La pensée postnazie. Contre - histoire de la philosophie, tome 10

Par : Michel Onfray
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  • Nombre de pages464
  • FormatePub
  • ISBN978-2-246-85566-8
  • EAN9782246855668
  • Date de parution21/03/2018
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille605 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurGrasset

Résumé

Une grande partie de l'histoire de la pensée occidentale s'est effondrée lors de l'ouverture des camps d'extermination nazis en 1945. La Raison occidentale semblait progresser depuis sa première formulation grecque en passant par la Raison renaissante, la Raison cartésienne, la Raison pure kantienne, la Raison des Lumières. Comment a-t-elle pu déboucher sur l'embrasement de l'Europe par le national-socialisme  ?Hannah Arendt a pensé ce phénomène avec ses analyses sur le totalitarisme dont le projet est de créer des hommes superflus.
Cette jeune femme juive, qui fut l'élève de Heidegger dont le nazisme fut incontestable, a également été sa maîtresse. Le totalitarisme ne pouvait donc rester une énigme pour elle qui en fit l'analyse. Au-delà du XX° siècle, elle a également pensé la Révolution française, égalitaire, matrice des totalitarismes, qu'elle oppose à la révolution américaine, libertaire et productrice de démocratie. Elle a également examiné ce qui accompagnait la crise de la culture, l'infantilisation des adultes, la science sans conscience, la crise de l'éducation.
Hans Jonas a lui aussi pensé le monde postnazi en constatant que la planète était en danger, que les biotechnologies mettaient l'humain en péril, qu'il fallait activer un militantisme appuyé sur la peur pour conscientiser les masses au nom d'un principe d'espérance. L'écologie lui doit beaucoup. Gunther Anders enfin, un temps le mari d'Hannah Arendt, a pensé la bombe atomique, le jazz, la télévision, la photographie, les machines, la propagande, la radio, les médias, la pollution, la technologie appliquée au corps, l'idéologie mortifère répandue par le capitalisme, avant de conclure à l'obsolescence programmée de l'homme.
Tous trois ont pensé le nihilisme qui a suivi le nazisme. Leur judaïsme a lié l'apocalypse au principe espérance, non sans imaginer que la violence ne saurait être évitée.
Une grande partie de l'histoire de la pensée occidentale s'est effondrée lors de l'ouverture des camps d'extermination nazis en 1945. La Raison occidentale semblait progresser depuis sa première formulation grecque en passant par la Raison renaissante, la Raison cartésienne, la Raison pure kantienne, la Raison des Lumières. Comment a-t-elle pu déboucher sur l'embrasement de l'Europe par le national-socialisme  ?Hannah Arendt a pensé ce phénomène avec ses analyses sur le totalitarisme dont le projet est de créer des hommes superflus.
Cette jeune femme juive, qui fut l'élève de Heidegger dont le nazisme fut incontestable, a également été sa maîtresse. Le totalitarisme ne pouvait donc rester une énigme pour elle qui en fit l'analyse. Au-delà du XX° siècle, elle a également pensé la Révolution française, égalitaire, matrice des totalitarismes, qu'elle oppose à la révolution américaine, libertaire et productrice de démocratie. Elle a également examiné ce qui accompagnait la crise de la culture, l'infantilisation des adultes, la science sans conscience, la crise de l'éducation.
Hans Jonas a lui aussi pensé le monde postnazi en constatant que la planète était en danger, que les biotechnologies mettaient l'humain en péril, qu'il fallait activer un militantisme appuyé sur la peur pour conscientiser les masses au nom d'un principe d'espérance. L'écologie lui doit beaucoup. Gunther Anders enfin, un temps le mari d'Hannah Arendt, a pensé la bombe atomique, le jazz, la télévision, la photographie, les machines, la propagande, la radio, les médias, la pollution, la technologie appliquée au corps, l'idéologie mortifère répandue par le capitalisme, avant de conclure à l'obsolescence programmée de l'homme.
Tous trois ont pensé le nihilisme qui a suivi le nazisme. Leur judaïsme a lié l'apocalypse au principe espérance, non sans imaginer que la violence ne saurait être évitée.
Michel Onfray

Michel Onfray est un philosophe et essayiste français. Il est l’auteur d’une centaine d’ouvrages et le fondateur de l’université populaire de Caen. Sa pensée philosophique, qu’il qualifie de libertaire, lui vaut de nombreuses critiques. Mais il faut bien plus pour décourager ce philosophe libre dans sa tête…

Naissance d’un professeur à la pensée libre

Michel Onfray naît le 1er janvier 1959 à Argentan dans l’Orne et est l’aîné d’une famille modeste. Il passe ses « années collèges » dans un pensionnat catholique, dirigé par des prêtres salésiens, dont il garde un mauvais souvenir. À l’âge de 27 ans, dans le cadre d’un DEA (diplôme d’études approfondies) de troisième cycle, il tient une thèse sur « Les implications éthiques et politiques des pensées négatives de Schopenhauer à Spengler » au centre de philosophie de l’université de Caen.

