La partition

Par : Diane Brasseur

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  • FormatePub
  • ISBN978-2-37073-280-4
  • EAN9782370732804
  • Date de parution02/05/2019
  • Copier Coller02 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurAllary

Résumé

De la Grèce aux rives du lac Léman, une superbe fresque familiale. Un matin d'hiver 1977, Bruno K, professeur de littérature admiré par ses étudiants, se promène dans les rues de Genève. Alors qu'il devise silencieusement sur les jambes d'une jolie brune qui le précède, il s'écroule, mort. Quand ses deux frères Georgely et Alexakis apprennent la nouvelle, un espoir fou s'évanouit. Le soir même, ils auraient dû se retrouver au Victoria Hall à l'occasion d'un récital de violon d'Alexakis.
Pour la première fois, la musique allait les réunir. La Partition nous plonge dans l'histoire de cette fratrie éclatée en suivant les traces de leur mère, Koula, une grecque au tempérament de feu. Elle découvre l'amour à 16 ans, quitte son pays natal pour la Suisse dans les années 1920 et refera sa vie avec un homme de 30 ans son aîné. Une femme intense, solaire, possessive, déchirée entre ses pays, ses fils et ses rêves.
Une épouse et une mère pour qui l'amour est synonyme d'excès.
De la Grèce aux rives du lac Léman, une superbe fresque familiale. Un matin d'hiver 1977, Bruno K, professeur de littérature admiré par ses étudiants, se promène dans les rues de Genève. Alors qu'il devise silencieusement sur les jambes d'une jolie brune qui le précède, il s'écroule, mort. Quand ses deux frères Georgely et Alexakis apprennent la nouvelle, un espoir fou s'évanouit. Le soir même, ils auraient dû se retrouver au Victoria Hall à l'occasion d'un récital de violon d'Alexakis.
Pour la première fois, la musique allait les réunir. La Partition nous plonge dans l'histoire de cette fratrie éclatée en suivant les traces de leur mère, Koula, une grecque au tempérament de feu. Elle découvre l'amour à 16 ans, quitte son pays natal pour la Suisse dans les années 1920 et refera sa vie avec un homme de 30 ans son aîné. Une femme intense, solaire, possessive, déchirée entre ses pays, ses fils et ses rêves.
Une épouse et une mère pour qui l'amour est synonyme d'excès.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Au-delà du coup de coeur
Le roman s’ouvre sur l’imminente réunion tant attendue de trois frères séparés par la vie, et qui pourtant ne pourra avoir lieu. La mort vient en effet de cueillir Bruno K, l’aîné cinquantenaire, sur le trottoir qui le menait au concert de son frère Alexakis. C’était le soir où, enfin, la fratrie devait se retrouver. Ils sont trois, nés de 1922 à 1931, de mère grecque et de père suisse pour les deux premiers, belge pour le benjamin. C’est toute leur vie que nous allons découvrir dans ce récit à rebours, celui de trois enfants d’abord, séparés et ballottés entre trois pays, au rythme de la vie tumultueuse de leur mère Koula et des évènements de leur siècle. Et on peut dire que rien ne fut ordinaire dans leur existence, que ce soit celle de Bruno, contaminé in utero par la syphilis paternelle, de Georgely, abandonné en Suisse par sa mère contrainte de choisir entre ses fils lors de sa fuite loin de son mari, ou d’Alexakis, né deux fois : en 1931 en Egypte, mais officiellement en 1932 en Grèce après le divorce et le remariage maternels, et qui porta, tant pis, les robes roses prévues pour la fille tant désirée. Si le récit se déroule du point de vue de l’aîné Bruno, le personnage central est véritablement Koula, mère possessive et dévorante, femme solaire au tempérament entier et volcanique qui la porte à tous les excès. Elle qui rêvait des stars et de la célébrité, mena sa vie avec la passion tragique d’une véritable diva, éclipsant son entourage dans l’ombre de son aura, car comment trouver sa place auprès d’un tel astre sans s’y brûler ? Le récit a de tels accents d’authenticité et est émaillé de tant de détails qui ne s’inventent pas, qu’il paraît la remembrance d’une saga familiale véritable : ce qu’il est sans doute d’ailleurs, à lire, à