La griffe du temps. Ce que l'histoire peut dire de la littérature
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- Nombre de pages302
- FormatePub
- ISBN978-2-07-282670-2
- EAN9782072826702
- Date de parution07/02/2019
- Protection num.Adobe DRM
- Taille9 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurEditions Gallimard
Résumé
Aux devantures des librairies, on ne compte plus les ouvrages d'historiens réfléchissant gravement à leur rapport avec la littérature. Doivent-ils en faire une source de leur savoir, mais en contextualisant la fiction depuis leur surplomb, au risque de ne pas faire mieux que l'histoire littéraire et manquer ce que fait la littérature? Ou bien recourir à l'écriture de la fiction, quitte à s'installer prosaïquement dans l'entre-deux-genres d'une classique monographie?
Judith Lyon-Caen propose une aventure plus ambitieuse : à partir d'une nouvelle de Jules Barbey d'Aurevilly, « La vengeance d'une femme », l'historienne part de ce qu'est la littérature : une expérience d'être au monde, pour mesurer l'éclairage que sa discipline peut apporter à la mise en écriture romanesque.
Ainsi de ces myriades d'objets, de parures, de rues et boulevards ou de lieux parisiens dont la description a pour fonction d'attester la réalité du récit : l'historien décrypte ces traces du temps, que ce soit le temps de la rédaction ou celui de l'action du récit, en retrouve l'origine, réfléchit à la manière dont le romancier en a été affecté. Non pas pour réduire l'écriture romanesque à un ancrage dans une époque, mais, au contraire, pour éclairer comment une époque nourrit le sens d'une écriture.
L'historien en « herméneute » du matériau littéraire, en quelque sorte. Une invitation à apprendre à mieux lire ce qui fait la littérature et ce que fait un romancier.
Ainsi de ces myriades d'objets, de parures, de rues et boulevards ou de lieux parisiens dont la description a pour fonction d'attester la réalité du récit : l'historien décrypte ces traces du temps, que ce soit le temps de la rédaction ou celui de l'action du récit, en retrouve l'origine, réfléchit à la manière dont le romancier en a été affecté. Non pas pour réduire l'écriture romanesque à un ancrage dans une époque, mais, au contraire, pour éclairer comment une époque nourrit le sens d'une écriture.
L'historien en « herméneute » du matériau littéraire, en quelque sorte. Une invitation à apprendre à mieux lire ce qui fait la littérature et ce que fait un romancier.
Aux devantures des librairies, on ne compte plus les ouvrages d'historiens réfléchissant gravement à leur rapport avec la littérature. Doivent-ils en faire une source de leur savoir, mais en contextualisant la fiction depuis leur surplomb, au risque de ne pas faire mieux que l'histoire littéraire et manquer ce que fait la littérature? Ou bien recourir à l'écriture de la fiction, quitte à s'installer prosaïquement dans l'entre-deux-genres d'une classique monographie?
Judith Lyon-Caen propose une aventure plus ambitieuse : à partir d'une nouvelle de Jules Barbey d'Aurevilly, « La vengeance d'une femme », l'historienne part de ce qu'est la littérature : une expérience d'être au monde, pour mesurer l'éclairage que sa discipline peut apporter à la mise en écriture romanesque.
Ainsi de ces myriades d'objets, de parures, de rues et boulevards ou de lieux parisiens dont la description a pour fonction d'attester la réalité du récit : l'historien décrypte ces traces du temps, que ce soit le temps de la rédaction ou celui de l'action du récit, en retrouve l'origine, réfléchit à la manière dont le romancier en a été affecté. Non pas pour réduire l'écriture romanesque à un ancrage dans une époque, mais, au contraire, pour éclairer comment une époque nourrit le sens d'une écriture.
L'historien en « herméneute » du matériau littéraire, en quelque sorte. Une invitation à apprendre à mieux lire ce qui fait la littérature et ce que fait un romancier.
Ainsi de ces myriades d'objets, de parures, de rues et boulevards ou de lieux parisiens dont la description a pour fonction d'attester la réalité du récit : l'historien décrypte ces traces du temps, que ce soit le temps de la rédaction ou celui de l'action du récit, en retrouve l'origine, réfléchit à la manière dont le romancier en a été affecté. Non pas pour réduire l'écriture romanesque à un ancrage dans une époque, mais, au contraire, pour éclairer comment une époque nourrit le sens d'une écriture.
L'historien en « herméneute » du matériau littéraire, en quelque sorte. Une invitation à apprendre à mieux lire ce qui fait la littérature et ce que fait un romancier.