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La guerre civile espagnole vient d'éclater quand
Sira, vingt ans à peine, suit son amant à Tanger.
Mais il l'abandonne. Désespérée, elle se réfugie à
Tétouan, alors sous protectorat espagnol. Pour s'en
sortir elle n'a qu'un seul savoir : la couture. À force
de ténacité, elle parvient à se faire un nom. Quand
la Deuxième Guerre mondiale est déclarée, elle
offre ses services aux riches Européennes coincées
au Maroc.
Propulsée dans un univers de luxe où
se nouent et se dénouent les alliances entre
l'Allemagne et l'Espagne, elle est contactée par
les services secrets britanniques. Aidée par Rosalinda,
l'excentrique maîtresse anglaise d'un haut dignitaire
espagnol, Sira met au point un très ingénieux
système pour communiquer avec les Anglais. Mais
la guerre des espions n'est pas un jeu d'enfant.
Bientôt, Sira est en danger. Roman riche en
rebondissements, L'Espionne de Tanger a connu
dès sa parution un énorme succès en Espagne.
L' espionne de Tanger
Avec une prose fine et soignée, Maria Dueñas nous fait découvrir, à travers son héroïne Sira Quiroga, une jeune couturière, des villes comme Tétouan, Tanger, Lisbonne, Madrid, peu de temps avant le coup d'Etat de 1936 en Espagne.
Sira renonce à sa vie tranquille et à un mariage programmé lorsqu'elle rencontre Ramiro; elle laisse tout pour aller avec lui à Tanger, celui-ci l'abandonne à son sort et la laisse sans argent, seule elle s'installe à Tétouan, où elle crée un atelier de "Haute couture, non conventionnel".
L'auteur nous plonge dans un monde d'intrigue, de trahison, de survie, et d'amour.
"El tiempo entre costuras" (L'espionne de Tanger) m'a captivé dès le premier chapitre, en particulier de découvrir l'évolution de Sira, femme naïve qui abandonne tout par amour et finit par devenir grande couturière et surtout une grande espionne, une histoire passionnante avec un dénouement qui m'a laissé avec un sourire lorsque j'ai fermé le livre.