Grand Prix de la Critique ACBD

L'enfance d'Alan

Par : Emmanuel Guibert

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  • FormatEpub fixed layout
  • ISBN978-2-84414-802-5
  • EAN9782844148025
  • Date de parution01/07/2012
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille77 Mo
  • ÉditeurL'Association

Résumé

En 1994, Emmanuel Guibert, alors en vacances, rencontre par hasard Alan Ingram Cope, un américain retiré sur l'île de Ré. C'est le début d'une profonde amitié entre ce retraité de 70 ans, et le dessinateur âgé d'alors 30 ans. Très vite, Alan, en fabuleux conteur, se met à raconter sa vie à un Emmanuel Guibert émerveillé. Après La Guerre d'Alan, consacré au périple du jeune soldat Alan durant la Seconde Guerre mondiale, Emmanuel Guibert s'attache à retranscrire ses souvenirs d'enfance.
L'Enfance d'Alan est aussi un formidable témoignage sur la vie quotidienne aux États-Unis d'avant-guerre. On y découvre la vie d'une famille ordinaire, humble, et l'éveil d'un enfant à l'existence. Dans la description des jeux avec les enfants du voisinage, des moments vécus en famille, ce travail de mémoire touche à l'universel. Les talents de conteur d'Alan et la grâce du dessin d'Emmanuel Guibert apportent à ce témoignage une douceur empreinte d'innocence enfantine et de nostalgie.
En 1994, Emmanuel Guibert, alors en vacances, rencontre par hasard Alan Ingram Cope, un américain retiré sur l'île de Ré. C'est le début d'une profonde amitié entre ce retraité de 70 ans, et le dessinateur âgé d'alors 30 ans. Très vite, Alan, en fabuleux conteur, se met à raconter sa vie à un Emmanuel Guibert émerveillé. Après La Guerre d'Alan, consacré au périple du jeune soldat Alan durant la Seconde Guerre mondiale, Emmanuel Guibert s'attache à retranscrire ses souvenirs d'enfance.
L'Enfance d'Alan est aussi un formidable témoignage sur la vie quotidienne aux États-Unis d'avant-guerre. On y découvre la vie d'une famille ordinaire, humble, et l'éveil d'un enfant à l'existence. Dans la description des jeux avec les enfants du voisinage, des moments vécus en famille, ce travail de mémoire touche à l'universel. Les talents de conteur d'Alan et la grâce du dessin d'Emmanuel Guibert apportent à ce témoignage une douceur empreinte d'innocence enfantine et de nostalgie.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.3/5
sur 3 notes dont 2 avis lecteurs
Une conception particulière de la BD
Alan est un soldat américain qui, à la fin de la guerre, a choisi de rester en France. Il raconte ici son enfance américaine, sa petite enfance passée à Santa Barbara, puis à Alhambra, ses souvenirs de sorties à mer ou à l'observatoire. Moments de vie quotidienne qui sont parfois très touchants comme lorsque la mère d'Allan lui inculque l'interdit de toucher à son sexe, sauf très rapidement dans les moments où il ne peut faire autrement. Cet interdit marquera longtemps l'homme qu'il deviendra. Cet album met en évidence l'étonnante façon dont travaille notre mémoire: Alan, en se remémorant un repas familial, se souvient d'un cousin qu'il n'a vu qu'une fois et qu'il avait totalement oublié. J'ai beaucoup aimé les dessins de cette BD, même si parfois le travail de crayonnage à partir de photos (excusez mes termes non techniques) m'a surprise. Je me suis d'abord intéressée à l'histoire mais le fait que ce soit une narration en continu, sans réelle mise en scène de scénettes m'a lassée. Disons que ce n'est pas ma conception de la BD, c'est ici un récit illustré.
Alan est un soldat américain qui, à la fin de la guerre, a choisi de rester en France. Il raconte ici son enfance américaine, sa petite enfance passée à Santa Barbara, puis à Alhambra, ses souvenirs de sorties à mer ou à l'observatoire. Moments de vie quotidienne qui sont parfois très touchants comme lorsque la mère d'Allan lui inculque l'interdit de toucher à son sexe, sauf très rapidement dans les moments où il ne peut faire autrement. Cet interdit marquera longtemps l'homme qu'il deviendra. Cet album met en évidence l'étonnante façon dont travaille notre mémoire: Alan, en se remémorant un repas familial, se souvient d'un cousin qu'il n'a vu qu'une fois et qu'il avait totalement oublié. J'ai beaucoup aimé les dessins de cette BD, même si parfois le travail de crayonnage à partir de photos (excusez mes termes non techniques) m'a surprise. Je me suis d'abord intéressée à l'histoire mais le fait que ce soit une narration en continu, sans réelle mise en scène de scénettes m'a lassée. Disons que ce n'est pas ma conception de la BD, c'est ici un récit illustré.
