L'inconnu de la poste

Par : Florence Aubenas
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub protégé est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
  • Non compatible avec un achat hors France métropolitaine
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages240
  • FormatePub
  • ISBN978-2-8236-0986-8
  • EAN9782823609868
  • Date de parution11/02/2021
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille266 Ko
  • Transferts max.6 copie(s) autorisée(s)
  • ÉditeurOlivier

Résumé

« La première fois que j'ai entendu parler de Thomassin, c'était par une directrice de casting avec qui il avait travaillé à ses débuts d'acteur. Elle m'avait montré quelques-unes des lettres qu'il lui avait envoyées de prison. Quand il a été libéré, je suis allée le voir. Routard immobile, Thomassin n'aime pas bouger hors de ses bases. Il faut se déplacer. Je lui ai précisé que je n'écrivais pas sa biographie, mais un livre sur l'assassinat d'une femme dans un village de montagne, affaire dans laquelle il était impliqué.
Mon travail consistait à le rencontrer, lui comme tous ceux qui accepteraient de me voir. » F. A. Le village, c'est Montréal-la-Cluse. La victime, c'est Catherine Burgod, tuée de vingt-huit coups de couteau dans le bureau de poste où elle travaillait. Ce livre est donc l'histoire d'un crime. Il a fallu sept ans à Florence Aubenas pour en reconstituer tous les épisodes - tous, sauf un. Le résultat est saisissant.
Au-delà du fait divers et de l'enquête policière, L'Inconnu de la poste est le portrait d'une France que l'on aurait tort de dire ordinaire. Car si le hasard semble gouverner la vie des protagonistes de ce récit, Florence Aubenas offre à chacun d'entre eux la dignité d'un destin. Florence Aubenas est grand reporter au journal Le Monde. Elle a notamment publié La Méprise : l'affaire d'Outreau (Seuil, 2005) et Le Quai de Ouistreham (L'Olivier, 2010), qui a connu un immense succès et redéfini la notion de journalisme d'immersion.
« La première fois que j'ai entendu parler de Thomassin, c'était par une directrice de casting avec qui il avait travaillé à ses débuts d'acteur. Elle m'avait montré quelques-unes des lettres qu'il lui avait envoyées de prison. Quand il a été libéré, je suis allée le voir. Routard immobile, Thomassin n'aime pas bouger hors de ses bases. Il faut se déplacer. Je lui ai précisé que je n'écrivais pas sa biographie, mais un livre sur l'assassinat d'une femme dans un village de montagne, affaire dans laquelle il était impliqué.
Mon travail consistait à le rencontrer, lui comme tous ceux qui accepteraient de me voir. » F. A. Le village, c'est Montréal-la-Cluse. La victime, c'est Catherine Burgod, tuée de vingt-huit coups de couteau dans le bureau de poste où elle travaillait. Ce livre est donc l'histoire d'un crime. Il a fallu sept ans à Florence Aubenas pour en reconstituer tous les épisodes - tous, sauf un. Le résultat est saisissant.
Au-delà du fait divers et de l'enquête policière, L'Inconnu de la poste est le portrait d'une France que l'on aurait tort de dire ordinaire. Car si le hasard semble gouverner la vie des protagonistes de ce récit, Florence Aubenas offre à chacun d'entre eux la dignité d'un destin. Florence Aubenas est grand reporter au journal Le Monde. Elle a notamment publié La Méprise : l'affaire d'Outreau (Seuil, 2005) et Le Quai de Ouistreham (L'Olivier, 2010), qui a connu un immense succès et redéfini la notion de journalisme d'immersion.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.5/5
sur 4 notes dont 3 avis lecteurs
Véritable enquête de journaliste
Rigoureuse, minutieuse, documentée, c'est une enquête menée par Florence AUBENAS sur un meurtre non élucidé près de Nantua dans l'Ain en 2008. Dans un style rapide, clair, sans jugement, Florence AUBENAS décrit les personnages et leur environnement. Enquête sur un meurtre sans mobile, sans coupable et sans témoin. Florence AUBENAS montre une fois de plus son talent. Bravo!
Rigoureuse, minutieuse, documentée, c'est une enquête menée par Florence AUBENAS sur un meurtre non élucidé près de Nantua dans l'Ain en 2008. Dans un style rapide, clair, sans jugement, Florence AUBENAS décrit les personnages et leur environnement. Enquête sur un meurtre sans mobile, sans coupable et sans témoin. Florence AUBENAS montre une fois de plus son talent. Bravo!
