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  • Nombre de pages144
  • FormatePub
  • ISBN978-2-246-85611-5
  • EAN9782246856115
  • Date de parution09/01/2019
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille1 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurGrasset

Résumé

"La vue va de soi, jusqu'au jour où quelque chose se détraque dans ce petit cosmos conjonctif et moléculaire de sept grammes, objet parfait et miraculeux, nécessitant si peu d'entretien qu'on ne pense jamais à lui."Elisabeth Quin découvre que son oil est malade et qu'un glaucome altère, pollue, opacifie tout ce qu'elle regarde. Elle risque de perdre la vue. Alors commence le combat contre l'angoisse et la maladie, nuits froissées, peur de l'aube, fragilité de cet oil soudain osculté, trempé de collyres, dilaté, examiné, observateur observé.Elisabeth Quin raconte, avec une sincérité magnifique, cette traversée dont nul ne voudrait - maladie, destin ou don, comment savoir, qui change son quotidien en secret, et le secret en vie quotidienne.
Nous l'accompagnons chez les médecins - et c'est Molière, de drôlerie, d'incertitudes, de sciences fausses ou vraies, avec de rares grands humains. Nous la suivons chez les marabouts, qui veulent la protéger de notre regard. Nous découvrons ses lectures, de Lusseyran à Hervé Guibert et Jim Harrison. Et comme elle, nous travaillons nos sens : fermer les yeux sous la douche ; marcher dans la forêt, la main dans celle de son compagnon ; écouter les oiseaux ; penser aux paysages ; écouter la nuit ; s'imaginer sans miroir, vue et malvoyante, prisonnière mais au-delà.La nuit se lève est ce récit, d'une beauté sublime, drôle à chaque page, terrifiant parfois, métaphysique malgré lui, sensuel, vivace - et contre toute attente, une marche vers la sagesse.
"La vue va de soi, jusqu'au jour où quelque chose se détraque dans ce petit cosmos conjonctif et moléculaire de sept grammes, objet parfait et miraculeux, nécessitant si peu d'entretien qu'on ne pense jamais à lui."Elisabeth Quin découvre que son oil est malade et qu'un glaucome altère, pollue, opacifie tout ce qu'elle regarde. Elle risque de perdre la vue. Alors commence le combat contre l'angoisse et la maladie, nuits froissées, peur de l'aube, fragilité de cet oil soudain osculté, trempé de collyres, dilaté, examiné, observateur observé.Elisabeth Quin raconte, avec une sincérité magnifique, cette traversée dont nul ne voudrait - maladie, destin ou don, comment savoir, qui change son quotidien en secret, et le secret en vie quotidienne.
Nous l'accompagnons chez les médecins - et c'est Molière, de drôlerie, d'incertitudes, de sciences fausses ou vraies, avec de rares grands humains. Nous la suivons chez les marabouts, qui veulent la protéger de notre regard. Nous découvrons ses lectures, de Lusseyran à Hervé Guibert et Jim Harrison. Et comme elle, nous travaillons nos sens : fermer les yeux sous la douche ; marcher dans la forêt, la main dans celle de son compagnon ; écouter les oiseaux ; penser aux paysages ; écouter la nuit ; s'imaginer sans miroir, vue et malvoyante, prisonnière mais au-delà.La nuit se lève est ce récit, d'une beauté sublime, drôle à chaque page, terrifiant parfois, métaphysique malgré lui, sensuel, vivace - et contre toute attente, une marche vers la sagesse.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Charlotte F.Decitre Ecully
5/5
Comment accepter la cécité ?
En 2008, Élisabeth Quin découvre, brutalement, que dans un futur proche, elle va perdre la vue. Devenir aveugle ?!!! Vertige, souffrance, féminité menacée, peur d'être abandonnée par son "vieux fiancé", regard des autres, opération risquée, un tourbillon de pensées angoissantes la foudroie. Vite se renseigner sur la dégénérescence du nerf optique, surveiller son hygiène de vie pour mieux "déjouer la fatalité". Lire les témoignages de malades, leurs écrits poétiques empreints de lucidité et d'autodérision. Tenter de trouver un sens à ce glaucome. Avec ce livre confidences, cette femme admirable tient en respect son handicap et nous convainc que "la rage n'est pas la bonne réponse".
En 2008, Élisabeth Quin découvre, brutalement, que dans un futur proche, elle va perdre la vue. Devenir aveugle ?!!! Vertige, souffrance, féminité menacée, peur d'être abandonnée par son "vieux fiancé", regard des autres, opération risquée, un tourbillon de pensées angoissantes la foudroie. Vite se renseigner sur la dégénérescence du nerf optique, surveiller son hygiène de vie pour mieux "déjouer la fatalité". Lire les témoignages de malades, leurs écrits poétiques empreints de lucidité et d'autodérision. Tenter de trouver un sens à ce glaucome. Avec ce livre confidences, cette femme admirable tient en respect son handicap et nous convainc que "la rage n'est pas la bonne réponse".
  • maladie génétique
  • glaucome
  • malvoyante
  • chaman malien
  • ethnopsychiatrie

