La croissance explosive de Berlin entre 1860 et 1910 a-t-elle favorisé la réception du nazisme ? La " décivilisation " qu'a connue l'Allemagne après 1933 est-elle née en réaction à la nouvelle civilisation urbaine apparue en plein cour du Brandebourg au début du XXe siècle ? Pourquoi les nazis, qui n'ont pourtant cessé de clamer leur haine de la très grande ville, ont-ils voulu transformer leur capitale en une mégalopole de dix millions d'habitants ? Et dans quelle mesure la mise en ouvre de ce projet à partir de 1938 a-t-elle préfiguré la destruction de Berlin par les bombes alliées ?
Le livre tente de répondre à ces questions.
Envisageant à nouveaux frais l'histoire convulsive de Berlin entre 1860 et 1945, il observe comment deux générations d'Allemands, confrontés au brutal changement d'échelle de leur capitale et aux formes inédites empruntées par la vie métropolitaine, sont parvenus à en surmonter les effets les plus déstabilisants tout en nourrissant de profonds doutes sur la viabilité à long terme de la très grande ville - une forme de peuplement en rupture complète avec la tradition urbaine allemande.
Il apporte ainsi un éclairage neuf sur la détestation nazie de Berlin et sur la manière dont, une fois au pouvoir, les dirigeants du IIIe Reich ont voulu reconstruire leur capitale. Revenant sur la genèse et la mise en ouvre de ce projet connu sous le nom de
Germania
, il montre que la destruction de Berlin a commencé avant les bombardements alliés et que le chantier de la mégalopole nazie - par ses besoins en main-d'ouvre et en matériaux - a participé à la fuite en avant du régime vers la guerre, entraînant en retour l'une des plus vastes campagnes de dévastation jamais entreprises contre une ville.
La croissance explosive de Berlin entre 1860 et 1910 a-t-elle favorisé la réception du nazisme ? La " décivilisation " qu'a connue l'Allemagne après 1933 est-elle née en réaction à la nouvelle civilisation urbaine apparue en plein cour du Brandebourg au début du XXe siècle ? Pourquoi les nazis, qui n'ont pourtant cessé de clamer leur haine de la très grande ville, ont-ils voulu transformer leur capitale en une mégalopole de dix millions d'habitants ? Et dans quelle mesure la mise en ouvre de ce projet à partir de 1938 a-t-elle préfiguré la destruction de Berlin par les bombes alliées ?
Le livre tente de répondre à ces questions.
Envisageant à nouveaux frais l'histoire convulsive de Berlin entre 1860 et 1945, il observe comment deux générations d'Allemands, confrontés au brutal changement d'échelle de leur capitale et aux formes inédites empruntées par la vie métropolitaine, sont parvenus à en surmonter les effets les plus déstabilisants tout en nourrissant de profonds doutes sur la viabilité à long terme de la très grande ville - une forme de peuplement en rupture complète avec la tradition urbaine allemande.
Il apporte ainsi un éclairage neuf sur la détestation nazie de Berlin et sur la manière dont, une fois au pouvoir, les dirigeants du IIIe Reich ont voulu reconstruire leur capitale. Revenant sur la genèse et la mise en ouvre de ce projet connu sous le nom de
Germania
, il montre que la destruction de Berlin a commencé avant les bombardements alliés et que le chantier de la mégalopole nazie - par ses besoins en main-d'ouvre et en matériaux - a participé à la fuite en avant du régime vers la guerre, entraînant en retour l'une des plus vastes campagnes de dévastation jamais entreprises contre une ville.