La part du bronze. Platon et l'économie
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- Nombre de pages320
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-345-00180-5
- EAN9782345001805
- Date de parution12/04/2024
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurVrin
Résumé
Le problème de Platon est plus que jamais le nôtre : quelle place donner à l'économie dans la cité ? Si nous étions assez sages pour être semblables aux cochons de Glaucon, à ces animaux dont les besoins n'outrepassent jamais la limite du nécessaire, nous n'aurions nul besoin de la politique pour pacifier nos rapports et nous civiliser. Mais nous sommes pour la plupart privés de cette sagesse spontanée : le bonheur et la justice dans la cité exigent que les animaux économiques que nous sommes naturellement deviennent des animaux politiques, au mieux persuadés qu'ils y gagnent, au pis - et c'est pour Platon le cas le plus fréquent - ne s'y soumettant que de mauvaise grâce, sous la menace et la contrainte.
Seule une politique intelligente et autonome, qui prescrive leurs fins aux pratiques économiques au lieu de se les voir prescrire par elles, pourrait nous faire échapper aux conflits de tous ordres que ces dernières provoquent dans les cités mal gouvernées : conflits militaires, politiques, sociaux et psychiques. Qui, hormis les tenants de l'autorégulation des mécanismes économiques, pourrait aujourd'hui dresser le constat contraire ? Cet ouvrage est le seul entièrement consacré à l'invention par Platon de l'économie politique.
Seule une politique intelligente et autonome, qui prescrive leurs fins aux pratiques économiques au lieu de se les voir prescrire par elles, pourrait nous faire échapper aux conflits de tous ordres que ces dernières provoquent dans les cités mal gouvernées : conflits militaires, politiques, sociaux et psychiques. Qui, hormis les tenants de l'autorégulation des mécanismes économiques, pourrait aujourd'hui dresser le constat contraire ? Cet ouvrage est le seul entièrement consacré à l'invention par Platon de l'économie politique.
Le problème de Platon est plus que jamais le nôtre : quelle place donner à l'économie dans la cité ? Si nous étions assez sages pour être semblables aux cochons de Glaucon, à ces animaux dont les besoins n'outrepassent jamais la limite du nécessaire, nous n'aurions nul besoin de la politique pour pacifier nos rapports et nous civiliser. Mais nous sommes pour la plupart privés de cette sagesse spontanée : le bonheur et la justice dans la cité exigent que les animaux économiques que nous sommes naturellement deviennent des animaux politiques, au mieux persuadés qu'ils y gagnent, au pis - et c'est pour Platon le cas le plus fréquent - ne s'y soumettant que de mauvaise grâce, sous la menace et la contrainte.
Seule une politique intelligente et autonome, qui prescrive leurs fins aux pratiques économiques au lieu de se les voir prescrire par elles, pourrait nous faire échapper aux conflits de tous ordres que ces dernières provoquent dans les cités mal gouvernées : conflits militaires, politiques, sociaux et psychiques. Qui, hormis les tenants de l'autorégulation des mécanismes économiques, pourrait aujourd'hui dresser le constat contraire ? Cet ouvrage est le seul entièrement consacré à l'invention par Platon de l'économie politique.
Seule une politique intelligente et autonome, qui prescrive leurs fins aux pratiques économiques au lieu de se les voir prescrire par elles, pourrait nous faire échapper aux conflits de tous ordres que ces dernières provoquent dans les cités mal gouvernées : conflits militaires, politiques, sociaux et psychiques. Qui, hormis les tenants de l'autorégulation des mécanismes économiques, pourrait aujourd'hui dresser le constat contraire ? Cet ouvrage est le seul entièrement consacré à l'invention par Platon de l'économie politique.