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À découvrir
Un groupe d'individus formé dés le plus jeune âge part de l'extrême aval vers l'extrême amont, à la recherche de l'origine du vent. Une quête périlleuse où les dangers seront multiples, tant extérieurs qu'internes au groupe voir ancrés au sein même de ces personnes attachantes.
Alain Damasio mélange science fiction dure et philosophie dans un monde inventé de toute pièce qui se dévoile au fur et à mesure du récit. Entrer dans cette quête au long cours peut-être rebutant de prime abord, tant l'auteur y développe un langage propre et un vocabulaire très particulier, mais
le jeu en vaut la chandelle !
Une œuvre riche, foisonnante, qui demande de l'investissement mais ne s'oublie pas de sitôt.
Lire La Horde du Contrevent, c'est se prendre de plein fouet les mêmes vents auxquels sont confrontés les personnages.
Quelle maîtrise du langage !
On vit vraiment l'aventure aux côtés des protagonistes, on est happé par cet univers si riche et mystérieux.
Une expérience de lecture unique, La horde du Contrevent est devenu un ouvrage pilier dans la science-fiction contemporaine.
Paginé à l'envers, ce livre bouscule les codes avant même qu'on ne l'ouvre. La Horde est un groupe d'hommes et de femmes tournés ensemble vers un même but : atteindre l'Extrême-Amont, c'est-à-dire l'endroit ou le vent prend sa source. Au fil de cette odyssée, on découvre les personnages, leurs pensées les plus intimes, les motivations qui les poussent à continuer le voyage... Les points de vue des différents personnages se succèdent, donnant une impression dynamique à la lecture, et les sujets abordés sont variés : une intense réflexion de l'auteur sur le mouvement (aussi bien physique que mental), sur la philosophie, la musique, et le vent... Un roman fleuve, aux nombreuses influences, mais avec une personnalité assez forte pour ne pas oublier ce livre tout de suite. L'autre grande force du roman tient aux personnalités très réussies des protagonistes de Damasio.
Dans un monde où règne les vents nous suivons la quête de la 34ème horde, soit une vingtaine de personnages. Leur cheminement va à contre courant des vents qui soufflent, en menaçant à chaque instant des les balayer. Le tour de force est d'abord dans la narration polyphonique, à chaque paragraphe correspond un personnage et un symbole représente chacun d'eux, ils nous deviennent vite familier car ils ont une manière singulière de s'exprimer et un rôle bien défini et essentiel pour l'ensemble du groupe. On s'immerge totalement dans leur intimité, et leur dure vie quotidienne et chaque moments de leur quête est inoubliable. La deuxième prouesse d'écriture est dans la création lexicale, ce monde est dominé par les vents, il est donc normal que cela se décline à tous les niveaux de sa culture, dans ses croyances comme dans son langage, les néologismes sont nombreux et très inventifs, et jusque dans les termes utilisés au quotidien et réinventé, et même dans leur conception de la physique. Ainsi il y a un nom différent pour caractériser le vent selon sa force et ses changements de rythme, ainsi que dans sa ponctuation. Ce bouquin est d'une grande originalité, une création littéraire qui peut plaire aux amateurs de SF aussi bien qu'à ceux qui sont à l'affut d'objets littéraires non formatés.
Un tourbillonnant voyage de l’Extrême-Aval à l’Extrême-Amont, la soi-disant origine du vent.
Un monde à la merci des vents où deux personnages vont s’affronter, cohabiter, se mêler dans ce brillant roman : le vent et la 34ème horde. Ce vent-souverain aux multiples formes, retranscrites de manières poétique et singulière sévit sur cette terre et balaie férocement tout sur son passage. Beaucoup d’hommes ont alors choisi de l’utiliser et d’en faire un allié plutôt que de le contrer.
Les 23 membres de la horde partis depuis des années, la 34ème du nom après trente-trois
échecs, ont décidé de percer les secrets du vent, ses trois dernières formes encore inconnues en atteignant pour cela son lieu d’origine malgré un parcours long et mouvementé.
On se retrouve happé dans cette extraordinaire horde, tel un membre à part entière vivant leur dur quotidien, écoutant tour à tour avec empathie chaque personnage ainsi que les mouvements du vent.
