L'exilé de Sainte-Hélène. ou récit de l’emprisonnement de Napoléon
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- FormatMulti-format
- ISBN978-2-36659-860-5
- EAN9782366598605
- Date de parution14/11/2019
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
- ÉditeurHomme et Littérature
Résumé
L'histoire de la captivité de Napoléon et son emprisonnement à Sainte-Hélène, est longtemps restée mystérieuse et suscite beaucoup de curiosité. « L'énigme de Sainte-Hélène ». C'est sous ce titre que Frédéric Masson, spécialiste des études sur la vie de Napoléon, analyse l'exil de l'empereur sur cette île lointaine. Napoléon a vécu les cinq dernières années de sa vie, prisonnier à Sainte-Hélène, dans l'isolement et l'oisiveté après avoir rempli le théâtre du monde.
Il y est mort avant d'avoir achevé sa cinquante-deuxième année. Les Anglais, en l'exilant au bout du monde, cherchaient moins à se venger qu'à se débarrasser d'un personnage encombrant, dont la place n'était nulle part. Ils étaient bien obligés de le garder ; personne ne le réclamait. On le séquestrait dans cette île à peu près inaccessible, avec des consignes sévères, et l'on organisait le silence sur le captif.
Il n'avait qu'un droit, mais précieux, celui de se plaindre. Une des occupations du prisonnier de Sainte-Hélène fut de noter les fautes de ses geôliers contre la bienséance, d'outrer ses griefs et de prendre le monde et la postérité à témoin de la cruauté de ses bourreaux et des outrages dont ils l'abreuvaient. D'ailleurs, toute espérance ne l'avait pas abandonné. Il ne s'adressait pas seulement aux générations futures.
Son nom seul représentait une force d'opinion. La solitude lointaine où on l'enfermait attestait qu'il continuait à faire peur. C'est-à-dire qu'il comptait toujours. Il ne songeait nullement à s'évader, sachant que l'évasion, presque impossible, n'offrait pas de chance de succès. Et puis, qu'eût-il fait ? Où fût-il allé ?...
Il y est mort avant d'avoir achevé sa cinquante-deuxième année. Les Anglais, en l'exilant au bout du monde, cherchaient moins à se venger qu'à se débarrasser d'un personnage encombrant, dont la place n'était nulle part. Ils étaient bien obligés de le garder ; personne ne le réclamait. On le séquestrait dans cette île à peu près inaccessible, avec des consignes sévères, et l'on organisait le silence sur le captif.
Il n'avait qu'un droit, mais précieux, celui de se plaindre. Une des occupations du prisonnier de Sainte-Hélène fut de noter les fautes de ses geôliers contre la bienséance, d'outrer ses griefs et de prendre le monde et la postérité à témoin de la cruauté de ses bourreaux et des outrages dont ils l'abreuvaient. D'ailleurs, toute espérance ne l'avait pas abandonné. Il ne s'adressait pas seulement aux générations futures.
Son nom seul représentait une force d'opinion. La solitude lointaine où on l'enfermait attestait qu'il continuait à faire peur. C'est-à-dire qu'il comptait toujours. Il ne songeait nullement à s'évader, sachant que l'évasion, presque impossible, n'offrait pas de chance de succès. Et puis, qu'eût-il fait ? Où fût-il allé ?...
L'histoire de la captivité de Napoléon et son emprisonnement à Sainte-Hélène, est longtemps restée mystérieuse et suscite beaucoup de curiosité. « L'énigme de Sainte-Hélène ». C'est sous ce titre que Frédéric Masson, spécialiste des études sur la vie de Napoléon, analyse l'exil de l'empereur sur cette île lointaine. Napoléon a vécu les cinq dernières années de sa vie, prisonnier à Sainte-Hélène, dans l'isolement et l'oisiveté après avoir rempli le théâtre du monde.
Il y est mort avant d'avoir achevé sa cinquante-deuxième année. Les Anglais, en l'exilant au bout du monde, cherchaient moins à se venger qu'à se débarrasser d'un personnage encombrant, dont la place n'était nulle part. Ils étaient bien obligés de le garder ; personne ne le réclamait. On le séquestrait dans cette île à peu près inaccessible, avec des consignes sévères, et l'on organisait le silence sur le captif.
Il n'avait qu'un droit, mais précieux, celui de se plaindre. Une des occupations du prisonnier de Sainte-Hélène fut de noter les fautes de ses geôliers contre la bienséance, d'outrer ses griefs et de prendre le monde et la postérité à témoin de la cruauté de ses bourreaux et des outrages dont ils l'abreuvaient. D'ailleurs, toute espérance ne l'avait pas abandonné. Il ne s'adressait pas seulement aux générations futures.
Son nom seul représentait une force d'opinion. La solitude lointaine où on l'enfermait attestait qu'il continuait à faire peur. C'est-à-dire qu'il comptait toujours. Il ne songeait nullement à s'évader, sachant que l'évasion, presque impossible, n'offrait pas de chance de succès. Et puis, qu'eût-il fait ? Où fût-il allé ?...
Il y est mort avant d'avoir achevé sa cinquante-deuxième année. Les Anglais, en l'exilant au bout du monde, cherchaient moins à se venger qu'à se débarrasser d'un personnage encombrant, dont la place n'était nulle part. Ils étaient bien obligés de le garder ; personne ne le réclamait. On le séquestrait dans cette île à peu près inaccessible, avec des consignes sévères, et l'on organisait le silence sur le captif.
Il n'avait qu'un droit, mais précieux, celui de se plaindre. Une des occupations du prisonnier de Sainte-Hélène fut de noter les fautes de ses geôliers contre la bienséance, d'outrer ses griefs et de prendre le monde et la postérité à témoin de la cruauté de ses bourreaux et des outrages dont ils l'abreuvaient. D'ailleurs, toute espérance ne l'avait pas abandonné. Il ne s'adressait pas seulement aux générations futures.
Son nom seul représentait une force d'opinion. La solitude lointaine où on l'enfermait attestait qu'il continuait à faire peur. C'est-à-dire qu'il comptait toujours. Il ne songeait nullement à s'évader, sachant que l'évasion, presque impossible, n'offrait pas de chance de succès. Et puis, qu'eût-il fait ? Où fût-il allé ?...