La crise de la substance et de la causalité. De petits écarts cartésiens au grand écart occasionaliste

Par : Véronique Le Ru

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  • Nombre de pages224
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-271-12788-4
  • EAN9782271127884
  • Date de parution08/09/2020
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurCNRS Éditions via OpenEdition

Résumé

Descartes a écrit le Monde ou Traité de la Lumière dont la deuxième partie s'intitule L'Homme, il n'a jamais écrit de « Traité de l'Homme ». L'unité structurelle du traité de 1633 s'opère par le schème de la flamme qui se rapporte aussi bien au premier élément - le Feu - qu'au cour, organe de fermentation ou de feu sans lumière. Lire Descartes par le biais essentiel de la flamme et de la lumière, tel est le propos de cet ouvrage.
La lumière est-elle mouvement, action ou inclination à se mouvoir ? L'hésitation cartésienne engendre un questionnement sur la force mouvante. Si le mouvement n'est qu'un mode du corps mû, d'où vient la force mouvante ? Quel est son support substantiel ? Et qu'appelle-t-on substance ? Le problème de la force mouvante redouble quand on le rapporte à l'interaction de l'esprit et du corps. L'esprit est-il la cause des mouvements dits volontaires du corps ? Le corps est-il la cause de ce que sent l'esprit ? Descartes répond que l'esprit est la cause déterminante et non efficiente des mouvements dits volontaires et que le corps donne occasion à l'esprit de sentir.
Certains cartésiens vont plus loin : l'esprit n'est que la cause occasionnelle des mouvements volontaires et, réciproquement, le corps n'est que la cause occasionnelle de ce que sent l'esprit. Le corps et l'esprit ne sont que des occasions pour Dieu d'exercer sa puissance, cause totale et unique de tous les mouvements du corps et de toutes les impressions de l'esprit. L'objet de ce livre est de montrer que Descartes a provoqué, par certains écarts conceptuels, une véritable crise de la causalité et de la substance, manifeste dans l'occasionalisme mais dont on voit encore les traces dans l'Encyclopédie de Diderot et de d'Alembert.
Descartes a écrit le Monde ou Traité de la Lumière dont la deuxième partie s'intitule L'Homme, il n'a jamais écrit de « Traité de l'Homme ». L'unité structurelle du traité de 1633 s'opère par le schème de la flamme qui se rapporte aussi bien au premier élément - le Feu - qu'au cour, organe de fermentation ou de feu sans lumière. Lire Descartes par le biais essentiel de la flamme et de la lumière, tel est le propos de cet ouvrage.
La lumière est-elle mouvement, action ou inclination à se mouvoir ? L'hésitation cartésienne engendre un questionnement sur la force mouvante. Si le mouvement n'est qu'un mode du corps mû, d'où vient la force mouvante ? Quel est son support substantiel ? Et qu'appelle-t-on substance ? Le problème de la force mouvante redouble quand on le rapporte à l'interaction de l'esprit et du corps. L'esprit est-il la cause des mouvements dits volontaires du corps ? Le corps est-il la cause de ce que sent l'esprit ? Descartes répond que l'esprit est la cause déterminante et non efficiente des mouvements dits volontaires et que le corps donne occasion à l'esprit de sentir.
Certains cartésiens vont plus loin : l'esprit n'est que la cause occasionnelle des mouvements volontaires et, réciproquement, le corps n'est que la cause occasionnelle de ce que sent l'esprit. Le corps et l'esprit ne sont que des occasions pour Dieu d'exercer sa puissance, cause totale et unique de tous les mouvements du corps et de toutes les impressions de l'esprit. L'objet de ce livre est de montrer que Descartes a provoqué, par certains écarts conceptuels, une véritable crise de la causalité et de la substance, manifeste dans l'occasionalisme mais dont on voit encore les traces dans l'Encyclopédie de Diderot et de d'Alembert.
Le philosophe ignorant
Voltaire
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