de recevoir la visite de la jeune femme. Alice est une avocate de province discrète, mère de deux grands enfants qu'elle a élevée seule. Mais désormais majeure, Lisa l'a choisie pour le procès en appel, parce qu'elle " préfère être défendue par une femme ".
Alice reprend le dossier de manière méthodique et découvre la vérité. Alors commence pour l'avocate le procès le plus périlleux de sa carrière : défendre une victime qui a menti. Une construction en miroir. Ce roman est une mécanique de précision, où l'histoire est déroulée à l'endroit, puis revisitée à l'envers avant d'être éclairée par de nouveaux éléments à l'audience. La vérité n'est jamais celle que l'on imagine et il faut toujours se méfier de notre intime conviction. A l'ère de " Me too ", Pacale Robert-Diard raconte l'histoire une femme qui ment.
Quand toutes les institutions sont décriées pour leur indifférence, elle montre des adultes remplis de bonnes intentions. Et alors que la littérature abonde en pénalistes retors ou flamboyants, " Les bonnes intentions " raconte la manière dont une avocate de province exerce avec finesse un métier vertigineux. Le style Robert-Diard C'est une des grandes plumes du " Monde ", sensible, vibrante, avec le sens du détail juste.
Comme Colette, Pascale Robert-Diard écrit comme personne avec les mots de tout le monde. Depuis vingt ans, cette grande journaliste tient la chronique judiciaire et a couvert des centaines de procès. Après un premier récit remarqué, " La déposition ", inspiré d'une affaire vraie, elle signe là une pure fiction, nourrie des interrogations qui l'habitent. Son livre rejoint la lignée prestigieuse des romans judiciaires, dans le sillage de " Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur " de Harper Lee, " Crime(s) " de Ferdinand von Schirach ou " Cour d'assises " de Georges Simenon.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

3 Coups de cœur
de nos libraires
Claire SeDecitre Crêches-sur-Saône
5/5
La petite menteuse
Une jeune femme revient sur sa déclaration qui a jugée coupable, un innocent. Et ce sera une femme qui sera son avocate. Une œuvre maligne qui dit tout et rien dans son titre. Une écriture étonnante,
Une jeune femme revient sur sa déclaration qui a jugée coupable, un innocent. Et ce sera une femme qui sera son avocate. Une œuvre maligne qui dit tout et rien dans son titre. Une écriture étonnante,
fabien b. - 1Decitre Grenoble
4/5
La petite menteuse
C'est marrant ce genre de bouquin, tu lis le titre, tu vois la photo de couverture et tu sais exactement ce qui va se passer, quelle va être l'histoire et pourtant pourtant la mécanique fonctionne de manière si bien huilée, si joliment écrite, si subtile, avec cette profondeur qui ne dit pas son nom, avec ses protagonistes qui sonnent justes, que ça se dévore, ça nourrit. Parce que le propos, cette histoire de rétractation d'une jeune femme qui, dans sa détresse accuse un homme de l'avoir violée, est toujours tendu par cette éternelle quête de la vérité, un questionnement sans cesse de notre société, de ses façons de nous construire, cette société qui fait de nous tous des personnes de notre époque. Avec ce que cela peut contenir de travers, d'usurpation, d'erreurs et d'innocence. Oui, c'est marrant ces livres dont on connaît la fin dès le début, et pourtant le plaisir est là, tout le temps. C'est vivre pleinement son époque, sa culture, ses changements et ses intemporels. Roman de l'intime, de la contradiction, chronique judiciaire, La petite menteuse possède les charmes de l'ordinaire, de la violence faite aux femmes, et mène à s'interroger de la manière dont on voit les choses, de notre interaction avec les mœurs, les combats et les idéaux. Ce qui n'est jamais vain.
