La femme et la mort en Grèce ancienne

Par : Sarah Mezaguer

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  • Nombre de pages158
  • PrésentationBroché
  • Poids0.205 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-296-56873-0
  • EAN9782296568730
  • Date de parution01/03/2012
  • CollectionThanatologie
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierJean Libis

Résumé

Kères, Erinyes, Sirènes ou Gorgone, toutes ces figures monstrueuses, au-delà de leur aspect inquiétant, ont cette particularité de revêtir des traits féminins. Ce sont précisément ces liens diffus, unissant dans l'imaginaire collectif le féminin à la mort, que le présent essai entend explorer. Pour ce faire, les Sirènes et la Gorgone servent de point d'ancrage car, malgré leur évolution à travers le temps, ou plus exactement de par cette évolution, elles semblent résumer à elles seules toutes les thématiques inhérentes aux monstres féminins.
Matérialisation du pouvoir dissolvant de l'eau et du non-être de la mort, jeunes filles victimes de leur sexualité naissante ou tentatrices aux promesses trompeuses, êtres incomplets pointant la finitude humaine, elles donnent corps à l'angoisse de castration et au fantasme de réabsorption dans le lieu des origines. C'est non seulement l'exemple grec qui est visé ici – exemple savant par excellence – mais aussi l'imaginaire occidental dans son entier toujours fortement empreint des images héritées de la tradition.
Kères, Erinyes, Sirènes ou Gorgone, toutes ces figures monstrueuses, au-delà de leur aspect inquiétant, ont cette particularité de revêtir des traits féminins. Ce sont précisément ces liens diffus, unissant dans l'imaginaire collectif le féminin à la mort, que le présent essai entend explorer. Pour ce faire, les Sirènes et la Gorgone servent de point d'ancrage car, malgré leur évolution à travers le temps, ou plus exactement de par cette évolution, elles semblent résumer à elles seules toutes les thématiques inhérentes aux monstres féminins.
Matérialisation du pouvoir dissolvant de l'eau et du non-être de la mort, jeunes filles victimes de leur sexualité naissante ou tentatrices aux promesses trompeuses, êtres incomplets pointant la finitude humaine, elles donnent corps à l'angoisse de castration et au fantasme de réabsorption dans le lieu des origines. C'est non seulement l'exemple grec qui est visé ici – exemple savant par excellence – mais aussi l'imaginaire occidental dans son entier toujours fortement empreint des images héritées de la tradition.