L'ennemi principal. Tome 1, Economie politique du patriarcat
3e édition
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- Nombre de pages276
- FormatePub
- ISBN978-2-84950-400-0
- EAN9782849504000
- Date de parution03/10/2013
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille1 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurSyllepse (Editions)
Résumé
Ce livre en deux volumes rassemble la plupart des textes publiés par Christine Delphy à partir de 1970 au sujet de ce qu'on appelait jusqu'alors la « condition féminine » ou « la question des femmes », et qu'avec la deuxième vague du mouvement féministe du 20e siècle, elle a désigné comme l'oppression des femmes et la question du patriarcat.
L'oppression étant la situation des gens opprimés, les femmes étant le nom que l'on donne à ces opprimés-là, et le patriarcat étant le système socio-politique qui organise tout cela.
Qui est donc alors « l'ennemi principal »? Pour la féministe matérialiste qu'est Christine Delphy, il ne s'identifie ni à l'Homme - avec une majuscule -, ni aux hommes en général.
Ce n'est en effet ni une essence ni un groupe naturel: c'est un système. Or ce n'est pas non plus, ou plutôt pas principalement, pour cette théoricienne qui s'inspire de Marx mais dans un parfait esprit d'hétérodoxie, le système capitaliste. L'ennemi principal, c'est ce qu'elle a choisi d'appeler le patriarcat: à savoir un système autonome d'exploitation et de domination, une structure sociale hiérarchique et inégalitaire.
Elle refuse toute explication de la subordination des femmes en termes idéalistes - que ce soit sur des bases biologiques, naturalistes ou essentialistes, ou bien encore fondées sur l'idéologie ou le « discours ». Les différences entre femmes et hommes ne sont pas seulement des différences, mais aussi des hiérarchies. La société s'en sert pour justifier son traitement « différent » - en réalité inégal, hiérarchique - des groupes et des individus.
Ce n'est en effet ni une essence ni un groupe naturel: c'est un système. Or ce n'est pas non plus, ou plutôt pas principalement, pour cette théoricienne qui s'inspire de Marx mais dans un parfait esprit d'hétérodoxie, le système capitaliste. L'ennemi principal, c'est ce qu'elle a choisi d'appeler le patriarcat: à savoir un système autonome d'exploitation et de domination, une structure sociale hiérarchique et inégalitaire.
Elle refuse toute explication de la subordination des femmes en termes idéalistes - que ce soit sur des bases biologiques, naturalistes ou essentialistes, ou bien encore fondées sur l'idéologie ou le « discours ». Les différences entre femmes et hommes ne sont pas seulement des différences, mais aussi des hiérarchies. La société s'en sert pour justifier son traitement « différent » - en réalité inégal, hiérarchique - des groupes et des individus.
Ce livre en deux volumes rassemble la plupart des textes publiés par Christine Delphy à partir de 1970 au sujet de ce qu'on appelait jusqu'alors la « condition féminine » ou « la question des femmes », et qu'avec la deuxième vague du mouvement féministe du 20e siècle, elle a désigné comme l'oppression des femmes et la question du patriarcat.
L'oppression étant la situation des gens opprimés, les femmes étant le nom que l'on donne à ces opprimés-là, et le patriarcat étant le système socio-politique qui organise tout cela.
Qui est donc alors « l'ennemi principal »? Pour la féministe matérialiste qu'est Christine Delphy, il ne s'identifie ni à l'Homme - avec une majuscule -, ni aux hommes en général.
Ce n'est en effet ni une essence ni un groupe naturel: c'est un système. Or ce n'est pas non plus, ou plutôt pas principalement, pour cette théoricienne qui s'inspire de Marx mais dans un parfait esprit d'hétérodoxie, le système capitaliste. L'ennemi principal, c'est ce qu'elle a choisi d'appeler le patriarcat: à savoir un système autonome d'exploitation et de domination, une structure sociale hiérarchique et inégalitaire.
Elle refuse toute explication de la subordination des femmes en termes idéalistes - que ce soit sur des bases biologiques, naturalistes ou essentialistes, ou bien encore fondées sur l'idéologie ou le « discours ». Les différences entre femmes et hommes ne sont pas seulement des différences, mais aussi des hiérarchies. La société s'en sert pour justifier son traitement « différent » - en réalité inégal, hiérarchique - des groupes et des individus.
Ce n'est en effet ni une essence ni un groupe naturel: c'est un système. Or ce n'est pas non plus, ou plutôt pas principalement, pour cette théoricienne qui s'inspire de Marx mais dans un parfait esprit d'hétérodoxie, le système capitaliste. L'ennemi principal, c'est ce qu'elle a choisi d'appeler le patriarcat: à savoir un système autonome d'exploitation et de domination, une structure sociale hiérarchique et inégalitaire.
Elle refuse toute explication de la subordination des femmes en termes idéalistes - que ce soit sur des bases biologiques, naturalistes ou essentialistes, ou bien encore fondées sur l'idéologie ou le « discours ». Les différences entre femmes et hommes ne sont pas seulement des différences, mais aussi des hiérarchies. La société s'en sert pour justifier son traitement « différent » - en réalité inégal, hiérarchique - des groupes et des individus.