C'est marrant ce genre de bouquin, tu lis le titre, tu vois la photo de couverture et tu sais exactement ce qui va se passer, quelle va être l'histoire et pourtant pourtant la mécanique fonctionne de manière si bien huilée, si joliment écrite, si subtile, avec cette profondeur qui ne dit pas son nom, avec ses protagonistes qui sonnent justes, que ça se dévore, ça nourrit. Parce que le propos, cette histoire de rétractation d'une jeune femme qui, dans sa détresse accuse un homme de l'avoir violée, est toujours tendu par cette éternelle quête de la vérité, un questionnement sans cesse de notre société, de ses façons de nous construire, cette société qui fait de nous tous des personnes de notre époque. Avec ce que cela peut contenir de travers, d'usurpation, d'erreurs et d'innocence. Oui, c'est marrant ces livres dont on connaît la fin dès le début, et pourtant le plaisir est là, tout le temps. C'est vivre pleinement son époque, sa culture, ses changements et ses intemporels. Roman de l'intime, de la contradiction, chronique judiciaire, La petite menteuse possède les charmes de l'ordinaire, de la violence faite aux femmes, et mène à s'interroger de la manière dont on voit les choses, de notre interaction avec les mœurs, les combats et les idéaux. Ce qui n'est jamais vain.
Mathilde B. - 9Decitre Chambéry
4/5
Vérité
Pascale-Robert Diard confirme son talent de chroniqueuse judiciaire et d'autrice dans ce nouveau roman. Une jeune femme revient sur sa parole accusatrice et va bouleverser la vie d'une avocate qui va décider de la défendre. Un roman qui colle à l'actualité, qui nous interroge!
Pascale-Robert Diard confirme son talent de chroniqueuse judiciaire et d'autrice dans ce nouveau roman. Une jeune femme revient sur sa parole accusatrice et va bouleverser la vie d'une avocate qui va décider de la défendre. Un roman qui colle à l'actualité, qui nous interroge!

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.3/5
sur 3 notes dont 3 avis lecteurs
La petite menteuse
Une chose qui ne m'arrive pas souvent, quand tu finis un livre, en ne sachant pas si tu l'aimes ou pas. Un livre qui me laisse dans le questionnement , est ce le but de l'auteure. Ce roman est hors norme, inclassable pour moi. La couverture est magnifique, ces yeux tristes, ces yeux de repentis. Pourquoi ce mensonge, le titre est vraiment le reflet de l'histoire. L'auteure se lance dans un sujet difficile, celui du viol. Une jeune fille témoigne, et son violeur est de suite incarcéré, condamné à une peine de 10ans,il a toujours revendiquer son innocence. le dossier est réouvert, nouvelle audience, la peur de Lisa de se retrouver face à lui. Elle décide de changer d'avocat et choisit Alice pour la défendre. Cette dernière veut comprendre, connaitre l'histoire de la jeune fille. Les masques tombent, et la réalité est dévoilée, et nous laisse, totalement béa. A partir de ce moment , j'ai ressenti de la haine de la colère, et de la pitié pour Lisa. Une jeune fille qui n'a pas eu une enfance facile, le divorce de ses parents, la fille facile du collège, des formes physiques développées, une vidéo est diffusée,et tout part en vrille. Jusqu'où est elle capable d'agir pour se décréditer, pour assouvir sa soif de vengeance? Une jeune fille qui se remet en question, elle a besoin d'évacuer tout ce qu'elle a coeur? Nous ressentons que l'auteure use d'un langage puissant , une maitrise du sujet, nous sommes plus dans une réalité que dans une fiction. L'auteure met le côté lugubre et malsain de l'histoire. La psychologie des personnages est travaillée en profondeur, nous permettant de mieux cerner les personnages, principalement celui de Lisa. le rythme va crescendo au fur et à mesure de la lecture. L'auteure tient en haleine ses lecteurs, le final me laisse perplexe. L'écriture est fluide, et envoutante. la lecture est percutante ,addictive. Un livre court dévoilant une intrigue surprenante et un suspens haletant. A vous de découvrir la vie de Lisa, entre mensonge, manipulation, regret, thèmes qui reflètent le contenu du livre.
