Il aura fallu la fermeture prochaine du bistrot parisien le Gay-Lu, dans le quartier latin, pour que l’on en pousse la porte. On y découvre tout un petit monde d‘habitués, « ces bras cassés, ces bois-sans-soif, ces suce-glaçons » qui viennent refaire le monde dans un « troquet parigot ».
Et c’est là que l’on rencontre Théophraste Senterio, un quadragénaire « pêcheur de bicyclettes, de trottinettes et de cadavres » atteint depuis peu d’une drôle de maladie qui agite ses jambes de mouvements incontrôlés.
Marchant dans les rues de Paris pour calmer cette danse de St
Guy, Théo croise une palette de personnages tous plus originaux les uns que les autres, un kiosquier ancien boxeur, un chauffeur de VTC toujours armé, un mendiant cul de jatte, une fausse anglaise peintre, une ancienne prostituée au long cours et une belle inconnue sur le Pont Neuf.
Mais celui qui va changer sa vie, est un vieux libraire aveugle, Anselme, bien décidé à lui ouvrir les yeux sur le vrai sens de l’existence. Car Théo fier d’être « gaulois, français et parisien », mène une vie sinistre d’ennui et se voit comme « un lâche du quotidien ».
Grâce aux livres que lui fait découvrir l’irascible libraire, il se met à regarder le monde d’une autre façon et décide de suivre la route que ses jambes en mouvement perpétuel choisissent pour lui.
Une rocambolesque balade dans les rues de Paris à la rencontre de personnages hauts en couleur, rescapés de vies hors du commun, à qui l’auteur, de sa plume savoureuse, prête des dialogues épicés et cocasses.
Un roman à la Queneau ou à la Blondin que l’on lit comme une réjouissante pérégrination au cœur de la capitale mais qui peut aussi réveiller en chacun de nous des questions essentielles sur les vraies envies de chacun.
Si je me suis amusée tout au long de cette histoire, je l’ai trouvée au final bien plus que distrayante et elle m’a interrogée sur la suffisante satisfaction que l’on peut tirer de sa propre vie.
Car comme le dit le libraire philosophe :
« Quoi qu’on dise, on ne sera jamais que le résultat de toutes les décisions qu’on a prises, qu’on prend. Ou qu’on va prendre. Se plaindre de l’existence qu’on mène, c’est aussi idiot que de râler parce qu’on n’a pas gagné au loto. Si vous voulez gagner, il faut commencer par jouer … ».
Une perle à ne pas manquer.
Une savoureuse balade
Il aura fallu la fermeture prochaine du bistrot parisien le Gay-Lu, dans le quartier latin, pour que l’on en pousse la porte. On y découvre tout un petit monde d‘habitués, « ces bras cassés, ces bois-sans-soif, ces suce-glaçons » qui viennent refaire le monde dans un « troquet parigot ».
Et c’est là que l’on rencontre Théophraste Senterio, un quadragénaire « pêcheur de bicyclettes, de trottinettes et de cadavres » atteint depuis peu d’une drôle de maladie qui agite ses jambes de mouvements incontrôlés.
Marchant dans les rues de Paris pour calmer cette danse de St Guy, Théo croise une palette de personnages tous plus originaux les uns que les autres, un kiosquier ancien boxeur, un chauffeur de VTC toujours armé, un mendiant cul de jatte, une fausse anglaise peintre, une ancienne prostituée au long cours et une belle inconnue sur le Pont Neuf.
Mais celui qui va changer sa vie, est un vieux libraire aveugle, Anselme, bien décidé à lui ouvrir les yeux sur le vrai sens de l’existence. Car Théo fier d’être « gaulois, français et parisien », mène une vie sinistre d’ennui et se voit comme « un lâche du quotidien ».
Grâce aux livres que lui fait découvrir l’irascible libraire, il se met à regarder le monde d’une autre façon et décide de suivre la route que ses jambes en mouvement perpétuel choisissent pour lui.
Une rocambolesque balade dans les rues de Paris à la rencontre de personnages hauts en couleur, rescapés de vies hors du commun, à qui l’auteur, de sa plume savoureuse, prête des dialogues épicés et cocasses.
Un roman à la Queneau ou à la Blondin que l’on lit comme une réjouissante pérégrination au cœur de la capitale mais qui peut aussi réveiller en chacun de nous des questions essentielles sur les vraies envies de chacun.
Si je me suis amusée tout au long de cette histoire, je l’ai trouvée au final bien plus que distrayante et elle m’a interrogée sur la suffisante satisfaction que l’on peut tirer de sa propre vie.
Car comme le dit le libraire philosophe :
« Quoi qu’on dise, on ne sera jamais que le résultat de toutes les décisions qu’on a prises, qu’on prend. Ou qu’on va prendre. Se plaindre de l’existence qu’on mène, c’est aussi idiot que de râler parce qu’on n’a pas gagné au loto. Si vous voulez gagner, il faut commencer par jouer … ».
Une perle à ne pas manquer.