Mieux qu'un polar
L’affaire commence en 2007. Elle se doublera de la disparition de l’un de ses protagonistes, Gérald Thomassin, juste avant sa mise hors de cause dans le meurtre pour lequel il a été longtemps le principal suspect, ce qui rend ladite disparition encore plus incompréhensible. On a donc au final deux affaires qui vont se succéder. J’aime beaucoup le travail, l’engagement de l’auteur : Florence Aubenas. Quand elle est sur une affaire, un sujet, elle y va vraiment et ne ménage pas sa peine, prend son temps aussi. Il lui aura fallut sept ans pour terminer cet ouvrage. Pas une broutille tout de même et cela montre bien son degré d’implication dans les sujets qu’elle traite. J’apprécie également son style et son écriture. On y sent encore la patte journalistique, mais il y a aussi celle de l’écrivain au fil des années. Le livre débute en préambule avec la disparition de Gérald Thomassin. Il est noté absent lors d’une confrontation prévue à Lyon. Florence Aubenas l’a attendu et cherché en vain ce jour ci. C’est là que la deuxième affaire commence et qui est à ce jour sans réponse. Ensuite au chapitre un, on revient en 2007, aux sources de l’affaire principale qui est au cœur de l’ouvrage de Florence Aubenas, l’assassinat de Catherine Burgot en décembre 2008. Le récit se lit très facilement et on s’y coule dedans comme dans un roman policier, sauf que là, tout est vrai, tout s’est réellement passé. Les faits, le contexte sont repris très méthodiquement afin que chaque élément deviennent limite évident pour chacun. Pourtant ce n’était pas une mince affaire que de tout clarifier, tout remettre à plat. C’est certainement là que le métier de journaliste apporte un plus : l’excellente synthétisation des informations multiples. La version audio est très bien faite. Fabienne Loriaux reste sobre, mais en même temps parvient à donner vie au récit déjà excellent. S’y ajoute les quelques effets sonores (thèmes mélodiques pour marquer le découpage de l’ouvrage par exemple et autres menus détails qui font que les versions audio sont tout sauf mornes, linéaires et soporifiques même si les narrateurs sont excellents la plupart du temps). C’est donc une version plus vivante que nous avons là et qui est nécessaire de par le support. Pari réussi pour cette adaptation.
L’affaire commence en 2007. Elle se doublera de la disparition de l’un de ses protagonistes, Gérald Thomassin, juste avant sa mise hors de cause dans le meurtre pour lequel il a été longtemps le principal suspect, ce qui rend ladite disparition encore plus incompréhensible. On a donc au final deux affaires qui vont se succéder. J’aime beaucoup le travail, l’engagement de l’auteur : Florence Aubenas. Quand elle est sur une affaire, un sujet, elle y va vraiment et ne ménage pas sa peine, prend son temps aussi. Il lui aura fallut sept ans pour terminer cet ouvrage. Pas une broutille tout de même et cela montre bien son degré d’implication dans les sujets qu’elle traite. J’apprécie également son style et son écriture. On y sent encore la patte journalistique, mais il y a aussi celle de l’écrivain au fil des années. Le livre débute en préambule avec la disparition de Gérald Thomassin. Il est noté absent lors d’une confrontation prévue à Lyon. Florence Aubenas l’a attendu et cherché en vain ce jour ci. C’est là que la deuxième affaire commence et qui est à ce jour sans réponse. Ensuite au chapitre un, on revient en 2007, aux sources de l’affaire principale qui est au cœur de l’ouvrage de Florence Aubenas, l’assassinat de Catherine Burgot en décembre 2008. Le récit se lit très facilement et on s’y coule dedans comme dans un roman policier, sauf que là, tout est vrai, tout s’est réellement passé. Les faits, le contexte sont repris très méthodiquement afin que chaque élément deviennent limite évident pour chacun. Pourtant ce n’était pas une mince affaire que de tout clarifier, tout remettre à plat. C’est certainement là que le métier de journaliste apporte un plus : l’excellente synthétisation des informations multiples. La version audio est très bien faite. Fabienne Loriaux reste sobre, mais en même temps parvient à donner vie au récit déjà excellent. S’y ajoute les quelques effets sonores (thèmes mélodiques pour marquer le découpage de l’ouvrage par exemple et autres menus détails qui font que les versions audio sont tout sauf mornes, linéaires et soporifiques même si les narrateurs sont excellents la plupart du temps). C’est donc une version plus vivante que nous avons là et qui est nécessaire de par le support. Pari réussi pour cette adaptation.
