Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
"J'avais vu juste, elle n'a personne dans sa vie actuellement. De son côté, elle sait que je suis séparé. Elle a été mariée, a divorcé, n'a pas...
Lire la suite
Vous pouvez lire cet ebook sur les supports de lecture suivants :
Bientôt disponible
Recevez un email dès que l'ouvrage est disponible
Résumé
"J'avais vu juste, elle n'a personne dans sa vie actuellement. De son côté, elle sait que je suis séparé. Elle a été mariée, a divorcé, n'a pas d'enfants. Elle sort peu, mais elle aime aller au restaurant. Parler sans fin en mangeant est également un de mes grands plaisirs."
Le narrateur, écrivain cinquantenaire, s’éprend d’une libraire de neuf ans son aînée. Son attirance est partagée, leur communion d’esprit parfaite et tous deux sont libres car divorcés. Pourtant, plus leurs liens se renforcent, et plus cette femme semble s’attacher à préserver une certaine distance.
Peur de l’âge et du regard d’autrui, angoisse de la mort depuis le décès de sa mère : elle ne parvient pas à abattre les murs qui l’entourent et se réfugie dans un espace entre amitié et amour. Lui se montre patient et réceptif, tente de la convaincre qu’il reste
du temps pour le bonheur, et, faute de parvenir à la rassurer tout à fait, accepte cet amour platonique, tendre et lumineux.
Empreint de douceur et de mélancolie, ce roman donne vie à deux personnages touchants et saisis dans leur infinie complexité : aucune complaisance ni mièvrerie dans cette histoire toute de délicatesse, où deux êtres se rencontrent sans parvenir à se rapprocher totalement, séparés par le temps qui passe et par la crainte de partager leur déclin à venir. Leur reste une bulle de tendre complicité, l’éternel printemps d’une relation jamais éclose, stoppée dès ses balbutiements par peur de l’abîmer.
J’ai beaucoup aimé ce petit livre à part, où la retenue et les non-dits pavent une relation construite sur le respect de l’autre et de ses sentiments, nourrie de la simple perspective de possibilités d’autant plus belles que, jamais concrétisées, elles garderont éternellement leurs promesses.
À propos de l'auteur
Biographie de Marc Pautrel
Marc Pautrel est né en 1967. Après des études de droit, il a décidé de se consacrer à l'écriture. Il a publié dixromans aux Éditions Gallimard dans la collection « L'Infini » : L'homme pacifique (2009), Un voyage humain (2011), Polaire (2013), Orpheline (2014), Une jeunesse de Blaise Pascal (2016), La sainte réalité (2017), La vie princière (2018), L'éternel printemps (2019), Le peuple de Manet (2021) et Un merveilleux souvenir(2023).
Un joli livre, tout en retenue et en non-dits
Le narrateur, écrivain cinquantenaire, s’éprend d’une libraire de neuf ans son aînée. Son attirance est partagée, leur communion d’esprit parfaite et tous deux sont libres car divorcés. Pourtant, plus leurs liens se renforcent, et plus cette femme semble s’attacher à préserver une certaine distance.
Peur de l’âge et du regard d’autrui, angoisse de la mort depuis le décès de sa mère : elle ne parvient pas à abattre les murs qui l’entourent et se réfugie dans un espace entre amitié et amour. Lui se montre patient et réceptif, tente de la convaincre qu’il reste du temps pour le bonheur, et, faute de parvenir à la rassurer tout à fait, accepte cet amour platonique, tendre et lumineux.
Empreint de douceur et de mélancolie, ce roman donne vie à deux personnages touchants et saisis dans leur infinie complexité : aucune complaisance ni mièvrerie dans cette histoire toute de délicatesse, où deux êtres se rencontrent sans parvenir à se rapprocher totalement, séparés par le temps qui passe et par la crainte de partager leur déclin à venir. Leur reste une bulle de tendre complicité, l’éternel printemps d’une relation jamais éclose, stoppée dès ses balbutiements par peur de l’abîmer.
J’ai beaucoup aimé ce petit livre à part, où la retenue et les non-dits pavent une relation construite sur le respect de l’autre et de ses sentiments, nourrie de la simple perspective de possibilités d’autant plus belles que, jamais concrétisées, elles garderont éternellement leurs promesses.