Mon troisième DAMASIO - QUELLE FORCE QUELLE VIOLENCE, EBLOUISSANT, RENVERSANT, comment s'en étonner, à chaque page, on s'attend à voir le livre s'envoler ! MONUMENTAL
J'ai pas accroché... C'est donc juste un avis quand je vois toutes les critiques dithyrambiques.
J'ai trouvé qu'il y avait des bonnes idées, géniale la pagination, la narration à multiples voix (merci pour le marque-page avec les personnages et les signes correspondants !) un style certain, A. Damasio joue avec les mots, fait de la poésie et ça touche au but sous cet angle. Mais il m'a trop souvent perdu dans des descriptions propres au monde qu'il crée, avec son vocabulaire spécifique, ses concepts spécifiques et rien pour se raccrocher à tout ça. Et puis l'histoire est mener d'une
action à une autre sans respiration, sans prise de profondeur qui me capte. J'ai contré jusqu'au bout en attendant un déclic et je suis allé en extrême amont... mais lasse.
Sur cette planète imaginaire, les vents soufflent toujours dans le même sens. Pour découvrir pourquoi, une troupe de guerriers remonte les courants pour espérer atteindre l'Extrême-Amont.
C'est un roman d'aventure, un roman des terres vierges. Un roman de fantasmes, aussi. Chaque personnagee crée sa propre mythologie pour expliquer l'origine des flux. Enfin, c'est un grand roman littéraire. Car Alain Damasio change de style en fonction du narrateur, jonglant en permanence entre lyrisme et argot. Oeuvre totale ? Oui, définitivement!
Terriblement riche et complexe, la Horde du contrevent a tout du récit épique : une kyrielle de personnages, un voyage historique à la fois fantastique et initiatique. Une oeuvre souvent dense où de nombreuses voix se questionnent et se répondent, entrent en résonances et se lient. Une aventure qui, travaillée et enrichie de nombreuses références fantaisistes, n'en demeure pas moins complexe et dense. Une écriture souvent alambiquée qui cache un style compact et des personnages multiples souvent peu attachants. Une oeuvre essentielle de SF, à la fois riche et ambitieuse, mais qui n'échappe
pas à une pesanteur sourde et une trop importante sophistication...
http://art-enciel.over-blog.com/2014/02/la-horde-du-contrevent-d-alain-damasio.html
Ce livre est indéniablement une expérience de lecture !
Déjà, la première chose que l'on remarque, c'est que la numérotation des pages est inversée : le lecteur va de la page 700 à la page 1.
Quant à l'histoire elle-même, si le début est difficile, le plus simple est de se laisser porter et emporter par le vent qui souffle et la poésie des mots d'Alain Damasio. On découvre le système de lecture déjà : 23 glyphes, représentant les 23 personnages qui, à tour de rôle, prennent la parole pour nous raconter l'histoire de cette Horde qui mène sa quête. Puis on entre dans un univers
tout à fait personnel, où les mots semblent soufflés, presque incompréhensibles, mais avec un son poétique ! Damasio créé son monde et le vocabulaire qui lui correspond.
Ce roman est clairement ambitieux. Mais j'ai commencé à avoir quelques doutes au bout de 150 pages, ne voyant rien de nouveau. Et puis, comme si l'auteur m'avait entendu, un événement vient relancer tout l'intérêt. Le combat entre Erg et Silène en fait un page turner. On découvre le Corroyeur et on se pose des questions. On passe d'un lieu à un autre, d'une joute à une autre, on se laisse prendre à ce monde, aux espérances et aux découvertes des personnages...
Qu'il est difficile de parler de ce livre tellement ce qu'il provoque chez le lecteur est de l'ordre de la sensation ! Alors, je me contenterai de vous dire que, certes, ce roman est un pavé. Certes, il y a peut être quelques longueurs. Mais que, lorsque la fin arrive, c'est presque avec déchirement que l'on quitte cet univers si fort et si prenant !
Un moment fort pour moi !
http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2010/04/la-horde-du-contrevent-alain-damasio.html
"La horde du contrevent " est un très bon livre de SF, bien écrit et original. L'histoire est racontée à plusieurs voix. Chaque membre de la horde intervient pour raconter leur périple pour atteindre l'extrême-amont, dans l'espoir de connaitre les origines du vent. L'auteur a créé tout un vocabulaire autour du "contre" du vent, des techniques... Le lecteur se sent pris dans l'aventure, il participe aux différents épisodes de contre, aux défis auxquels est confrontée la horde...
