La céramique funéraire mérovingienne conservée au Musée Lorrain à Nancy

Par : Sébastien Brunella, Jacques Guillaume, Rachel Prouteau

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages128
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-38451-109-9
  • EAN9782384511099
  • Date de parution02/04/2025
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurÉditions de l’Université de Lorr...

Résumé

La Lorraine a tenu une part non négligeable dans le développement de l'Archéologie mérovingienne en France, avec les travaux des érudits du XIXe siècle, à qui l'on doit une part importante des collections conservées dans les musées de Lorraine. Parmi celles-ci, encore en grande partie inédites, l'importante série de vases du Musée Lorrain tient la première place au niveau régional, avec plus de deux-cents cinquante exemplaires.
Elle fut enrichie en 1955 grâce au legs de son ancien conservateur, Georges Goury, préhistorien mais aussi grand collectionneur, qui récolta des pièces issues principalement de nécropoles champenoises. La collection du Musée Lorrain concerne presque exclusivement du matériel d'origine funéraire, attribuable, dans sa grande majorité, aux VIe et VIIe siècles de notre ère. Il traduit l'usage de déposer un ou plusieurs vases dans la sépulture, le plus souvent aux pieds du défunt, inhumé avec ses accessoires vestimentaires et son armement ou sa parure pour les femmes.
Le vaisselier d'époque mérovingienne, moins diversifié qu'à l'époque gallo-romaine, hérite en partie des traditions antiques, peu à peu supplantées par des formes et des techniques importées lors des Grandes migrations. Les vases sont le plus souvent à profil anguleux et sont parfois pourvus d'un décor poinçonné ou bien obtenu à l'aide d'une molette à motifs géométriques prédominants. L'étude de cette production céramique, longtemps délaissée, est cependant un instrument de connaissance non négligeable de la société mérovingienne à travers ses pratiques funéraires mais aussi les courants commerciaux et les échanges qui ont présidé une économie beaucoup moins fermée qu'il n'y paraît.
La Lorraine a tenu une part non négligeable dans le développement de l'Archéologie mérovingienne en France, avec les travaux des érudits du XIXe siècle, à qui l'on doit une part importante des collections conservées dans les musées de Lorraine. Parmi celles-ci, encore en grande partie inédites, l'importante série de vases du Musée Lorrain tient la première place au niveau régional, avec plus de deux-cents cinquante exemplaires.
Elle fut enrichie en 1955 grâce au legs de son ancien conservateur, Georges Goury, préhistorien mais aussi grand collectionneur, qui récolta des pièces issues principalement de nécropoles champenoises. La collection du Musée Lorrain concerne presque exclusivement du matériel d'origine funéraire, attribuable, dans sa grande majorité, aux VIe et VIIe siècles de notre ère. Il traduit l'usage de déposer un ou plusieurs vases dans la sépulture, le plus souvent aux pieds du défunt, inhumé avec ses accessoires vestimentaires et son armement ou sa parure pour les femmes.
Le vaisselier d'époque mérovingienne, moins diversifié qu'à l'époque gallo-romaine, hérite en partie des traditions antiques, peu à peu supplantées par des formes et des techniques importées lors des Grandes migrations. Les vases sont le plus souvent à profil anguleux et sont parfois pourvus d'un décor poinçonné ou bien obtenu à l'aide d'une molette à motifs géométriques prédominants. L'étude de cette production céramique, longtemps délaissée, est cependant un instrument de connaissance non négligeable de la société mérovingienne à travers ses pratiques funéraires mais aussi les courants commerciaux et les échanges qui ont présidé une économie beaucoup moins fermée qu'il n'y paraît.