Un livre qui m’a tout de suite captivé, sa couverture (non sans rappeler celle du « Tatoueur d’Auschwitz »), son résumé, son histoire incroyable… Le témoigne rare et précieux d’un père et d’un fils, ensemble jusqu’au cœur de l’enfer concentrationnaire… Avec l’espoir de s’en sortir et de se retrouver… Ensemble… Une histoire saisissante et bouleversante.
Ce récit a la particularité de montrer l’histoire des Kleinmann et du sort des Juifs en Autriche vue de l’intérieur, du quotidien avec la misère, les restrictions, les répressions, les arrestations, les
déportations massives, le contexte géopolitique, le sort des réfugiés à l’étranger, le sort des handicapés… A eux deux, Fritz et Gustav ont survécu à cinq camps de concentration. On ne ressort pas indemne d’une telle lecture, si intense, si prenante, si inimaginable… Un témoignage grâce aux entretiens avec Fritz et Kurt et surtout aux carnets de Gustav qui ont survécu à l’Holocauste, preuves irréfutables de tout ce qu’ils ont traversé ensemble.
D’une rare émotion et d’une richesse inouïe, ce livre mériterait d’être adapté en film.
Avant-propos de Kurt Kleinmann.
Autriche, janvier 1945.
Fritz a survécu à toute l’horreur de l’Holocauste, aux différents camps de concentration et aux marches de la mort… Avec son père Gustav… Jusqu’à cette opportunité de s’évader… Seul.
Vienne, 7 ans plus tôt.
Gustav Kleinmann vit modestement avec sa femme Tini et leurs quatre enfants. Maître-artisan tapissier, Gustav et sa famille sont témoins du sort funeste des Juifs aux mains des nazis.
L’Autriche a cédé et ne s’est pas battue, laissant le champ libre aux nazis dont le but est d’étendre leur domination.
Il faut beaucoup de courage pour qu’une mère à l’image de Tini fasse l’impossible pour sauver ses enfants.
Edith fut la première à partir après avoir réussi à obtenir un visa pour l’Angleterre.
Le 10 septembre 1939, Fritz est arrêté par la Gestapo, Gustav parti le libérer sera lui aussi arrêté et déporté.
Agé de 16 ans, Fritz est déporté à Buchenwald où il retrouve son père. Un miracle au sein même de l’enfer. Ennemis étrangers car judéo-polonais, ils sont assignés à la carrière sous la surveillance de leurs tortionnaires.
Gustav arrive à consigner sur ses carnets tout ce qu’il a vécu et vu de ses yeux, preuves de l’inhumanité et de l’inimaginable. La faim, le froid, la misère, la violence, la mort, les tortures…
Tini avait bien pressentie l’horreur qui allait s’abattre sur les Juifs et sa famille. Sans nouvelle de sa fille et avec ses deux enfants, sans ressources, leur survie ne tient qu’à un fil.
Pressentant toujours le pire, Tini va se séparer de son plus jeune enfant, Kurt en le faisant partir pour les Etats-Unis tandis que sa fille Edith récemment mariée subit le sort réservé aux réfugiés étrangers, à savoir l’internement pour son mari, lui qui a déjà connu les camps de Dachau et de Buchenwald est considéré comme un potentiel espion nazi.
Le 9 juin 1942, Tini et sa fille Herta sont déportées et assassinées.
Quand son père est sur le point d’être déporté à Auschwitz, Fritz demande à partir avec lui. Ensemble envers et contre tous.
Combien de sacrifices ont fait les Kleinmann au seul titre d’être Juifs ?
Dans cette horreur sans fin, l’amour d’un père à son fils sera leur seul lien d’humanité pour résister face au sort qui les attends et se retrouver là où tout a basculé.
Déracinés, les Kleinmann ont pu se retrouver, un miracle après avoir traversé les horreurs des camps.
De la résistance de Fritz, d’Auschwitz à Mauthausen, à Gustav déporté à Bergen-Belsen, leur courage trouve écho dans ce récit, témoignage puissant et vibrant de l’amour qui unit une famille.
L’histoire vraie d’une famille juive en Autriche et de leur survie au cœur de l’enfer !
Tellement de sujets sont abordés des plus connus à ceux qui le sont moins notamment les restrictions des Juifs et de leurs libertés (interdiction de travailler, d’aller à l’école, au parc…), Aktion 14f13 (gazage des handicapés…), Mischling (métissage), docteur Hans Eisele (expériences médicales) mais aussi le début des camps avant même que la Seconde Guerre mondiale ait commencé. Rien n’est romancé, tout est dit sans cacher ou amoindrir ce que Gustav et son fils ont vécu et vu. C’est un récit authentique et c’est ce qui en fait sa rareté.
Jusqu’à maintenant, je n’avais pas encore lu de témoignage sur les Juifs en Autriche, ce qu’ils avaient vécu. Je suis ravie d’avoir pu découvrir leur histoire aussi précisément, dans le moindre détail me permettant d’enrichir mes connaissances.
Très complet et documenté, le travail de recherches est titanesque, la bibliographie conséquente à la fin du livre permet d’aller plus loin pour ceux qui le souhaite.
Une liste reprenant la chronologie des principaux événements de la famille Kleinmann et de la Seconde Guerre mondiale aurait été bienvenue mais cela reste un détail face à ce témoignage d’une rare intensité.
