L'écriture de Jeanne Benameur est comme l'eau d'une rivière ; elle coule, limpide et calme, chargée du poids de la terre, témoin de l'originel qui gronde en nous.
Chaque mot s'infiltre sous la peau, colle à la chair, ronge les os.
Des phrases de quelques mots, d'un seul si justement pesé, portent toutes les réflexions de l'enfant, de l'homme, de la vieille femme, face au spectre de la mère, l'absente.
Un Je non identifié qui accompagne le récit comme l'âme du monde.
Si suavement poétique.
L'écriture de Jeanne Benameur est comme l'eau d'une rivière ; elle coule, limpide et calme, chargée du poids de la terre, témoin de l'originel qui gronde en nous.
Chaque mot s'infiltre sous la peau, colle à la chair, ronge les os.
Des phrases de quelques mots, d'un seul si justement pesé, portent toutes les réflexions de l'enfant, de l'homme, de la vieille femme, face au spectre de la mère, l'absente.
Un Je non identifié qui accompagne le récit comme l'âme du monde.
Si suavement poétique.