La diaspora noire des Amériques. Expériences et théories à partir de la Caraïbe
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- Nombre de pages258
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-271-09111-6
- EAN9782271091116
- Date de parution16/06/2016
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurCNRS Éditions via OpenEdition
Résumé
Migrations, diasporas, communautés : autant de notions, autant de concepts - pour le moins ambigus - qui concernent les populations noires des Amériques et s'inscrivent au cour des grands débats actuels. Comment en effet envisager la notion de « diaspora » lorsque l'on est confronté à un tissu complexe de cultures diverses ? Comment parler de « communauté » lorsque des peuples ne semblent se conformer à aucun modèle stable d'identité, pas même à celui réputé dynamique de l'« hybridité » ? Utilisant les incertitudes de la notion de « diaspora », les ambiguïtés de son usage, Christine Chivallon s'appuie sur les faiblesses du concept pour proposer une approche inédite de la complexité des cultures noires américaines et tenter de cerner dans leur pluralité les lignes de force en jeu.
Centré sur des exemples puisés dans la Caraïbe, l'ouvrage opère un va-et-vient entre théories et expériences sociales. Il envisage l'histoire de la transportation aux Amériques, la matrice des sociétés de plantations, les résistances culturelles des esclaves et de leurs descendants, les situations migratoires récentes depuis les Amériques, les diverses élaborations culturelles... C'est, semble-t-il, grâce à un questionnement frontal de la diversité, que des éléments d'interprétation de ce vaste ensemble culturel peuvent être apportés.
L'auteur propose une conception où la juxtaposition et l'association de registres culturels contradictoires forment un agencement qui est à mettre en rapport avec une approche du monde noir comme forme résistante à toute culture érigée en système. Aucune thèse, qu'elle défende une « africanité » ou au contraire une « hybridité » des peuples, ne saurait être retenue si elle envisage un seul modèle d'identité et ignore cette composition particulière issue du rapport historique à la violence esclavagiste.
À l'heure où les cultures fondées sur l'esclavage et où la notion de « diaspora » font l'objet d'une attention particulière au sein de la communauté scientifique, comme du grand public, cet ouvrage critique, informé par les théories les plus récentes, notamment anglophones, fournit une référence solide pour qui s'intéresse autant à la notion de diaspora dans ses versions classiques et postmodernes qu'au monde noir des Amériques.
Centré sur des exemples puisés dans la Caraïbe, l'ouvrage opère un va-et-vient entre théories et expériences sociales. Il envisage l'histoire de la transportation aux Amériques, la matrice des sociétés de plantations, les résistances culturelles des esclaves et de leurs descendants, les situations migratoires récentes depuis les Amériques, les diverses élaborations culturelles... C'est, semble-t-il, grâce à un questionnement frontal de la diversité, que des éléments d'interprétation de ce vaste ensemble culturel peuvent être apportés.
L'auteur propose une conception où la juxtaposition et l'association de registres culturels contradictoires forment un agencement qui est à mettre en rapport avec une approche du monde noir comme forme résistante à toute culture érigée en système. Aucune thèse, qu'elle défende une « africanité » ou au contraire une « hybridité » des peuples, ne saurait être retenue si elle envisage un seul modèle d'identité et ignore cette composition particulière issue du rapport historique à la violence esclavagiste.
À l'heure où les cultures fondées sur l'esclavage et où la notion de « diaspora » font l'objet d'une attention particulière au sein de la communauté scientifique, comme du grand public, cet ouvrage critique, informé par les théories les plus récentes, notamment anglophones, fournit une référence solide pour qui s'intéresse autant à la notion de diaspora dans ses versions classiques et postmodernes qu'au monde noir des Amériques.
Migrations, diasporas, communautés : autant de notions, autant de concepts - pour le moins ambigus - qui concernent les populations noires des Amériques et s'inscrivent au cour des grands débats actuels. Comment en effet envisager la notion de « diaspora » lorsque l'on est confronté à un tissu complexe de cultures diverses ? Comment parler de « communauté » lorsque des peuples ne semblent se conformer à aucun modèle stable d'identité, pas même à celui réputé dynamique de l'« hybridité » ? Utilisant les incertitudes de la notion de « diaspora », les ambiguïtés de son usage, Christine Chivallon s'appuie sur les faiblesses du concept pour proposer une approche inédite de la complexité des cultures noires américaines et tenter de cerner dans leur pluralité les lignes de force en jeu.
Centré sur des exemples puisés dans la Caraïbe, l'ouvrage opère un va-et-vient entre théories et expériences sociales. Il envisage l'histoire de la transportation aux Amériques, la matrice des sociétés de plantations, les résistances culturelles des esclaves et de leurs descendants, les situations migratoires récentes depuis les Amériques, les diverses élaborations culturelles... C'est, semble-t-il, grâce à un questionnement frontal de la diversité, que des éléments d'interprétation de ce vaste ensemble culturel peuvent être apportés.
L'auteur propose une conception où la juxtaposition et l'association de registres culturels contradictoires forment un agencement qui est à mettre en rapport avec une approche du monde noir comme forme résistante à toute culture érigée en système. Aucune thèse, qu'elle défende une « africanité » ou au contraire une « hybridité » des peuples, ne saurait être retenue si elle envisage un seul modèle d'identité et ignore cette composition particulière issue du rapport historique à la violence esclavagiste.
À l'heure où les cultures fondées sur l'esclavage et où la notion de « diaspora » font l'objet d'une attention particulière au sein de la communauté scientifique, comme du grand public, cet ouvrage critique, informé par les théories les plus récentes, notamment anglophones, fournit une référence solide pour qui s'intéresse autant à la notion de diaspora dans ses versions classiques et postmodernes qu'au monde noir des Amériques.
Centré sur des exemples puisés dans la Caraïbe, l'ouvrage opère un va-et-vient entre théories et expériences sociales. Il envisage l'histoire de la transportation aux Amériques, la matrice des sociétés de plantations, les résistances culturelles des esclaves et de leurs descendants, les situations migratoires récentes depuis les Amériques, les diverses élaborations culturelles... C'est, semble-t-il, grâce à un questionnement frontal de la diversité, que des éléments d'interprétation de ce vaste ensemble culturel peuvent être apportés.
L'auteur propose une conception où la juxtaposition et l'association de registres culturels contradictoires forment un agencement qui est à mettre en rapport avec une approche du monde noir comme forme résistante à toute culture érigée en système. Aucune thèse, qu'elle défende une « africanité » ou au contraire une « hybridité » des peuples, ne saurait être retenue si elle envisage un seul modèle d'identité et ignore cette composition particulière issue du rapport historique à la violence esclavagiste.
À l'heure où les cultures fondées sur l'esclavage et où la notion de « diaspora » font l'objet d'une attention particulière au sein de la communauté scientifique, comme du grand public, cet ouvrage critique, informé par les théories les plus récentes, notamment anglophones, fournit une référence solide pour qui s'intéresse autant à la notion de diaspora dans ses versions classiques et postmodernes qu'au monde noir des Amériques.