Jacques Guillaume

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La nécropole médiévale du "Mont Saint-Germain" (VIe-XVe siècle) à Châtel-Saint-Germain (Moselle)

Établie sur un promontoire dominant le village de Châtel-Saint-Germain (Moselle), la nécropole du « Mont Saint-Germain » occupe l'extrémité d'un site fortifié du type « éperon barré » attribuable au second âge du Fer, puis réoccupé durant l'Antiquité tardive. Du XIe au XIIIe siècle, les autorités religieuses et laïques cohabitent sur le Mont Saint-Germain, qui connaît alors son apogée. Une église, liée à un prieuré placé sous l'autorité de l'abbaye Saint-Vincent de Metz, y est citée en 1026.
Dédiée à saint Germain d'Auxerre, elle desservira, comme église mère, les communes de Châtel-Saint-Germain et d'Amanvillers. La nécropole, intimement liée topographiquement aux bâtiments prieuraux, compte près de 400 sépultures et se caractérise par sa longue durée d'occupation, entre le milieu du VIe siècle et la fin du Moyen Age. Tous les modes d'inhumation y sont représentés mais son originalité tient à un nombre anormalement élevé en milieu rural d'éléments lapidaires du haut Moyen Âge.
Leur iconographie chrétienne est sans doute à mettre en relation avec un édifice cultuel qui a précédé l'église actuelle, dont les vestiges sont attribuables au XIIe siècle.
Établie sur un promontoire dominant le village de Châtel-Saint-Germain (Moselle), la nécropole du « Mont Saint-Germain » occupe l'extrémité d'un site fortifié du type « éperon barré » attribuable au second âge du Fer, puis réoccupé durant l'Antiquité tardive. Du XIe au XIIIe siècle, les autorités religieuses et laïques cohabitent sur le Mont Saint-Germain, qui connaît alors son apogée. Une église, liée à un prieuré placé sous l'autorité de l'abbaye Saint-Vincent de Metz, y est citée en 1026.
Dédiée à saint Germain d'Auxerre, elle desservira, comme église mère, les communes de Châtel-Saint-Germain et d'Amanvillers. La nécropole, intimement liée topographiquement aux bâtiments prieuraux, compte près de 400 sépultures et se caractérise par sa longue durée d'occupation, entre le milieu du VIe siècle et la fin du Moyen Age. Tous les modes d'inhumation y sont représentés mais son originalité tient à un nombre anormalement élevé en milieu rural d'éléments lapidaires du haut Moyen Âge.
Leur iconographie chrétienne est sans doute à mettre en relation avec un édifice cultuel qui a précédé l'église actuelle, dont les vestiges sont attribuables au XIIe siècle.
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