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  • Nombre de pages348
  • FormatePub
  • ISBN978-2-84876-962-2
  • EAN9782848769622
  • Date de parution25/08/2022
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille688 Ko
  • ÉditeurPhilippe Rey
  • TraducteurIsabelle Chapman

Résumé

Un premier roman époustouflant sur la courageuse alliance entre deux frères noirs affranchis et un fermier géorgien blanc, au lendemain de la guerre de Sécession, dans une société violente et inégalitaire À Old Ox, en Géorgie, sonnent les dernières heures de la guerre de Sécession : l'émancipation des esclaves est proclamée. À quelques kilomètres de leur ancienne plantation, Prentiss et son frère Landry savourent amèrement leur liberté dans un monde qui ne leur offre aucun travail.
Tandis qu'ils s'apprêtent à passer la nuit dans la forêt, ils sont découverts par le propriétaire du domaine, George Walker, hanté par la récente annonce de la mort au combat de son fils Caleb. Quand George, perdu, accepte d'être guidé par les deux jeunes hommes vers sa maison, il voit en eux un moyen d'apaiser son chagrin et leur propose, contre rémunération, de les aider, lui et sa femme Isabelle, à cultiver leurs terres.
Des liens inattendus de confiance se tissent entre ces êtres tourmentés, jetés dans une société qui leur reste inhospitalière, et trouvant refuge dans la quiétude d'une nature luxuriante. Jusqu'au jour où Caleb revient frapper à la porte de ses parents... En portant un regard moderne sur une période sombre de l'histoire, Nathan Harris signe un roman impressionnant de maturité et de maîtrise. Ses héros, premières victimes de la longue et persistante ségrégation américaine, parviendront-ils à garder espoir, à survivre face au déferlement de bruit et de fureur ? Lauréat du Ernest J.
Gaines Award et du Willie Morris Award for Southern Fiction
Un premier roman époustouflant sur la courageuse alliance entre deux frères noirs affranchis et un fermier géorgien blanc, au lendemain de la guerre de Sécession, dans une société violente et inégalitaire À Old Ox, en Géorgie, sonnent les dernières heures de la guerre de Sécession : l'émancipation des esclaves est proclamée. À quelques kilomètres de leur ancienne plantation, Prentiss et son frère Landry savourent amèrement leur liberté dans un monde qui ne leur offre aucun travail.
Tandis qu'ils s'apprêtent à passer la nuit dans la forêt, ils sont découverts par le propriétaire du domaine, George Walker, hanté par la récente annonce de la mort au combat de son fils Caleb. Quand George, perdu, accepte d'être guidé par les deux jeunes hommes vers sa maison, il voit en eux un moyen d'apaiser son chagrin et leur propose, contre rémunération, de les aider, lui et sa femme Isabelle, à cultiver leurs terres.
Des liens inattendus de confiance se tissent entre ces êtres tourmentés, jetés dans une société qui leur reste inhospitalière, et trouvant refuge dans la quiétude d'une nature luxuriante. Jusqu'au jour où Caleb revient frapper à la porte de ses parents... En portant un regard moderne sur une période sombre de l'histoire, Nathan Harris signe un roman impressionnant de maturité et de maîtrise. Ses héros, premières victimes de la longue et persistante ségrégation américaine, parviendront-ils à garder espoir, à survivre face au déferlement de bruit et de fureur ? Lauréat du Ernest J.
Gaines Award et du Willie Morris Award for Southern Fiction

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Nicolas CoupannecDecitre Confluence
4/5
Profondément émouvant
Avec ce premier roman, l'auteur évoque les premiers mois de l'abolition de l'esclavage à travers la rencontre entre un fermier blanc endeuillé suite à la disparition de son fils pendant la guerre de sécession et deux frères noirs fraichement affranchis. Cette amitié naissante va faire grincer quelques dents autour d'eux. Le roman offre une peinture sombre et violente mais ô combien réaliste de ce Sud des Etats-Unis.