Témoignage rare d’une famille autrichienne au cœur de l’Holocauste !
Un livre qui m’a tout de suite captivé, sa couverture (non sans rappeler celle du « Tatoueur d’Auschwitz »), son résumé, son histoire incroyable… Le témoigne rare et précieux d’un père et d’un fils, ensemble jusqu’au cœur de l’enfer concentrationnaire… Avec l’espoir de s’en sortir et de se retrouver… Ensemble… Une histoire saisissante et bouleversante.
Ce récit a la particularité de montrer l’histoire des Kleinmann et du sort des Juifs en Autriche vue de l’intérieur, du quotidien avec la misère, les restrictions, les répressions, les arrestations, les déportations massives, le contexte géopolitique, le sort des réfugiés à l’étranger, le sort des handicapés… A eux deux, Fritz et Gustav ont survécu à cinq camps de concentration. On ne ressort pas indemne d’une telle lecture, si intense, si prenante, si inimaginable… Un témoignage grâce aux entretiens avec Fritz et Kurt et surtout aux carnets de Gustav qui ont survécu à l’Holocauste, preuves irréfutables de tout ce qu’ils ont traversé ensemble.
D’une rare émotion et d’une richesse inouïe, ce livre mériterait d’être adapté en film.
Avant-propos de Kurt Kleinmann.
Autriche, janvier 1945.
Fritz a survécu à toute l’horreur de l’Holocauste, aux différents camps de concentration et aux marches de la mort… Avec son père Gustav… Jusqu’à cette opportunité de s’évader… Seul.
Vienne, 7 ans plus tôt.
Gustav Kleinmann vit modestement avec sa femme Tini et leurs quatre enfants. Maître-artisan tapissier, Gustav et sa famille sont témoins du sort funeste des Juifs aux mains des nazis.
L’Autriche a cédé et ne s’est pas battue, laissant le champ libre aux nazis dont le but est d’étendre leur domination.
Il faut beaucoup de courage pour qu’une mère à l’image de Tini fasse l’impossible pour sauver ses enfants.
Edith fut la première à partir après avoir réussi à obtenir un visa pour l’Angleterre.
Le 10 septembre 1939, Fritz est arrêté par la Gestapo, Gustav parti le libérer sera lui aussi arrêté et déporté.
Agé de 16 ans, Fritz est déporté à Buchenwald où il retrouve son père. Un miracle au sein même de l’enfer. Ennemis étrangers car judéo-polonais, ils sont assignés à la carrière sous la surveillance de leurs tortionnaires.
Gustav arrive à consigner sur ses carnets tout ce qu’il a vécu et vu de ses yeux, preuves de l’inhumanité et de l’inimaginable. La faim, le froid, la misère, la violence, la mort, les tortures…
Tini avait bien pressentie l’horreur qui allait s’abattre sur les Juifs et sa famille. Sans nouvelle de sa fille et avec ses deux enfants, sans ressources, leur survie ne tient qu’à un fil.
Pressentant toujours le pire, Tini va se séparer de son plus jeune enfant, Kurt en le faisant partir pour les Etats-Unis tandis que sa fille Edith récemment mariée subit le sort réservé aux réfugiés étrangers, à savoir l’internement pour son mari, lui qui a déjà connu les camps de Dachau et de Buchenwald est considéré comme un potentiel espion nazi.
Le 9 juin 1942, Tini et sa fille Herta sont déportées et assassinées.
Quand son père est sur le point d’être déporté à Auschwitz, Fritz demande à partir avec lui. Ensemble envers et contre tous.
Combien de sacrifices ont fait les Kleinmann au seul titre d’être Juifs ?
Dans cette horreur sans fin, l’amour d’un père à son fils sera leur seul lien d’humanité pour résister face au sort qui les attends et se retrouver là où tout a basculé.
Déracinés, les Kleinmann ont pu se retrouver, un miracle après avoir traversé les horreurs des camps.
De la résistance de Fritz, d’Auschwitz à Mauthausen, à Gustav déporté à Bergen-Belsen, leur courage trouve écho dans ce récit, témoignage puissant et vibrant de l’amour qui unit une famille.
L’histoire vraie d’une famille juive en Autriche et de leur survie au cœur de l’enfer !
Tellement de sujets sont abordés des plus connus à ceux qui le sont moins notamment les restrictions des Juifs et de leurs libertés (interdiction de travailler, d’aller à l’école, au parc…), Aktion 14f13 (gazage des handicapés…), Mischling (métissage), docteur Hans Eisele (expériences médicales) mais aussi le début des camps avant même que la Seconde Guerre mondiale ait commencé. Rien n’est romancé, tout est dit sans cacher ou amoindrir ce que Gustav et son fils ont vécu et vu. C’est un récit authentique et c’est ce qui en fait sa rareté.
Jusqu’à maintenant, je n’avais pas encore lu de témoignage sur les Juifs en Autriche, ce qu’ils avaient vécu. Je suis ravie d’avoir pu découvrir leur histoire aussi précisément, dans le moindre détail me permettant d’enrichir mes connaissances.
Très complet et documenté, le travail de recherches est titanesque, la bibliographie conséquente à la fin du livre permet d’aller plus loin pour ceux qui le souhaite.
Une liste reprenant la chronologie des principaux événements de la famille Kleinmann et de la Seconde Guerre mondiale aurait été bienvenue mais cela reste un détail face à ce témoignage d’une rare intensité.