Ni fantasy, ni SF, ni conte philosophique mais une des œuvres les plus originales et les plus créatives de la littérature actuelle.
Dès les premières pages, on bascule dans un monde géographique et temporel où on perd tous ses repères. Le moindre détail est à la fois très concret et totalement improbable. Il faut sans cesse se représenter des images mentales qui ne sont que des distorsions du réel en quelque sorte. L'exercice est fascinant; parfois épuisant mais jamais vain.
La quête de la Horde du contrevent est à la fois dérisoire et sublime
Après maintes péripéties,
elle restera le point ultime mais irreprésentable. Et c'est parfait ainsi.
La lecture de ce livre va au-delà de la simple lecture d'un très bon texte. C'est une réelle expérience esthétique, un voyage imaginaire
en terres introuvables.
A lire absolument pour tout amateur de ce type de littérature.
Formés dès la prime enfance, ils sont vingt-trois. Vingt-trois spécialistes : ailier, scribe, aéromaître, traceur... Ils forment un groupe, une troupe; la Horde du contrevent, 34éme du nom. Partis à l'age de 11 ans des confins d'un monde ravagé, usé, érodé par des vents implacables. Leur mission; réussir là où tous les autres ont échoué. Atteindre un extrême-amont qui recule devant eux et, s'il existe, trouver l'origine de ce vent fou. Ils sont vingt-trois, donc, mais ne forment qu'un. Un pack compact qui remonte la terre à contresens, à contre-vent et à pieds, avec pour seules
armes leur savoir, leur courage et leur foie en une destination qui n'existe peut-être pas.
Le roman d'Alain Damasio est une somme de travail inouïe, un pavé de sept cents pages qui vous plante au coeur même de la Horde. La gueule dans une tempête, dès la première ligne. A tel point que la troupe, très rapidement, ce n'est plus "eux", c'est "nous". Moi, vous qui avez lu ou qui lirez ce livre, nous sommes le vingt-quatrième membre de la Horde.
Une des forces du roman tient aussi dans l'originalité du verbe. Damasio crée un univers physique et temporel propre au livre. Ce pourrait être ici et ailleurs, hier ou demain. Les références, universelles, sont toujours détournées, malaxées. La langue est réinventée. Mélange de vieux français et de néologismes crées de toute pièce par l'auteur mais dont le sens ne nous échappe jamais vraiment. Le vent s'écrit et se lit comme une symphonie, il possède son propre système de notation, vitesse, force, fluctuations, épaisseur.
En plus d'une langue propre au roman, Damasio s'efface entièrement derrière ces personnages qui s'expriment tour à tour à la première personne. Il glisse de l'un à l'autre. Chacun possédant un langage, une syntaxe, une voix propre à sa nature profonde, à son caractère. Erudit, simpliste, poétique ou vulgaire. Il modifie sa plume en fonction du narrateur temporaire. Une façon de multiplier les points de vue qui renforce l'impression d'abandon, de solitude d'une Horde qui, dégagée d'un unique narrateur omniscient, semble écrire elle-même son destin.
Ni SF, ni Fantasy, ni simplement Aventure; termes trop réducteurs face à l'ampleur du bouquin, "La Horde du Contrevent" est à la fois tout cela et bien plus encore. Une aventure humaine et philosophique, une quête poétique et "grotesque" qui aborde sans avoir l'air d'y toucher les questions fondamentales du sens de la vie, de sa vacuité, de l'en(vie) (celle d'aller voir ce qu'il y a après), de la foie, du dépassement de soi.
"La Horde du Contrevent" est un "Livre-Univers", un monument de littérature, unique, dur et saisissant. Il vous emporte loin, très loin et vous tient en haleine jusqu'à la dernière page, que dis-je, jusqu'à la dernière ligne.
Laissez vous happer par un monde où règne un vent puissant aux multiples formes, qui souffle toujours dans le même sens.
Nous suivons la quête de la 34ème horde, soit une vingtaine de personnages qui, grâce à une narration polyphonique, nous devienne vite familier, on s'immerge totalement dans leur intimité, et leur dure vie quotidienne.
Laissez vous happer par un monde où règne un vent puissant aux multiples formes, qui souffle toujours dans le même sens.