Avec ce premier roman, l'auteur évoque les premiers mois de l'abolition de l'esclavage à travers la rencontre entre un fermier blanc endeuillé suite à la disparition de son fils pendant la guerre de sécession et deux frères noirs fraichement affranchis. Cette amitié naissante va faire grincer quelques dents autour d'eux. Le roman offre une peinture sombre et violente mais ô combien réaliste de ce Sud des Etats-Unis.
fabien b. - 1Decitre Grenoble
4/5
La douceur de l'eau
Fin de la guerre de sécession, les esclaves sont affranchis. Mais que faire ? Où aller ? Parce que malgré l’abolition, les colères et le racisme sont toujours omniprésents. Mais dans cette guerre perpétuelle surnagent quelques belles consciences, des gens de peu qui donnent tant. Une histoire de courage, de bravoure, sur l'injustice et l’horreur que certains hommes font subir à d'autres. Et ce que ces autres développent de résilience et de solidarité. La douceur de l'eau est de ces livres pétris d'humanité, capable de renverser la table des valeurs et de mettre au centre du tragique un îlot d'hommes bons cherchant à instaurer la justice là où elle semble ne jamais pouvoir advenir. Un livre comme une bénédiction.
Fin de la guerre de sécession, les esclaves sont affranchis. Mais que faire ? Où aller ? Parce que malgré l’abolition, les colères et le racisme sont toujours omniprésents. Mais dans cette guerre perpétuelle surnagent quelques belles consciences, des gens de peu qui donnent tant. Une histoire de courage, de bravoure, sur l'injustice et l’horreur que certains hommes font subir à d'autres. Et ce que ces autres développent de résilience et de solidarité. La douceur de l'eau est de ces livres pétris d'humanité, capable de renverser la table des valeurs et de mettre au centre du tragique un îlot d'hommes bons cherchant à instaurer la justice là où elle semble ne jamais pouvoir advenir. Un livre comme une bénédiction.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Prémices d’une liberté que l’on aurait tort de croire acquise par simple décret anti-esclavagiste
Que fait-on et où va-t-on lorsqu’on est soudain affranchi après une vie d’asservissement dans la même plantation ? Comment dispose-t-on de sa liberté quand il faut reconstruire jusqu’à son identité-même, dans une société aux mentalités sudistes encore intactes qui ne vous y reconnaît aucune place, aucun droit, et surtout pas celui d’y trouver un emploi ? Leur émancipation à peine proclamée en ces lendemains de guerre de Sécession, les deux frères Prentiss et Landry acceptent le travail que, plongé dans la douleur et le désarroi parce qu’il pense son fils mort à la guerre, le fermier voisin de leur ancienne plantation leur propose sur ses terres, au grand dam des habitants de la petite ville d’Old Ox, en Géorgie. Les esprits sont dans un tel état d’échauffement qu’un rien pourrait bientôt suffire à mettre le feu aux poudres... Entre espoirs et désillusions alors que la défaite sudiste bouleverse leur vie et les entraîne vers un inconnu à l’évidence plus hostile qu’accueillant, c’est la peur au ventre que les anciens esclaves abordent ce qui, en fait de statut d’hommes libres, ressemble plutôt désormais à un grand vide. Les uns partent tenter leur chance dans le nord, amorçant un long périple vagabond pendant lequel il leur faudra trouver moyen de survivre. Les autres s’entassent encore dans des campements de fortune, désemparés et indécis. Les forces d’occupation nordistes ont beau commencer à occuper le terrain pour y asseoir la paix, l’atmosphère est explosive, alimentée par la colère et la rancoeur des planteurs qui, convaincus de n’avoir perdu qu’une bataille, ne pensent qu’au retour de l’ordre ancien. Qui ose s’entremettre entre blanc et noir se retrouve au ban de la ville entière, la peur aux tripes face à la menace de terribles représailles. C’est de cet impossible rapprochement entre les deux bords que vont faire les frais la non-conformiste famille Walker et ses deux protégés, très vite exposés à la vindicte générale dans une dramatique escalade de violence dont personne ne sortira indemne. Allant crescendo dans un déchaînement de péripéties pleinement crédibles mêlant lynchage, incendie et chasse à l’homme dans la touffeur humide d’une nature luxuriante, la narration nous fait toucher du doigt les racines de la ségrégation raciale aux Etats-Unis. Finement campés dans leurs plus infimes déchirements et contradictions, les personnages y prennent vie et épaisseur avec une parfaite justesse. Et c’est avec un immense plaisir que, subjugué par la maturité et la maîtrise de ce premier roman souvent très cinématographique, l’on s’accorde à son rythme soutenu, entrecoupé de beaux passages plus amples, empreints de réflexion et de nature-writing. Un très beau et puissant roman, sur les prémices d’une liberté que l’on aurait tort de croire acquise par simple décret anti-esclavagiste… Coup de coeur.