Une chose qui ne m'arrive pas souvent, quand tu finis un livre, en ne sachant pas si tu l'aimes ou pas. Un livre qui me laisse dans le questionnement , est ce le but de l'auteure. Ce roman est hors norme, inclassable pour moi. La couverture est magnifique, ces yeux tristes, ces yeux de repentis. Pourquoi ce mensonge, le titre est vraiment le reflet de l'histoire. L'auteure se lance dans un sujet difficile, celui du viol. Une jeune fille témoigne, et son violeur est de suite incarcéré, condamné à une peine de 10ans,il a toujours revendiquer son innocence. le dossier est réouvert, nouvelle audience, la peur de Lisa de se retrouver face à lui. Elle décide de changer d'avocat et choisit Alice pour la défendre. Cette dernière veut comprendre, connaitre l'histoire de la jeune fille. Les masques tombent, et la réalité est dévoilée, et nous laisse, totalement béa. A partir de ce moment , j'ai ressenti de la haine de la colère, et de la pitié pour Lisa. Une jeune fille qui n'a pas eu une enfance facile, le divorce de ses parents, la fille facile du collège, des formes physiques développées, une vidéo est diffusée,et tout part en vrille. Jusqu'où est elle capable d'agir pour se décréditer, pour assouvir sa soif de vengeance? Une jeune fille qui se remet en question, elle a besoin d'évacuer tout ce qu'elle a coeur? Nous ressentons que l'auteure use d'un langage puissant , une maitrise du sujet, nous sommes plus dans une réalité que dans une fiction. L'auteure met le côté lugubre et malsain de l'histoire. La psychologie des personnages est travaillée en profondeur, nous permettant de mieux cerner les personnages, principalement celui de Lisa. le rythme va crescendo au fur et à mesure de la lecture. L'auteure tient en haleine ses lecteurs, le final me laisse perplexe. L'écriture est fluide, et envoutante. la lecture est percutante ,addictive. Un livre court dévoilant une intrigue surprenante et un suspens haletant. A vous de découvrir la vie de Lisa, entre mensonge, manipulation, regret, thèmes qui reflètent le contenu du livre.
Une bien troublante démonstration de la difficulté de parole des victimes
Lorsque Lisa, quinze ans, accuse de viol Marco Lange, le plâtrier venu faire des travaux dans la maison familiale, l’avocat de l’adolescente traumatisée n’a aucun mal à obtenir la condamnation à dix ans de prison de cet homme au casier judiciaire déjà chargé. Mais, incarcéré depuis trois ans, le condamné entame un procès en appel. Désormais majeure et préférant être défendue par une femme, Lisa demande à Alice, avocate expérimentée qui ne voit aucune raison de refuser cette affaire facile, de reprendre le dossier. Sauf que Lisa revient sur ses déclarations, reconnaissant avoir menti… Dans toutes ces affaires déclenchées par le mouvement #MeToo et par la libération de la parole des femmes, lorsque la preuve est si compliquée ou même impossible après parfois tant d’années écoulées, qui ne s’est jamais senti frémir à l’idée d’une mauvaise décision, qui entraînerait, soit l’insupportable impunité de coupables hors d'atteinte, soit la terrible dévastation de l’erreur judiciaire ? Observatrice aguerrie, par son métier de chroniqueuse judiciaire, des grandes comme des petites affaires qui font le quotidien des tribunaux, Pascale Robert-Diard nous confronte à une situation, qui, pour être fictive, n’en confond pas moins son lecteur par son parfait et terrifiant réalisme. Quand la collégienne Lisa change de comportement et s’assombrit, inquiétant deux de ses professeurs, leur intervention pleine de bonnes intentions déclenche un engrenage dans lequel tout contribue bientôt à piéger l'adolescente. Pensant l’aider à exprimer ce qu’ils perçoivent inexprimable, ils finissent à leur insu par lui suggérer pas à pas ce qui lui semble une échappatoire plus supportable que l’aveu du véritable objet de sa souffrance. Bientôt, Lisa se retrouve dépassée par l'inextricable situation engendrée bien malgré elle par l'enchaînement de ses mensonges. « "Plus je mentais, plus je souffrais, plus je souffrais, plus on me croyait." Comment se sort-on, à quinze ans, d’un cycle aussi infernal ? » Innocent dans cette histoire, Marco Lange devient alors, en quelque sorte, la victime par ricochet de crimes commis par d'autres, faute pour la victime initiale de réussir à dénoncer les vrais outrages qu'elle subissait. Pour rétablir la vérité dans l'incrédulité choquée générale, il faudra à cette dernière le courage de risquer le discrédit, au point, peut-être, de faire oublier que la première victime dans cette affaire, c'est elle. Quant à sa nouvelle avocate, c'est une mission bien peu ordinaire qui lui revient, quand le condamné est innocent, et l'innocente, menteuse. Une bien troublante démonstration de la difficulté de parole des victimes, en dépit de toutes les bonnes intentions, que ce roman efficace et prenant.
