La parole aux masques - littérature, oralité et culture populaire dans la Caraïbe anglophone au XXe siècle

Par : Colette Maximin

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  • Nombre de pages290
  • FormatePub
  • ISBN2-402-04524-8
  • EAN9782402045247
  • Date de parution01/01/1991
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille717 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (Édit...
  • PréfacierMichel Fabre

Résumé

L'écrivain caribéen vit au cour d'un monde de masques. Symboles essentiels de la fête carnavalesque ou souvenirs qui hantent les cérémonies dansées, les masques sont aussi les simulacres malicieux du célèbre trompeur des contes populaires : Brer Rabbitt (notre Compère Lapin), ou son complexe cousin, Brer Anancy. Ludique ou liturgique, la parole qui les porte est chargée de traditions tenaces : Afrique, Europe, Asie et Amérique s'entremêlent dans une culture originale et vivante.
Les clairs-obscurs de l'histoire accentuent les reliefs du folklore : l'aube de ce siècle où l'on voit s'insurger les masses surgies de l'ombre ; les fulgurances oratoires des élites qui miment sur la scène du pouvoir l'élan réel des foules ; les éclats des esthéticiens dont les joutes rhétoriques reproduisent ces connivences et ces turbulences. Personne mouvante de ce vaste théâtre, l'écrivain n'est pas le moindre à se choisir un rôle.
Sensible à tous les souffles, il capte les messages du dire collectif. Il repère les signes d'une résistance passive, silencieuse et souterraine ; les doubles ententes de peuples écartelés entre défi et déni de soi. Car le masque, parure et parade, dévoile et dérobe. On suivra avec intérêt comment l'artiste créateur a transformé ces jeux de masques en féconds jeux de mots.
L'écrivain caribéen vit au cour d'un monde de masques. Symboles essentiels de la fête carnavalesque ou souvenirs qui hantent les cérémonies dansées, les masques sont aussi les simulacres malicieux du célèbre trompeur des contes populaires : Brer Rabbitt (notre Compère Lapin), ou son complexe cousin, Brer Anancy. Ludique ou liturgique, la parole qui les porte est chargée de traditions tenaces : Afrique, Europe, Asie et Amérique s'entremêlent dans une culture originale et vivante.
Les clairs-obscurs de l'histoire accentuent les reliefs du folklore : l'aube de ce siècle où l'on voit s'insurger les masses surgies de l'ombre ; les fulgurances oratoires des élites qui miment sur la scène du pouvoir l'élan réel des foules ; les éclats des esthéticiens dont les joutes rhétoriques reproduisent ces connivences et ces turbulences. Personne mouvante de ce vaste théâtre, l'écrivain n'est pas le moindre à se choisir un rôle.
Sensible à tous les souffles, il capte les messages du dire collectif. Il repère les signes d'une résistance passive, silencieuse et souterraine ; les doubles ententes de peuples écartelés entre défi et déni de soi. Car le masque, parure et parade, dévoile et dérobe. On suivra avec intérêt comment l'artiste créateur a transformé ces jeux de masques en féconds jeux de mots.