Nous suivons la quête de la 34ème horde, soit une vingtaine de personnages qui, grâce à une narration polyphonique, nous devienne vite familier, on s'immerge totalement dans leur intimité, et leur dure vie quotidienne.
Les filles rêvent de leur Prince charmant, les garçons de leur voiture... Moi, j'ai trouvé mon livre, jusqu'à présent encore inégalé. C'est un des rares livres avec lequel je me restreignais les temps de lecture pour rester dans son univers le plus longtemps possible.
Un pur bonheur.
Il y a avant tout une maitrise de l'écriture qui confine à l'admiration ; à chaque hordier sa façon de parler, sa façon d'être. A chacun ses trouilles et sa propre quête. Le texte passe d'un narrateur à l'autre régulièrement, pour aider le lecteur le signe de leur place dans la horde est mis en début de paragraphe ; le omega pour Golgoth par exemple, ou la parenthèse pour Sov... au début on regarde le marque-page qui liste tout ça, complètement paumé, et puis on se fait littéralement emporter et on retient en fait, tout naturellement.
Ce monde où le vent
a 9 formes transparait un peu plus à chaque mot : il y a les hordiers qui se contentent de décrire ce qu'ils voient quand l'aéromaitre utilisera un vocabulaire plus technique. Plus qu'une aventure pour découvrir cette origine du vent et cet extrême-amont qu'aucune horde n'a encore jamais atteinte, c'est une véritable quête de soi pour tous les personnages. Soudés des années durant les uns aux autres on les voit évoluer tout au long du bouquin. Et chaque coup dur pour le groupe est un coup dur pour le lecteur.
Comment en dire plus ? Une grande richesse dans le monde et la langue, beaucoup de sentiments aussi dans ce livre ; un amour très fort tissés entre tous les hordiers. Ils sont 1 en 23 en fait.
Une lecture très très forte que je ne regrette pas le moins du monde <3
Enfin un livre de fantasy "one-shot" et français qui plus est !
J'ai été happée par cette quête un peu folle de l'origine du vent et par les multiples personnages de la Horde, qui tour à tour deviennent narrateurs, prennent la parole, chacun dans leur style, chacun avec leur personnalité.
La lecture est d'une rare variété et le plaisir en est d'autant plus grand. Une mention spéciale pour Caracole le troubadour qui manie les mots et la langue française avec un brio rarement lu. Du grand art !
Expérience de lecture unique !!
Sur une planète où les vents soufflent toujours dans la même direction, une équipe de 23 spécialistes remontent, le temps d'une vie, ce courant d'airs ravageurs pour en trouver la source. Un odyssée aussi dangereuse que nécessaire...
La Horde du Contrevent de A.Damasio s'est imposé comme référence dès sa sortie. Mais référence de quoi ?
De littérature de l'imaginaire ? Oui. Par sa créativité, son univers, ses codes et son histoire. De roman d'aventure? Bien sûr ! Une quête titanesque, sur-humaine et impitoyable, qui rend le voyage plus important que la destination. De récit initiatique et philosophique? Encore une fois, oui. Une odyssée physique et mentale pour nous interroger sur la place de chacun, le sens de la vie, le rôle de l'individu dans le groupe, le caractère inéluctable ou éphémère des choses. Mais par dessus toutes ces qualités, La Horde du Contrevent est une référence littéraire. Alain Damasio joue avec le verbe, la syntaxe, le lexique et la narration comme personne. Les astuces linguistiques, la ponctuation... Tout est brillamment utilisé pour nous faire ressentir le vent, les enjeux, le lien. Chacun des 23 membres prend la parole avec une identité, un phrasé propre et singulier, allant de l'argot à la poésie sans complexe.
La 34ème Horde devient vite la notre et nous voilà naturellement le 24ème membre de l’expédition. Alors ensemble, durant des années, nous contrerons coûte que coûte ces vents impitoyables, pour en trouver la source et en découvrir toutes les formes. Malgré les difficultés, le temps qui passe, le deuil... Parce que cette Horde, nous en sommes convaincu, réussira là où les autres ont échouées et sera la dernière.
Une lecture-expérience poétique, intense, unique et d'une richesse exceptionnelle. Ne passez pas à coté et préparez vous à lire du jamais lu.