La petite danseuse de quatorze ans

Par : Camille Laurens
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  • Nombre de pages176
  • FormatePub
  • ISBN978-2-234-08403-2
  • EAN9782234084032
  • Date de parution30/08/2017
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurStock

Résumé

« Elle est célèbre dans le monde entier mais combien  connaissent son nom ? On peut admirer sa silhouette  à Washington, Paris, Londres, New York, Dresde ouCopenhague, mais où est sa tombe ? On ne sait que son  âge, quatorze ans, et le travail qu'elle faisait, car c'était déjà  un travail, à cet âge où nos enfants vont à l'école. Dans les  années 1880, elle dansait comme petit rat à l'Opéra de Paris, et ce qui fait souvent rêver nos petites filles n'était pas un  rêve pour elle, pas l'âge heureux de notre jeunesse.
Elle a  été renvoyée après quelques années de labeur, le directeur  en a eu assez de ses absences à répétition. C'est qu'elle avait  un autre métier, et même deux, parce que les quelques sous  gagnés à l'Opéra ne suffisaient pas à la nourrir, elle ni sa  famille. Elle était modèle, elle posait pour des peintres ou  des sculpteurs. Parmi eux il y avait Edgar Degas. »Camille Laurens
« Elle est célèbre dans le monde entier mais combien  connaissent son nom ? On peut admirer sa silhouette  à Washington, Paris, Londres, New York, Dresde ouCopenhague, mais où est sa tombe ? On ne sait que son  âge, quatorze ans, et le travail qu'elle faisait, car c'était déjà  un travail, à cet âge où nos enfants vont à l'école. Dans les  années 1880, elle dansait comme petit rat à l'Opéra de Paris, et ce qui fait souvent rêver nos petites filles n'était pas un  rêve pour elle, pas l'âge heureux de notre jeunesse.
Elle a  été renvoyée après quelques années de labeur, le directeur  en a eu assez de ses absences à répétition. C'est qu'elle avait  un autre métier, et même deux, parce que les quelques sous  gagnés à l'Opéra ne suffisaient pas à la nourrir, elle ni sa  famille. Elle était modèle, elle posait pour des peintres ou  des sculpteurs. Parmi eux il y avait Edgar Degas. »Camille Laurens

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Sylvie ThomassonDecitre Part-Dieu
3/5
Degas
un texte très intéressant sur les dessous du monde des artistes et de leurs modèles. On parle ici de Degas et de la petite danseuse qui a posé pour sa célèbre sculpture. La belle écriture de Camille Laurens au service de la vérité.
un texte très intéressant sur les dessous du monde des artistes et de leurs modèles. On parle ici de Degas et de la petite danseuse qui a posé pour sa célèbre sculpture. La belle écriture de Camille Laurens au service de la vérité.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 2 notes dont 1 avis lecteur
Un très beau texte, qui changera votre regard sur l'oeuvre d'Edgar Degas
Réalisée en cire et portant de véritables cheveux, jupon et chaussons, la petite danseuse de quatorze ans d’Edgar Degas, présentée dans un cylindre de verre comme un spécimen anatomique conservé dans du formol, choqua ses contemporains. Elle n’avait certes rien de commun avec l’idéal classique des statues antiques. Qu’étaient donc les intentions de l’artiste, lorsqu’il s’imprégnait de l’univers des danseuses de l’opéra, alors si peu éloigné du monde des courtisanes et de la prostitution ? Pourquoi insistait-il sur certains traits, enlaidissant ses modèles comme pour faire écho aux croyances phrénologiques alors à la mode ? Et surtout, pourquoi cette statue, dont plusieurs exemplaires coulés en bronze sont aujourd’hui visibles dans plusieurs grands musées, nous émeut-elle toujours ? Camille Laurens est partie sur les traces du peintre sculpteur et de son modèle, au travers d’une enquête approfondie dont le résultat est ce texte court, érudit et personnel, qui, sans jamais faire œuvre de fiction, nous retrace avec sensibilité la vie particulièrement dure des petits rats d’opéra au 19e siècle, que les premières lois sur le travail des enfants protégeront moins que les autres, et qui, souvent, dans le meilleur des cas trouvaient un protecteur – puisqu’il était à la mode d’entretenir sa danseuse -, sinon, finissaient sur le trottoir. L’explication du contexte social permet d’éclairer les choix de Degas et de comprendre la véritable portée artistique de cette œuvre que vous ne verrez plus du même œil après cette lecture. Le texte est d’autant plus chargé d’émotion que l’auteur, véritablement prise de tendresse pour ce petit rat, en vient à évoquer des souvenirs intimes liés à sa propre famille. Un très beau texte, qui a su tirer la quintessence d’une imposante documentation pour nous faire comprendre, très simplement, l’émotion suscitée par cette petite danseuse de quatorze ans, qui, sans Edgar Degas, serait restée à jamais dans l’obscurité de sa triste condition d’enfant exploitée.
Réalisée en cire et portant de véritables cheveux, jupon et chaussons, la petite danseuse de quatorze ans d’Edgar Degas, présentée dans un cylindre de verre comme un spécimen anatomique conservé dans du formol, choqua ses contemporains. Elle n’avait certes rien de commun avec l’idéal classique des statues antiques. Qu’étaient donc les intentions de l’artiste, lorsqu’il s’imprégnait de l’univers des danseuses de l’opéra, alors si peu éloigné du monde des courtisanes et de la prostitution ? Pourquoi insistait-il sur certains traits, enlaidissant ses modèles comme pour faire écho aux croyances phrénologiques alors à la mode ? Et surtout, pourquoi cette statue, dont plusieurs exemplaires coulés en bronze sont aujourd’hui visibles dans plusieurs grands musées, nous émeut-elle toujours ? Camille Laurens est partie sur les traces du peintre sculpteur et de son modèle, au travers d’une enquête approfondie dont le résultat est ce texte court, érudit et personnel, qui, sans jamais faire œuvre de fiction, nous retrace avec sensibilité la vie particulièrement dure des petits rats d’opéra au 19e siècle, que les premières lois sur le travail des enfants protégeront moins que les autres, et qui, souvent, dans le meilleur des cas trouvaient un protecteur – puisqu’il était à la mode d’entretenir sa danseuse -, sinon, finissaient sur le trottoir. L’explication du contexte social permet d’éclairer les choix de Degas et de comprendre la véritable portée artistique de cette œuvre que vous ne verrez plus du même œil après cette lecture. Le texte est d’autant plus chargé d’émotion que l’auteur, véritablement prise de tendresse pour ce petit rat, en vient à évoquer des souvenirs intimes liés à sa propre famille. Un très beau texte, qui a su tirer la quintessence d’une imposante documentation pour nous faire comprendre, très simplement, l’émotion suscitée par cette petite danseuse de quatorze ans, qui, sans Edgar Degas, serait restée à jamais dans l’obscurité de sa triste condition d’enfant exploitée.
Philippe
3/5
3/5
Camille Laurens
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