jolies planches mais un peu ennuyeux
Initialement, je ne suis pas une grande lectrice de BD. Et je suis plutôt adepte du genre «classique» on va dire. C’est d’ailleurs une des raisons qui m’a fait choisir ce livre : je ne connaissais pas mais j’avais l’impression d’une histoire plutôt linéaire sur des souvenirs d’enfance. C’est effectivement l’objet principale de cette BD. L’enfance d’Alan en Californie, les souvenirs de ses parents, de ses grands parents, de ses cousins, et de quelques personnages, croisés au hasard de sa vie d’enfant nomade. L’histoire se situe dans les années 30, pendant a Grande dépression. Les parents d’Alan déménageaient beaucoup. Cette BD fait suite à un autre intitulée « La Guerre d’Alan », et qui est une biographie de l’ami de l’auteur : Alan Ingram Cope, soldat américain qui a combattu pendant la Seconde Guerre mondiale. J’ai aimé le début de l’histoire : sa petite enfance avec des dessins dont on peut imaginer qu’ils représentent les touches de souvenirs que l’on peut garder de nos 4 ou 5 ans : des flashs, des images…J’ai aimé aussi le côté quelque peu ethnographique avec la description de ce que pouvait être la (dure) vie dans les années 30 aux USA. Les critiques littéraires que l’on peut trouver de-ci delà sont particulièrement élogieuses pour ce titre. Il faut noter aussi que cet album a obtenu le Grand Prix de l’Association des journalistes critiques de BD, en 2013. Pourtant, arrivée à la moitié du livre, j’ai commencé à m’ennuyer. J’ai trouvé l’histoire répétitive et je dois avouer que je me suis poussée à finir. Je n’ai pas trouvé d’intérêt aux anecdotes racontées et j’ai trouvé la manière de les raconter très enfantine. Ce qui est sans doute voulu, mais comme il est clair que l’on se situe dans des souvenirs assez lointains, le ton m’a paru un peu décalé. J’en suis déçue moi-même, mais je n’ai pas accroché ! Pour terminer tout de même sur une note positive, j’ai trouvé les dessins plutôt émouvants plein de sensibilité. Certaines planches sont vraiment très belles.
Initialement, je ne suis pas une grande lectrice de BD. Et je suis plutôt adepte du genre «classique» on va dire. C’est d’ailleurs une des raisons qui m’a fait choisir ce livre : je ne connaissais pas mais j’avais l’impression d’une histoire plutôt linéaire sur des souvenirs d’enfance. C’est effectivement l’objet principale de cette BD. L’enfance d’Alan en Californie, les souvenirs de ses parents, de ses grands parents, de ses cousins, et de quelques personnages, croisés au hasard de sa vie d’enfant nomade. L’histoire se situe dans les années 30, pendant a Grande dépression. Les parents d’Alan déménageaient beaucoup. Cette BD fait suite à un autre intitulée « La Guerre d’Alan », et qui est une biographie de l’ami de l’auteur : Alan Ingram Cope, soldat américain qui a combattu pendant la Seconde Guerre mondiale. J’ai aimé le début de l’histoire : sa petite enfance avec des dessins dont on peut imaginer qu’ils représentent les touches de souvenirs que l’on peut garder de nos 4 ou 5 ans : des flashs, des images…J’ai aimé aussi le côté quelque peu ethnographique avec la description de ce que pouvait être la (dure) vie dans les années 30 aux USA. Les critiques littéraires que l’on peut trouver de-ci delà sont particulièrement élogieuses pour ce titre. Il faut noter aussi que cet album a obtenu le Grand Prix de l’Association des journalistes critiques de BD, en 2013. Pourtant, arrivée à la moitié du livre, j’ai commencé à m’ennuyer. J’ai trouvé l’histoire répétitive et je dois avouer que je me suis poussée à finir. Je n’ai pas trouvé d’intérêt aux anecdotes racontées et j’ai trouvé la manière de les raconter très enfantine. Ce qui est sans doute voulu, mais comme il est clair que l’on se situe dans des souvenirs assez lointains, le ton m’a paru un peu décalé. J’en suis déçue moi-même, mais je n’ai pas accroché ! Pour terminer tout de même sur une note positive, j’ai trouvé les dessins plutôt émouvants plein de sensibilité. Certaines planches sont vraiment très belles.
  • Attendrissant
  • Ennuyant