Lorsque Lisa, quinze ans, accuse de viol Marco Lange, le plâtrier venu faire des travaux dans la maison familiale, l’avocat de l’adolescente traumatisée n’a aucun mal à obtenir la condamnation à dix ans de prison de cet homme au casier judiciaire déjà chargé. Mais, incarcéré depuis trois ans, le condamné entame un procès en appel. Désormais majeure et préférant être défendue par une femme, Lisa demande à Alice, avocate expérimentée qui ne voit aucune raison de refuser cette affaire facile, de reprendre le dossier. Sauf que Lisa revient sur ses déclarations, reconnaissant avoir menti… Dans toutes ces affaires déclenchées par le mouvement #MeToo et par la libération de la parole des femmes, lorsque la preuve est si compliquée ou même impossible après parfois tant d’années écoulées, qui ne s’est jamais senti frémir à l’idée d’une mauvaise décision, qui entraînerait, soit l’insupportable impunité de coupables hors d'atteinte, soit la terrible dévastation de l’erreur judiciaire ? Observatrice aguerrie, par son métier de chroniqueuse judiciaire, des grandes comme des petites affaires qui font le quotidien des tribunaux, Pascale Robert-Diard nous confronte à une situation, qui, pour être fictive, n’en confond pas moins son lecteur par son parfait et terrifiant réalisme. Quand la collégienne Lisa change de comportement et s’assombrit, inquiétant deux de ses professeurs, leur intervention pleine de bonnes intentions déclenche un engrenage dans lequel tout contribue bientôt à piéger l'adolescente. Pensant l’aider à exprimer ce qu’ils perçoivent inexprimable, ils finissent à leur insu par lui suggérer pas à pas ce qui lui semble une échappatoire plus supportable que l’aveu du véritable objet de sa souffrance. Bientôt, Lisa se retrouve dépassée par l'inextricable situation engendrée bien malgré elle par l'enchaînement de ses mensonges. « "Plus je mentais, plus je souffrais, plus je souffrais, plus on me croyait." Comment se sort-on, à quinze ans, d’un cycle aussi infernal ? » Innocent dans cette histoire, Marco Lange devient alors, en quelque sorte, la victime par ricochet de crimes commis par d'autres, faute pour la victime initiale de réussir à dénoncer les vrais outrages qu'elle subissait. Pour rétablir la vérité dans l'incrédulité choquée générale, il faudra à cette dernière le courage de risquer le discrédit, au point, peut-être, de faire oublier que la première victime dans cette affaire, c'est elle. Quant à sa nouvelle avocate, c'est une mission bien peu ordinaire qui lui revient, quand le condamné est innocent, et l'innocente, menteuse. Une bien troublante démonstration de la difficulté de parole des victimes, en dépit de toutes les bonnes intentions, que ce roman efficace et prenant.
Menteuse ou pas ?
Une jeune fille à la puberté précoce se retrouve prise dans un engrenage qui l'amènera à accuser un homme d'avoir abusé d'elle. Lecture agréable qui interpelle sur qui croire dans le cadre de violences sexuelles.
Une jeune fille à la puberté précoce se retrouve prise dans un engrenage qui l'amènera à accuser un homme d'avoir abusé d'elle. Lecture agréable qui interpelle sur qui croire dans le cadre de violences sexuelles.
  • adolescence
  • mensonge
  • Abus sexuel
  • chronique judiciaire
La petite menteuse
4.3/5
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Jours de crimes
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Comprenne qui voudra
Pascale Robert-Diard, Joseph Beauregard
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Comprenne qui voudra
Pascale Robert-Diard, Joseph Beauregard
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La déposition
5/5
Pascale Robert-Diard
Grand Format
19,00 €
La petite menteuse
4.3/5
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Pascale Robert-Diard, Christophe Brault
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Jours de crimes
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Le procès Carlton
Pascale Robert-Diard, François Boucq
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Jours de crimes
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Grand Format
20,00 €