 Il se destine à l’enseignient et devient professeur de philosophie au lycée technologique privé Sainte-Ursule à Caen, de 1983 à 2002. Déjà, son esprit libre se heurte au programme de l’Éducation nationale. Il dénonce un apprentissage limité et formaté, uniquient basé sur l’histoire de la philosophie et les convenances sociales. Il regrette que l’enseignient ne soit pas davantage fondé sur la liberté de penser et l’apprentissage de philosopher. Le conformisme de cet enseignient et les tâches chronophages de son métier dans le secondaire l’excèdent. Il démissionne en 2002.

Université populaire de Caen et Contre-histoire de la philosophie

L’accès de Jean-Marie Le Pen au second tour des présidentielles le 21 avril 2002 contre Jacques Chirac lui provoque un déclic. De quelle manière freiner la montée des idées de l'extrème droite dans l’Hexagone ? Pour Michel Onfray, la réponse réside à analyser les situations politiques et sociales, apprendre à réfléchir par soi-même et à penser selon la philosophie. C’est dans cette optique d’éducation collective qu’il crée l’université populaire de Caen, un enseignient qu’il veut libre et gratuit, à la portée de tous.

Il y délivre le cours « Contre-histoire de la philosophie » qui est, en parallèle, retransmis à la radio, sur France Culture. Le 28 septibre 2018, il apprend que cette station de radio cesse la diffusion de ces conférences. Outré, il dénonce une atteinte à la liberté d’expression et interrompt sa participation à l’université populaire de Caen.

Un philosophe aux pensées bien marquées

Michel Onfray se rapproche de la pensée hédoniste. Il base sa pensée philosophique sur l’environnient direct de l’être humain et replace l’individu au centre de son existence. Il prétend appartenir au mouvient de la pensée libertaire, ce que réfutent les libertaires eux-mêmes. Bien que la religion tient une place importante dans l’œuvre philosophique de Michel Onfray, il affirme être athée et réfute l’existence de Dieu et de Jésus.

Ses positions fortes en politique l’amène à soutenir la gauche anti-libérale, principalient aux élections présidentielles et lors de l’élection européenne de 2009. C’est toute la vie politique qu’il épluche comme un citoyen soucieux de son pays et comme philosophe à la pensée libre. Il est particulièrient présent sur les plateaux de télévision où il expose ses idées et, à côté, publie des articles dans différents journaux et magazines. Il se place au cœur de plusieurs polémiques et prône des positions d’opinions sur certains sujets comme la légalisation de l’euthanasie.

Un auteur prolifique

Michel Onfray est l’auteur d’une centaine d’ouvrages et d’écrits portant sur la philosophie, la politique, l’esthétisme et la culture, les récits de voyage et bien d’autres sujets, tous aussi passionnants. Son priier livre "Le ventre des philosophes : critique de la raison diététique" sort en 1989. L’idée de l’écriture lui vient après un infarctus alors qu’il avait seulient vingt-huit ans. Dès lors, il commence chacun de ses livres par un paragraphe autobiographique. Son grand succès en librairie est le "Traité d’athéologie" publié en 2005 chez Grasset. Il y parle de l’athéisme dans le monde occidental fondé sur la chrétienté.

Il ne se limite pas à la diffusion papier de ses pensées. Depuis 2016, il publie des vidéos sur son site internet (michelonfray.com). Il répond aux interrogations des internautes et met en avant sa pensée philosophique sur l’actualité.

En juin 2020, Michel Onfray, en collaboration avec Stéphane Simon, lance le premier numéro de la revue Front populaire qui est un franc succès. La revue trimestrielle analyse l’actualité et offre la possibilité à ses abonnés de publier leurs idées et pensées sur le monde actuel.

Prix et vie associative

En 1993, Michel Onfray reçoit le prix Médicis essai pour son livre "La sculpture de soi".

Il intègre le Comité d’honneur de l’ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité), suite au décès de sa compagne d’un cancer du sein.

Ses derniers livres :

- Théorie de la dictature

- La vengeance du pangolin - Penser le virus

- Vies parallèles De Gaulle & Mitterand