la fin du livre, les remerciements de l’auteur à son père pour les courriers conservés, alors que chaque chapitre s’ouvre sur des extraits de lettres. On a dès lors l’intuition, peut-être fausse, que l’auteur, franco-suisse, pourrait être une descendante de Georgely ou de Bruno. Quoi qu’il en soit, la narration, habilement construite, est captivante : en nous faisant entrer dans cette histoire par la fin, l’auteur installe d’emblée le lecteur dans une tension tragique qui ne se relâchera pas, contrebalancée par une légèreté de ton teintée d’humour qui donne au récit une tonalité douce-amère : celle du souvenir, du temps passé, de l’inéluctabilité du destin et de la mort qui vient sceller à jamais les séparations et les regrets. L’écriture est délicieuse, les mots admirablement choisis, le ton toujours parfaitement juste dans cette évocation si profondément empathique. C’est avec une infinie tendresse que s’y mêlent constamment rire et larmes, dans une simplicité et une économie de style qui exaltent l’émotion. La partition est une pépite, une lecture d’autant plus marquante qu’elle vous va droit au coeur.
Le roman s’ouvre sur l’imminente réunion tant attendue de trois frères séparés par la vie, et qui pourtant ne pourra avoir lieu. La mort vient en effet de cueillir Bruno K, l’aîné cinquantenaire, sur le trottoir qui le menait au concert de son frère Alexakis. C’était le soir où, enfin, la fratrie devait se retrouver. Ils sont trois, nés de 1922 à 1931, de mère grecque et de père suisse pour les deux premiers, belge pour le benjamin. C’est toute leur vie que nous allons découvrir dans ce récit à rebours, celui de trois enfants d’abord, séparés et ballottés entre trois pays, au rythme de la vie tumultueuse de leur mère Koula et des évènements de leur siècle. Et on peut dire que rien ne fut ordinaire dans leur existence, que ce soit celle de Bruno, contaminé in utero par la syphilis paternelle, de Georgely, abandonné en Suisse par sa mère contrainte de choisir entre ses fils lors de sa fuite loin de son mari, ou d’Alexakis, né deux fois : en 1931 en Egypte, mais officiellement en 1932 en Grèce après le divorce et le remariage maternels, et qui porta, tant pis, les robes roses prévues pour la fille tant désirée. Si le récit se déroule du point de vue de l’aîné Bruno, le personnage central est véritablement Koula, mère possessive et dévorante, femme solaire au tempérament entier et volcanique qui la porte à tous les excès. Elle qui rêvait des stars et de la célébrité, mena sa vie avec la passion tragique d’une véritable diva, éclipsant son entourage dans l’ombre de son aura, car comment trouver sa place auprès d’un tel astre sans s’y brûler ? Le récit a de tels accents d’authenticité et est émaillé de tant de détails qui ne s’inventent pas, qu’il paraît la remembrance d’une saga familiale véritable : ce qu’il est sans doute d’ailleurs, à lire, à la fin du livre, les remerciements de l’auteur à son père pour les courriers conservés, alors que chaque chapitre s’ouvre sur des extraits de lettres. On a dès lors l’intuition, peut-être fausse, que l’auteur, franco-suisse, pourrait être une descendante de Georgely ou de Bruno. Quoi qu’il en soit, la narration, habilement construite, est captivante : en nous faisant entrer dans cette histoire par la fin, l’auteur installe d’emblée le lecteur dans une tension tragique qui ne se relâchera pas, contrebalancée par une légèreté de ton teintée d’humour qui donne au récit une tonalité douce-amère : celle du souvenir, du temps passé, de l’inéluctabilité du destin et de la mort qui vient sceller à jamais les séparations et les regrets. L’écriture est délicieuse, les mots admirablement choisis, le ton toujours parfaitement juste dans cette évocation si profondément empathique. C’est avec une infinie tendresse que s’y mêlent constamment rire et larmes, dans une simplicité et une économie de style qui exaltent l’émotion. La partition est une pépite, une lecture d’autant plus marquante qu’elle vous va droit au coeur.
Les fidélités
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