La Musique et l'hiver
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- Nombre de pages256
- FormatePub
- ISBN2-402-06087-5
- EAN9782402060875
- Date de parution01/01/1984
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille65 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFeniXX réédition numérique (Ball...
Résumé
La forêt vosgienne domine le vignoble alsacien et le fil lumineux du Rhin à l'horizon. Un automne y déploie ses fastes. Le narrateur, lui, semble prolonger son séjour dans une étrange maison de convalescence, où l'on rencontre un mystérieux colonel, un ancien champion de tennis, une institutrice mythomane. Que vient-il faire ici, ce bibliothécaire, après avoir obtenu un congé et abandonné tous ses amis à Paris ? Pour justifier sa présence dans ce lieu protégé, il se forge des alibis peu convaincants : comme de vouloir se reposer pour écrire une étude sur la vie et l'ouvre de Franz Schubert qui le hantent.
N'est-il pas plutôt, à sa manière, malade de la musique ? Karin, une violoniste strasbourgeoise de passage à la maison du docteur Poitoux, a ravivé en lui cette fascination qui le tourmente : il transforme malgré lui sa liaison amoureuse avec la jeune femme en un parallèle névrotique avec ce que Schubert aurait ressenti autrefois pour la comtesse Caroline Esterhazy. Il ne s'enfièvre bientôt plus que pour cette musique seule qui murmure avec insistance dans sa mémoire, ou s'abandonne aux sortilèges d'une contrée charmeuse, dont les odeurs, les couleurs et la pulpe sont rendus avec une force et une présence étonnantes.
On dirait que Schubert revit en personne, dans l'esprit du narrateur et sous nos yeux, les fulgurances ultimes de sa création. Atmosphère inquiétante et délétère qui envoûte le lecteur au rythme lent d'une phrase musicale et raffinée.
N'est-il pas plutôt, à sa manière, malade de la musique ? Karin, une violoniste strasbourgeoise de passage à la maison du docteur Poitoux, a ravivé en lui cette fascination qui le tourmente : il transforme malgré lui sa liaison amoureuse avec la jeune femme en un parallèle névrotique avec ce que Schubert aurait ressenti autrefois pour la comtesse Caroline Esterhazy. Il ne s'enfièvre bientôt plus que pour cette musique seule qui murmure avec insistance dans sa mémoire, ou s'abandonne aux sortilèges d'une contrée charmeuse, dont les odeurs, les couleurs et la pulpe sont rendus avec une force et une présence étonnantes.
On dirait que Schubert revit en personne, dans l'esprit du narrateur et sous nos yeux, les fulgurances ultimes de sa création. Atmosphère inquiétante et délétère qui envoûte le lecteur au rythme lent d'une phrase musicale et raffinée.
La forêt vosgienne domine le vignoble alsacien et le fil lumineux du Rhin à l'horizon. Un automne y déploie ses fastes. Le narrateur, lui, semble prolonger son séjour dans une étrange maison de convalescence, où l'on rencontre un mystérieux colonel, un ancien champion de tennis, une institutrice mythomane. Que vient-il faire ici, ce bibliothécaire, après avoir obtenu un congé et abandonné tous ses amis à Paris ? Pour justifier sa présence dans ce lieu protégé, il se forge des alibis peu convaincants : comme de vouloir se reposer pour écrire une étude sur la vie et l'ouvre de Franz Schubert qui le hantent.
N'est-il pas plutôt, à sa manière, malade de la musique ? Karin, une violoniste strasbourgeoise de passage à la maison du docteur Poitoux, a ravivé en lui cette fascination qui le tourmente : il transforme malgré lui sa liaison amoureuse avec la jeune femme en un parallèle névrotique avec ce que Schubert aurait ressenti autrefois pour la comtesse Caroline Esterhazy. Il ne s'enfièvre bientôt plus que pour cette musique seule qui murmure avec insistance dans sa mémoire, ou s'abandonne aux sortilèges d'une contrée charmeuse, dont les odeurs, les couleurs et la pulpe sont rendus avec une force et une présence étonnantes.
On dirait que Schubert revit en personne, dans l'esprit du narrateur et sous nos yeux, les fulgurances ultimes de sa création. Atmosphère inquiétante et délétère qui envoûte le lecteur au rythme lent d'une phrase musicale et raffinée.
N'est-il pas plutôt, à sa manière, malade de la musique ? Karin, une violoniste strasbourgeoise de passage à la maison du docteur Poitoux, a ravivé en lui cette fascination qui le tourmente : il transforme malgré lui sa liaison amoureuse avec la jeune femme en un parallèle névrotique avec ce que Schubert aurait ressenti autrefois pour la comtesse Caroline Esterhazy. Il ne s'enfièvre bientôt plus que pour cette musique seule qui murmure avec insistance dans sa mémoire, ou s'abandonne aux sortilèges d'une contrée charmeuse, dont les odeurs, les couleurs et la pulpe sont rendus avec une force et une présence étonnantes.
On dirait que Schubert revit en personne, dans l'esprit du narrateur et sous nos yeux, les fulgurances ultimes de sa création. Atmosphère inquiétante et délétère qui envoûte le lecteur au rythme lent d'une phrase musicale et raffinée.