La "Famille chrétienne" n'existe pas. L'Eglise au défi de la société réelle
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- Nombre de pages216
- FormatePub
- ISBN978-2-226-38238-2
- EAN9782226382382
- Date de parution02/09/2015
- Protection num.Adobe DRM
- Taille293 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurAlbin Michel
Résumé
Certes, le pape François a voulu faire bouger les lignes » sur les questions relatives à la famille, notamment celle des divorcés-remariés. Mais au bout du compte, rien ne saurait changer, comme le montre ici l'historien et théologien André Paul : tout au plus le synode aboutira-t-il à l'expression d'une certaine « miséricorde » de l'Eglise vis-à-vis de celles et ceux - ô combien nombreux ! - qui vivent selon elle « en état de péché ».
Le discours de fond restera le même, aux antipodes de la société réelle dans sa pluralité et son évolution, car il passe totalement sous silence un fait pourtant incontournable : l'union charnelle est la base de tout engendrement. La « famille chrétienne » évoquée par les discussions en cours demeure ainsi fondée sur une construction intellectuelle élaborée au IIème siècle, bien après Jésus et en contradiction avec lui - comme l'auteur l'avait déjà montré dans Eros enchaîné (2014).
Pour en finir avec ce calamiteux déni, reprenant les problématiques de la contraception, des divorcés-remariés, du mariage homosexuel, André Paul en appelle, sur un ton franc et vif, à une « empathie évangélique » qui changerait radicalement le discours catholique.
Le discours de fond restera le même, aux antipodes de la société réelle dans sa pluralité et son évolution, car il passe totalement sous silence un fait pourtant incontournable : l'union charnelle est la base de tout engendrement. La « famille chrétienne » évoquée par les discussions en cours demeure ainsi fondée sur une construction intellectuelle élaborée au IIème siècle, bien après Jésus et en contradiction avec lui - comme l'auteur l'avait déjà montré dans Eros enchaîné (2014).
Pour en finir avec ce calamiteux déni, reprenant les problématiques de la contraception, des divorcés-remariés, du mariage homosexuel, André Paul en appelle, sur un ton franc et vif, à une « empathie évangélique » qui changerait radicalement le discours catholique.
Certes, le pape François a voulu faire bouger les lignes » sur les questions relatives à la famille, notamment celle des divorcés-remariés. Mais au bout du compte, rien ne saurait changer, comme le montre ici l'historien et théologien André Paul : tout au plus le synode aboutira-t-il à l'expression d'une certaine « miséricorde » de l'Eglise vis-à-vis de celles et ceux - ô combien nombreux ! - qui vivent selon elle « en état de péché ».
Le discours de fond restera le même, aux antipodes de la société réelle dans sa pluralité et son évolution, car il passe totalement sous silence un fait pourtant incontournable : l'union charnelle est la base de tout engendrement. La « famille chrétienne » évoquée par les discussions en cours demeure ainsi fondée sur une construction intellectuelle élaborée au IIème siècle, bien après Jésus et en contradiction avec lui - comme l'auteur l'avait déjà montré dans Eros enchaîné (2014).
Pour en finir avec ce calamiteux déni, reprenant les problématiques de la contraception, des divorcés-remariés, du mariage homosexuel, André Paul en appelle, sur un ton franc et vif, à une « empathie évangélique » qui changerait radicalement le discours catholique.
Le discours de fond restera le même, aux antipodes de la société réelle dans sa pluralité et son évolution, car il passe totalement sous silence un fait pourtant incontournable : l'union charnelle est la base de tout engendrement. La « famille chrétienne » évoquée par les discussions en cours demeure ainsi fondée sur une construction intellectuelle élaborée au IIème siècle, bien après Jésus et en contradiction avec lui - comme l'auteur l'avait déjà montré dans Eros enchaîné (2014).
Pour en finir avec ce calamiteux déni, reprenant les problématiques de la contraception, des divorcés-remariés, du mariage homosexuel, André Paul en appelle, sur un ton franc et vif, à une « empathie évangélique » qui changerait radicalement le discours catholique.