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Un témoignage tout en pudeur et en élégance
Elisabeth Quin, journaliste, actrice, présentatrice d’émissions télévisées et écrivain, est atteinte d’un double glaucome. Elle raconte la découverte de la maladie, ses tribulations de médecins en rebouteux et voyants, en passant par les « psys », son cheminement personnel de la panique initiale à un long travail sur elle-même, enrichissant son récit de nombreuses références historiques, artistiques et littéraires. Ce livre est un témoignage mais aussi une sorte de thérapie personnelle, un besoin de partager, de réfléchir, de conjurer et de mettre à distance un choc profond et déstabilisant que l’auteur doit apprendre à apprivoiser. Il révèle une femme dynamique, intelligente et cultivée, au fil d’un texte sincère et courageux, riche de réflexions pertinentes, empreint de beaucoup de pudeur, de dignité et d’élégance. Ces qualités sont aussi les limites du récit : très intellectualisé, très maîtrisé, il donne parfois l’impression d’une observation quasi extérieure, où l’auteur se retient de trop livrer de l’intime et des vraies émotions : comme si le lecteur se trouvait devant une vitrine courageusement construite par souci de convenance et d’image, une jolie armure cachant un être que cet acte d’écriture n’aura peut-être pu réellement libérer. Il reste que chacun vit à sa manière la maladie et le handicap, que toutes les façons d’y faire face sont personnelles et irrémédiablement solitaires. L’on ne peut donc éprouver qu’une grande sympathie pour ce livre et son auteur, qui ont le mérite de nous faire penser un instant à notre propre chance d’y voir clair. Je retiendrai également la référence à Georgia O’Keeffe, de qui je viens de découvrir les extraordinaires peintures de fleurs.
Elisabeth Quin, journaliste, actrice, présentatrice d’émissions télévisées et écrivain, est atteinte d’un double glaucome. Elle raconte la découverte de la maladie, ses tribulations de médecins en rebouteux et voyants, en passant par les « psys », son cheminement personnel de la panique initiale à un long travail sur elle-même, enrichissant son récit de nombreuses références historiques, artistiques et littéraires. Ce livre est un témoignage mais aussi une sorte de thérapie personnelle, un besoin de partager, de réfléchir, de conjurer et de mettre à distance un choc profond et déstabilisant que l’auteur doit apprendre à apprivoiser. Il révèle une femme dynamique, intelligente et cultivée, au fil d’un texte sincère et courageux, riche de réflexions pertinentes, empreint de beaucoup de pudeur, de dignité et d’élégance. Ces qualités sont aussi les limites du récit : très intellectualisé, très maîtrisé, il donne parfois l’impression d’une observation quasi extérieure, où l’auteur se retient de trop livrer de l’intime et des vraies émotions : comme si le lecteur se trouvait devant une vitrine courageusement construite par souci de convenance et d’image, une jolie armure cachant un être que cet acte d’écriture n’aura peut-être pu réellement libérer. Il reste que chacun vit à sa manière la maladie et le handicap, que toutes les façons d’y faire face sont personnelles et irrémédiablement solitaires. L’on ne peut donc éprouver qu’une grande sympathie pour ce livre et son auteur, qui ont le mérite de nous faire penser un instant à notre propre chance d’y voir clair. Je retiendrai également la référence à Georgia O’Keeffe, de qui je viens de découvrir les extraordinaires peintures de fleurs.
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