La leçon de Socrate (définition de l'homme)
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- Nombre de pages260
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-24607-2
- EAN9782296246072
- Date de parution01/01/2010
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
" Mais ce que nous appelons conscience est précisément comme une infraction, une divine infraction à cet ordre de l'animalité. Ainsi vivre, pour l'homme, c'est faire l'épreuve de la question qui lui vient du monde. Qu'est-ce que c'est, pour toi, être ceci ou cela, ce qui veut dire : que signifie de pouvoir l'être ? Comment répondrais-tu dans telle ou telle situation ? Personne ne répondra pour toi, et toi, tu ne répondrais pour personne d'autre : à cet autre, tu feras legs de la question.
Ce que dit Socrate, ce qui aura ainsi été dit pour toujours : " Connais-toi toi-même ! " (pp. 55-56) Ce livre, dont on n'attendra pas quelque nouvelle extraordinaire à propos de ce penseur qui n'a pas écrit et ne fut donc pas un auteur, tente de rappeler ce que pourrait être la leçon de Socrate, pour aujourd'hui, et peut-être encore pour demain, il faut, en tout cas, l'espérer. Cette leçon est une définition de l'homme.
Le premier point est que l'existence est cette définition. Le deuxième est que, de l'existence, il n'y a pas le savoir : pas d'existant compétent, c'est, dans Platon, l'invariant des dialogues dits socratiques. Cela se dit comme la vérité de l'existence - et il n'y a pas d'autre vérité. Socrate, puisqu'il sait seulement cela : qu'il ne sait rien - est le patron des existants. Heidegger parlait de Socrate comme du penseur le plus pur.
La singularité Socrate était donc pour Heidegger, la pureté incomparable de la pensée Socrate. Sans doute parce que, n'ayant pas laissé de livre, il se soustrayait à l'ordre commun de la corruption littéraire ; mais d'autant plus exposé qu'ainsi soustrait. Exemplairement, le texte de Platon est une exposition de Socrate. Pour nous, Socrate est donc un signe. Sous le signe de Socrate, nous reconnaissons notre tâche comme celle de penser à nouveau l'existence.
Ce que dit Socrate, ce qui aura ainsi été dit pour toujours : " Connais-toi toi-même ! " (pp. 55-56) Ce livre, dont on n'attendra pas quelque nouvelle extraordinaire à propos de ce penseur qui n'a pas écrit et ne fut donc pas un auteur, tente de rappeler ce que pourrait être la leçon de Socrate, pour aujourd'hui, et peut-être encore pour demain, il faut, en tout cas, l'espérer. Cette leçon est une définition de l'homme.
Le premier point est que l'existence est cette définition. Le deuxième est que, de l'existence, il n'y a pas le savoir : pas d'existant compétent, c'est, dans Platon, l'invariant des dialogues dits socratiques. Cela se dit comme la vérité de l'existence - et il n'y a pas d'autre vérité. Socrate, puisqu'il sait seulement cela : qu'il ne sait rien - est le patron des existants. Heidegger parlait de Socrate comme du penseur le plus pur.
La singularité Socrate était donc pour Heidegger, la pureté incomparable de la pensée Socrate. Sans doute parce que, n'ayant pas laissé de livre, il se soustrayait à l'ordre commun de la corruption littéraire ; mais d'autant plus exposé qu'ainsi soustrait. Exemplairement, le texte de Platon est une exposition de Socrate. Pour nous, Socrate est donc un signe. Sous le signe de Socrate, nous reconnaissons notre tâche comme celle de penser à nouveau l'existence.
" Mais ce que nous appelons conscience est précisément comme une infraction, une divine infraction à cet ordre de l'animalité. Ainsi vivre, pour l'homme, c'est faire l'épreuve de la question qui lui vient du monde. Qu'est-ce que c'est, pour toi, être ceci ou cela, ce qui veut dire : que signifie de pouvoir l'être ? Comment répondrais-tu dans telle ou telle situation ? Personne ne répondra pour toi, et toi, tu ne répondrais pour personne d'autre : à cet autre, tu feras legs de la question.
Ce que dit Socrate, ce qui aura ainsi été dit pour toujours : " Connais-toi toi-même ! " (pp. 55-56) Ce livre, dont on n'attendra pas quelque nouvelle extraordinaire à propos de ce penseur qui n'a pas écrit et ne fut donc pas un auteur, tente de rappeler ce que pourrait être la leçon de Socrate, pour aujourd'hui, et peut-être encore pour demain, il faut, en tout cas, l'espérer. Cette leçon est une définition de l'homme.
Le premier point est que l'existence est cette définition. Le deuxième est que, de l'existence, il n'y a pas le savoir : pas d'existant compétent, c'est, dans Platon, l'invariant des dialogues dits socratiques. Cela se dit comme la vérité de l'existence - et il n'y a pas d'autre vérité. Socrate, puisqu'il sait seulement cela : qu'il ne sait rien - est le patron des existants. Heidegger parlait de Socrate comme du penseur le plus pur.
La singularité Socrate était donc pour Heidegger, la pureté incomparable de la pensée Socrate. Sans doute parce que, n'ayant pas laissé de livre, il se soustrayait à l'ordre commun de la corruption littéraire ; mais d'autant plus exposé qu'ainsi soustrait. Exemplairement, le texte de Platon est une exposition de Socrate. Pour nous, Socrate est donc un signe. Sous le signe de Socrate, nous reconnaissons notre tâche comme celle de penser à nouveau l'existence.
Ce que dit Socrate, ce qui aura ainsi été dit pour toujours : " Connais-toi toi-même ! " (pp. 55-56) Ce livre, dont on n'attendra pas quelque nouvelle extraordinaire à propos de ce penseur qui n'a pas écrit et ne fut donc pas un auteur, tente de rappeler ce que pourrait être la leçon de Socrate, pour aujourd'hui, et peut-être encore pour demain, il faut, en tout cas, l'espérer. Cette leçon est une définition de l'homme.
Le premier point est que l'existence est cette définition. Le deuxième est que, de l'existence, il n'y a pas le savoir : pas d'existant compétent, c'est, dans Platon, l'invariant des dialogues dits socratiques. Cela se dit comme la vérité de l'existence - et il n'y a pas d'autre vérité. Socrate, puisqu'il sait seulement cela : qu'il ne sait rien - est le patron des existants. Heidegger parlait de Socrate comme du penseur le plus pur.
La singularité Socrate était donc pour Heidegger, la pureté incomparable de la pensée Socrate. Sans doute parce que, n'ayant pas laissé de livre, il se soustrayait à l'ordre commun de la corruption littéraire ; mais d'autant plus exposé qu'ainsi soustrait. Exemplairement, le texte de Platon est une exposition de Socrate. Pour nous, Socrate est donc un signe. Sous le signe de Socrate, nous reconnaissons notre tâche comme celle de penser à nouveau l'existence.