En cours de chargement...
"Quand Amed pleure, Aziz pleure aussi. Quand Aziz rit, Amed rit aussi."
Ces frères jumeaux auraient pu vivre paisiblement à l'ombre des orangers. Mais un obus traverse le ciel, tuant leurs grands-parents. La guerre s'empare de leur enfance et sépare leurs destins.
Amed, à moins que ce ne soit Aziz, devra consentir au plus grand des sacrifices. Conte moral, fable politique, L'Orangeraie est un roman où la tension ne se relâche jamais.
Un texte à la fois actuel et hors du temps qui possède la force brute des grandes tragédies et le lyrisme des légendes du désert.
L'Orangeraie a remporté plusieurs prix dont le Prix des libraires du Québec.
L'orangeraie
J’ai aimé les deux premières parties qui nous parlent d’Aziz et d’Amed, de leur complicité entre eux et avec leur mère.
J’ai aimé me promener au milieu des orangers plantés par le grand-père, je sentais presque leur parfum.
Puis est arrivé Soulayed pour parler de la guerre et des martyrs.
La troisième partie est à mon avis la moins intéressante du roman, car replacer le récit sur une scène de théâtre n’a pas vraiment d’intérêt. Le propos de l’auteur était suffisamment fort auparavant sans qu’il ait le besoin d’en rajouter dans un discours final qui tombe comme un cheveux sur la soupe. Il fait perdre au roman toute sa poésie. Dommage.
L’image que je retiendrai :
Celle des cailloux sur lesquels poussent les orangers du grand-père.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/05/21/lorangeraie-larry-tremblay