Que fait-on et où va-t-on lorsqu’on est soudain affranchi après une vie d’asservissement dans la même plantation ? Comment dispose-t-on de sa liberté quand il faut reconstruire jusqu’à son identité-même, dans une société aux mentalités sudistes encore intactes qui ne vous y reconnaît aucune place, aucun droit, et surtout pas celui d’y trouver un emploi ? Leur émancipation à peine proclamée en ces lendemains de guerre de Sécession, les deux frères Prentiss et Landry acceptent le travail que, plongé dans la douleur et le désarroi parce qu’il pense son fils mort à la guerre, le fermier voisin de leur ancienne plantation leur propose sur ses terres, au grand dam des habitants de la petite ville d’Old Ox, en Géorgie. Les esprits sont dans un tel état d’échauffement qu’un rien pourrait bientôt suffire à mettre le feu aux poudres... Entre espoirs et désillusions alors que la défaite sudiste bouleverse leur vie et les entraîne vers un inconnu à l’évidence plus hostile qu’accueillant, c’est la peur au ventre que les anciens esclaves abordent ce qui, en fait de statut d’hommes libres, ressemble plutôt désormais à un grand vide. Les uns partent tenter leur chance dans le nord, amorçant un long périple vagabond pendant lequel il leur faudra trouver moyen de survivre. Les autres s’entassent encore dans des campements de fortune, désemparés et indécis. Les forces d’occupation nordistes ont beau commencer à occuper le terrain pour y asseoir la paix, l’atmosphère est explosive, alimentée par la colère et la rancoeur des planteurs qui, convaincus de n’avoir perdu qu’une bataille, ne pensent qu’au retour de l’ordre ancien. Qui ose s’entremettre entre blanc et noir se retrouve au ban de la ville entière, la peur aux tripes face à la menace de terribles représailles. C’est de cet impossible rapprochement entre les deux bords que vont faire les frais la non-conformiste famille Walker et ses deux protégés, très vite exposés à la vindicte générale dans une dramatique escalade de violence dont personne ne sortira indemne. Allant crescendo dans un déchaînement de péripéties pleinement crédibles mêlant lynchage, incendie et chasse à l’homme dans la touffeur humide d’une nature luxuriante, la narration nous fait toucher du doigt les racines de la ségrégation raciale aux Etats-Unis. Finement campés dans leurs plus infimes déchirements et contradictions, les personnages y prennent vie et épaisseur avec une parfaite justesse. Et c’est avec un immense plaisir que, subjugué par la maturité et la maîtrise de ce premier roman souvent très cinématographique, l’on s’accorde à son rythme soutenu, entrecoupé de beaux passages plus amples, empreints de réflexion et de nature-writing. Un très beau et puissant roman, sur les prémices d’une liberté que l’on aurait tort de croire acquise par simple décret anti-esclavagiste… Coup de coeur.
Etre humains
Avec finesse, le primo-romancier écrit la Reconstruction, cette période qui suit la proclamation d'émancipation des esclaves, à l'issue de la Guerre de Sécession. Il donne corps à des hommes et à des femmes touchants, humbles et souvent pleutres – très vrais finalement – que les événements conduisent à se dépasser, à davantage écouter leur cœur que leurs craintes. L'espoir prévaut dans ce livre pourtant sombre et beau, parfois poétique (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/09/07/la-douceur-de-leau-nathan-harris/)
Avec finesse, le primo-romancier écrit la Reconstruction, cette période qui suit la proclamation d'émancipation des esclaves, à l'issue de la Guerre de Sécession. Il donne corps à des hommes et à des femmes touchants, humbles et souvent pleutres – très vrais finalement – que les événements conduisent à se dépasser, à davantage écouter leur cœur que leurs craintes. L'espoir prévaut dans ce livre pourtant sombre et beau, parfois poétique (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/09/07/la-douceur-de-leau-nathan-harris/)
The Sweetness of Water
Nathan Harris
E-book
5,49 €