Jim Crace maitrise l’art élégant de la fable réaliste. Il y a dans son écriture ce savant mélange d’esthétique onirique et de sagacité humaniste. La mélodie pourrait être un conte ancré dans notre réalité. Où les bassesses de l’homme apparaissent en filigrane, nos mauvais penchants vus par le trou d’une serrure enchantée. Un conte où l’homme bon est un homme simple, sa vertu est délicate, il n’est pas de ceux qui se drapent dans de grands idéaux ni n’enroule sa parole dans de fastueux et héroïques discours. Cet homme - Mister Al vieux chanteur au passé célèbre, toujours apprécié de ses pairs, veuf solitaire dans sa maison de naissance - nous tend la main, nous montre cette part de bonté que nous avons parfois tendance à oublier.
Son honnêteté et sa sincérité sont un baume en ces temps troublés de repli sur soi
.
D’une écriture sensible et rêveuse, Jim Crace aborde avec grâce quelques-unes des grandes problématiques de notre temps : le progrès à tout crin, l’exclusion des plus démunis, la dénaturation de notre environnement, la solitude. Et il faut un talent certain pour ça.
Jim Crace maitrise l’art élégant de la fable réaliste. Il y a dans son écriture ce savant mélange d’esthétique onirique et de sagacité humaniste. La mélodie pourrait être un conte ancré dans notre réalité. Où les bassesses de l’homme apparaissent en filigrane, nos mauvais penchants vus par le trou d’une serrure enchantée. Un conte où l’homme bon est un homme simple, sa vertu est délicate, il n’est pas de ceux qui se drapent dans de grands idéaux ni n’enroule sa parole dans de fastueux et héroïques discours. Cet homme - Mister Al vieux chanteur au passé célèbre, toujours apprécié de ses pairs, veuf solitaire dans sa maison de naissance - nous tend la main, nous montre cette part de bonté que nous avons parfois tendance à oublier.
Son honnêteté et sa sincérité sont un baume en ces temps troublés de repli sur soi
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D’une écriture sensible et rêveuse, Jim Crace aborde avec grâce quelques-unes des grandes problématiques de notre temps : le progrès à tout crin, l’exclusion des plus démunis, la dénaturation de notre environnement, la solitude. Et il faut un talent certain pour ça.