Une enquête troublante qui se lit comme un roman
En 2008, la postière d’un village de l’Ain est retrouvée assassinée de vingt-huit coups de couteau sur son lieu de travail. L’enquête piétine et finit par déboucher en 2013 sur la mise en examen de l’acteur Gérald Thomassin, césar du meilleur espoir 1991. L’homme est placé trois ans en détention provisoire avant d’être libéré sous contrôle judiciaire. Il disparaît en 2019, alors qu‘un non-lieu était sur le point de l’innocenter. Florence Aubenas a enquêté sept ans sur cette affaire, restée à ce jour irrésolue. Exposée pas à pas avec une objectivité et une précision journalistiques qui n’ont d’égale que l’incontestable talent de conteuse de l’auteur, cette histoire en tout point véridique se lit comme un thriller où ne cesse de s’épaissir le mystère. Face à l’énigme, la narration se garde de développer toute théorie personnelle, et, plutôt qu’à une contre-enquête, c’est à une véritable étude sociologique qu’aboutit Florence Aubenas. Explorant la personnalité des protagonistes, leur environnement socio-économique et les ressorts de leur existence, elle nous immerge dans le vase clos provincial de cette vallée frontalière en crise, devenue carrefour de l’industrie du plastique, mais aussi de la drogue. S’y dessine peu à peu une galerie de portraits plus vivants que nature, parmi lesquels la figure tourmentée d’un étranger aux lieux venu s’y établir, que ses failles psychologiques tout autant que sa vie marginale, entre RSA, drogue et alcool, ne pouvaient que désigner à la méfiance et aux soupçons. Enfant de la Ddass éternellement habité par une insondable béance intérieure, cet homme qu’on dirait dévoré par la combustion de son mal-être, semble aimanté par quelque force obscure qui l’enchaîne au malheur. Sa chute aux enfers est d’autant plus troublante et vertigineuse qu’elle s’inscrit en tragique contraste avec la chance que lui offrait le cinéma. Et il n’est pas jusqu’au point d’orgue de son inquiétante disparition qui ne contribue à hanter durablement le lecteur, bien après le point final de ce récit. L’acuité du regard et des observations de Florence Aubenas fait de ce document un fascinant et troublant instantané des remous où se noie une partie habituellement invisible de notre société. Admirablement conté, il se lit comme un roman empli de suspense et de mystère, d’autant plus addictif et bouleversant qu’encore une fois, la réalité dépasse l’imagination.
En 2008, la postière d’un village de l’Ain est retrouvée assassinée de vingt-huit coups de couteau sur son lieu de travail. L’enquête piétine et finit par déboucher en 2013 sur la mise en examen de l’acteur Gérald Thomassin, césar du meilleur espoir 1991. L’homme est placé trois ans en détention provisoire avant d’être libéré sous contrôle judiciaire. Il disparaît en 2019, alors qu‘un non-lieu était sur le point de l’innocenter. Florence Aubenas a enquêté sept ans sur cette affaire, restée à ce jour irrésolue. Exposée pas à pas avec une objectivité et une précision journalistiques qui n’ont d’égale que l’incontestable talent de conteuse de l’auteur, cette histoire en tout point véridique se lit comme un thriller où ne cesse de s’épaissir le mystère. Face à l’énigme, la narration se garde de développer toute théorie personnelle, et, plutôt qu’à une contre-enquête, c’est à une véritable étude sociologique qu’aboutit Florence Aubenas. Explorant la personnalité des protagonistes, leur environnement socio-économique et les ressorts de leur existence, elle nous immerge dans le vase clos provincial de cette vallée frontalière en crise, devenue carrefour de l’industrie du plastique, mais aussi de la drogue. S’y dessine peu à peu une galerie de portraits plus vivants que nature, parmi lesquels la figure tourmentée d’un étranger aux lieux venu s’y établir, que ses failles psychologiques tout autant que sa vie marginale, entre RSA, drogue et alcool, ne pouvaient que désigner à la méfiance et aux soupçons. Enfant de la Ddass éternellement habité par une insondable béance intérieure, cet homme qu’on dirait dévoré par la combustion de son mal-être, semble aimanté par quelque force obscure qui l’enchaîne au malheur. Sa chute aux enfers est d’autant plus troublante et vertigineuse qu’elle s’inscrit en tragique contraste avec la chance que lui offrait le cinéma. Et il n’est pas jusqu’au point d’orgue de son inquiétante disparition qui ne contribue à hanter durablement le lecteur, bien après le point final de ce récit. L’acuité du regard et des observations de Florence Aubenas fait de ce document un fascinant et troublant instantané des remous où se noie une partie habituellement invisible de notre société. Admirablement conté, il se lit comme un roman empli de suspense et de mystère, d’autant plus addictif et bouleversant qu’encore une fois, la réalité dépasse l’imagination.
Florence Aubenas
Journaliste à « Libération » (de 1996 à 2006) puis au « Nouvel Observateur », Florence Aubenas, née le 6 février 1961 à Bruxelles, est connue pour sa forte implication dans les enquêtes qui lui sont confiées. Elle sera d’ailleurs retenue en otage en Irak entre janvier et juin 2005. Qui mieux qu’elle pouvait logiquement se pencher sur les problèmes liés à la privation de liberté ? Elle est donc élue à la tête de l’Observatoire International des Prisons depuis juillet 2009. Ses ouvrages sont le reflet de ses enquêtes atypiques : on peut citer « La fabrication de l’information » (1999, réédité en 2007), « Résister, c’est créer » (2008), mais aussi « Le quai de Ouistreham » et « La méprise » en 2010. Elle intervient régulièrement dans des colloques et apprécie de rencontrer les jeunes lecteurs.
Le quai de Ouistreham
3.6/5
3.2/5
Florence Aubenas
E-book
6,99 €
Ici et ailleurs
5/5
Florence Aubenas
E-book
8,49 €
Ici et ailleurs
5/5
Florence Aubenas
Grand Format
21,50 €
Ici et ailleurs
5/5
Florence Aubenas
Poche
9,30 €
En France
5/5
Florence Aubenas
Poche
7,20 €
En France
5/5
Florence Aubenas
E-book
6,99 €